La capitale économique de la Côte d'Ivoire a subi une dégradation depuis le déclenchement de la crise ivoirienne. L'on a assisté également à d'énormes difficultés caractérisées par l'absence de stratégie de financement dans la gestion des ordures.
La population de la capitale économique est passée de 3 millions à plus de 5 millions d'habitants aujourd’hui. Cet accroissement vertigineux de la démographie a impacté les secteurs des déchets solides ménagers. La production d'environ 2500 tonnes en 2002 est passée à près de 3500 tonnes en moyenne aujourd'hui. La ville d'Abidjan est ainsi caractérisée par la prolifération de dépôts sauvages qui constituent des nuisances et des risques pour la santé et l'environnement. Cette situation a progressivement conduit les Ivoiriens à requalifier la ville d’Abidjan en "perles des ordures ", jadis connue sous le nom de "perles des lagunes". Aussi la décharge d'Akouédo, unique site d'évacuation des déchets solides n'est-elle pas gérée selon les normes environnementales et sanitaires. Depuis le scandale des déchets toxiques qui a conduit à l'intoxication et aux décès de personnes, ainsi qu'à une pollution de l'environnement, les riverains se plaignent régulièrement des nuisances et en viennent à bloquer l'accès à la décharge aux camions d'évacuation des déchets solides. Le Gouvernement de Côte d'Ivoire dans ses efforts visant à améliorer la vie des populations en vue du maintien de la stabilité politique, sociale et du redressement économique du pays, a décidé de redorer son blason en procédant à une cure urbaine, une opération d'enlèvement des dépôts sauvages d'ordures ménagères dans les communes du District d'Abidjan dénommée "Opération ville propre". Cette opération consiste à identifier et localiser les principaux dépôts d'ordures ménagères dans les zones urbaines du District d'Abidjan et à procéder à leur enlèvement et leur transport vers les sites de la décharge d'Akouédo. Il est à noter que durant 90 jours, cette opération dont le coût global est estimé à 6 milliards de F CFA offrira un meilleur environnement de travail aux opérateurs privés et réduira les risques sanitaires et environnementaux. En outre, la quantité d'ordures estimée à 500 mille tonnes, sera assurée par les principaux acteurs que sont l'ANASUR (Ministère de la ville et de la salubrité urbaine), les treize communes du district d'Abidjan (Ministère de l'Intérieur), prestataires de service de collecte et d'élimination de déchets solides (Opérateurs privés), et la cellule de coordination du Projet d'Urgence d'Infrastructure Urbain (PUIUR).
A.K
La population de la capitale économique est passée de 3 millions à plus de 5 millions d'habitants aujourd’hui. Cet accroissement vertigineux de la démographie a impacté les secteurs des déchets solides ménagers. La production d'environ 2500 tonnes en 2002 est passée à près de 3500 tonnes en moyenne aujourd'hui. La ville d'Abidjan est ainsi caractérisée par la prolifération de dépôts sauvages qui constituent des nuisances et des risques pour la santé et l'environnement. Cette situation a progressivement conduit les Ivoiriens à requalifier la ville d’Abidjan en "perles des ordures ", jadis connue sous le nom de "perles des lagunes". Aussi la décharge d'Akouédo, unique site d'évacuation des déchets solides n'est-elle pas gérée selon les normes environnementales et sanitaires. Depuis le scandale des déchets toxiques qui a conduit à l'intoxication et aux décès de personnes, ainsi qu'à une pollution de l'environnement, les riverains se plaignent régulièrement des nuisances et en viennent à bloquer l'accès à la décharge aux camions d'évacuation des déchets solides. Le Gouvernement de Côte d'Ivoire dans ses efforts visant à améliorer la vie des populations en vue du maintien de la stabilité politique, sociale et du redressement économique du pays, a décidé de redorer son blason en procédant à une cure urbaine, une opération d'enlèvement des dépôts sauvages d'ordures ménagères dans les communes du District d'Abidjan dénommée "Opération ville propre". Cette opération consiste à identifier et localiser les principaux dépôts d'ordures ménagères dans les zones urbaines du District d'Abidjan et à procéder à leur enlèvement et leur transport vers les sites de la décharge d'Akouédo. Il est à noter que durant 90 jours, cette opération dont le coût global est estimé à 6 milliards de F CFA offrira un meilleur environnement de travail aux opérateurs privés et réduira les risques sanitaires et environnementaux. En outre, la quantité d'ordures estimée à 500 mille tonnes, sera assurée par les principaux acteurs que sont l'ANASUR (Ministère de la ville et de la salubrité urbaine), les treize communes du district d'Abidjan (Ministère de l'Intérieur), prestataires de service de collecte et d'élimination de déchets solides (Opérateurs privés), et la cellule de coordination du Projet d'Urgence d'Infrastructure Urbain (PUIUR).
A.K