La réunification de la Côte d’Ivoire, coupée en deux depuis 2002, va faire l’objet de nouvelles discussions au Burkina Faso. Après le report sine die de la cérémonie de Bouaké, où il y a une dizaine de jours, les commandants de zones du nord auraient dû passer leurs pouvoirs aux préfets, le président burkinabè Blaise Compaoré entame une nouvelle médiation ce jour avec son homologue ivoirien Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro. Des discussions qui prennent place avant le prochain sommet de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine, qui s’ouvre mardi à Ouagadougou.
« Facilitateur » du dialogue inter-ivoirien, Blaise Compaoré est d’autant plus dans son rôle pour tenter de débloquer le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire que l’accord dit de Ouaga IV, sur lequel divergent les deux plus hauts dirigeants ivoiriens, a été signé chez lui, le 22 décembre dernier.
Le texte prévoit notamment le passage de témoin entre les préfets nommés par Abidjan et les 10 Comzones, les commandants Forces nouvelles des zones nord de la Côte d’Ivoire. Après deux rendez-vous manqués pour cette passation de pouvoirs, les divergences entre Gbagbo et Soro sont apparues au grand jour : Guillaume Soro soutient ses Comzones, qui veulent conserver leurs pouvoirs militaires, sans parler de leurs prérogatives fiscales. Mais Laurent Gbagbo ne veut plus entendre parler de ces dix hommes qui règnent en maîtres sur le nord du pays depuis plus de six ans.
Le Président burkinabé devrait proposer la création de seulement quatre zones militaires dans le nord ivoirien, avec à leur tête quatre commandants de régions militaires, qui seraient placés sous l’autorité du CCI, le centre de commandement intégré, lequel regroupe états-majors du nord comme du sud.
Passer de dix à quatre et changer leurs pouvoirs serait bien le moyen de simplifier le problème des Comzones. Mais pas forcement de le résoudre.
« Facilitateur » du dialogue inter-ivoirien, Blaise Compaoré est d’autant plus dans son rôle pour tenter de débloquer le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire que l’accord dit de Ouaga IV, sur lequel divergent les deux plus hauts dirigeants ivoiriens, a été signé chez lui, le 22 décembre dernier.
Le texte prévoit notamment le passage de témoin entre les préfets nommés par Abidjan et les 10 Comzones, les commandants Forces nouvelles des zones nord de la Côte d’Ivoire. Après deux rendez-vous manqués pour cette passation de pouvoirs, les divergences entre Gbagbo et Soro sont apparues au grand jour : Guillaume Soro soutient ses Comzones, qui veulent conserver leurs pouvoirs militaires, sans parler de leurs prérogatives fiscales. Mais Laurent Gbagbo ne veut plus entendre parler de ces dix hommes qui règnent en maîtres sur le nord du pays depuis plus de six ans.
Le Président burkinabé devrait proposer la création de seulement quatre zones militaires dans le nord ivoirien, avec à leur tête quatre commandants de régions militaires, qui seraient placés sous l’autorité du CCI, le centre de commandement intégré, lequel regroupe états-majors du nord comme du sud.
Passer de dix à quatre et changer leurs pouvoirs serait bien le moyen de simplifier le problème des Comzones. Mais pas forcement de le résoudre.