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Société Publié le lundi 16 mars 2009 | Nord-Sud

Blocage autour des frais d`inscription : Etudiants et chefs d`universités négocient

Syndicats estudiantins, responsables d'universités publiques et parents d'élèves se retrouvent jeudi, au campus d'Abobo-Adjamé, pour accorder leurs violons sur le montant des frais d'inscription exigibles aux étudiants. Ce cadre de concertation réclamé par le doyen de l'Unité de formation (Ufr) des Sciences de l'homme et de la société (Shs) a été annoncé vendredi par la tutelle. Face à la presse, à la tour C, le directeur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a précisé que le rôle de son ministère se limitera à celui de facilitateur. « S'il n'y a pas d'accord, le ministre (de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique) sera obligé de soumettre la situation au gouvernement pour qu'il tranche », a prévenu Ibault Alexis. Fin 2008, au motif que les ressources de son Ufr ne suffisent plus pour un enseignement de qualité, le Pr Biaka Zasseli Ignace, doyen des Shs a décidé d'augmenter, de 6.000 à 50.000 Fcfa, les frais d'inscription dans son unité de formation. La mesure est unanimement rejetée par les syndicats d'étudiants qui ont dénoncé une décision unilatérale avant d'appeler leurs militants à ne payer que l'ancien montant. Résultat : les inscriptions sont bloquées. Saisi le 30 janvier par les apprenants, le ministre Cissé Bacongo a opté pour une solution négociée. Selon le directeur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l'attitude des dirigeants d'universités se justifie par l'essoufflement de l'Etat. «Vous connaissez tous la situation financière du pays. Le Directeur général du Budget nous a avoué qu'il ne faut pas s'attendre à une augmentation notable des transferts de fonds vers ces établissements qui sont donc obligé de compter sur leurs ressources propres. La somme 6.000 Fcfa en vigueur a été fixée depuis 30 ans. La réalité n'est plus la même », a expliqué M. Ibault. Qui n'exclut pas cependant des concessions sur les 50.000 Fcfa annoncés. Il s'agira pour les acteurs de parachever les discussions qu'ils avaient entamées sur la question au séminaire de Grand-Bassam.

C.S
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