Le renforcement optimal des finances publiques est plus que nécessaire dans l’Uemoa. C’est la recommandation faite, hier, au siège de la Bceao , par le Conseil des ministres de l’Uemoa. Cette nécessité vient du fait qu’il convient de réaliser des chantiers communautaires dans la solidarité et de sensibiliser tutoyer les populations sur les sacrifices à consentir pour faire face à la crise.
Selon le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, président en exercice du Conseil des ministres, des mesures ont déjà été prises à l’effet d’assainir les finances publiques des Etats membres. “A court terme, les relations des banques avec leurs correspondants feront l’objet d’un suivi rapproché par la Banque centrale. Cette dernière veillera à assurer un niveau de liquidité optimal au système bancaire et poursuivra les travaux en cours pour la mise en place d’un mécanisme de garantie de dépôts des petits épargnants. A moyen terme, les Etats devraient poursuivre l’assainissement des finances publiques, accélérer les réformes structurelles et sectorielles, et renforcer leur intégration, notamment avec la mise en œuvre du programme économique régional. Il est attendu des autorités monétaires et de supervision, l’amélioration du dispositif de contrôle et de régulation bancaire, ainsi que la modernisation des systèmes d‘information, afin de renforcer la qualité de l’information financière et de réduire les délais de production et de traitement”, a-t-il dit. Toujours selon le ministre Koffi Diby, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa va se pencher sur les conséquences de la crise financière internationale sur les économies de l’Union. Il va s’agir d’examiner en profondeur les conséquences de l’effondrement des cours des matières premières et la raréfaction des flux financiers en direction de l’Afrique. “Cette situation exige la mise en œuvre de mesures vigoureuses”, a-t-il souligné.
J-S Lia Envoyé spécial à Ouaga
Selon le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, président en exercice du Conseil des ministres, des mesures ont déjà été prises à l’effet d’assainir les finances publiques des Etats membres. “A court terme, les relations des banques avec leurs correspondants feront l’objet d’un suivi rapproché par la Banque centrale. Cette dernière veillera à assurer un niveau de liquidité optimal au système bancaire et poursuivra les travaux en cours pour la mise en place d’un mécanisme de garantie de dépôts des petits épargnants. A moyen terme, les Etats devraient poursuivre l’assainissement des finances publiques, accélérer les réformes structurelles et sectorielles, et renforcer leur intégration, notamment avec la mise en œuvre du programme économique régional. Il est attendu des autorités monétaires et de supervision, l’amélioration du dispositif de contrôle et de régulation bancaire, ainsi que la modernisation des systèmes d‘information, afin de renforcer la qualité de l’information financière et de réduire les délais de production et de traitement”, a-t-il dit. Toujours selon le ministre Koffi Diby, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa va se pencher sur les conséquences de la crise financière internationale sur les économies de l’Union. Il va s’agir d’examiner en profondeur les conséquences de l’effondrement des cours des matières premières et la raréfaction des flux financiers en direction de l’Afrique. “Cette situation exige la mise en œuvre de mesures vigoureuses”, a-t-il souligné.
J-S Lia Envoyé spécial à Ouaga