Soro Mamadou, leader d’une des deux tendances du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI), a appelé sa-medi à Adjamé, à l’issue d’une assemblée générale de son syndicat, tous les enseignants du secondaire public à la reprise des cours. Il s’est félicité de ce que le président de la République, qui a reçu vendredi dernier, au Palais de la présidence de la République, ces enseignants qui étaient en grève illimitée jusqu’à vendredi dernier, ait décidé d’engager le dialogue direct avec les syndicats d’enseignants et de libérer tous les grévistes emprisonnés qui ont recouvré la liberté le même jour. Cependant, il a lancé un ultimatum au gouvernement pour que les salaires de ses militants, suspendus pour une grève de 10 jours en janvier dernier soient rétablis avant la fin de cette semaine.
Dans la matinée, Diomandé Mamadou dénonçait à Yopougon, lors d’une conférence de presse, des agressions au Palais présidentiel vendredi dernier, de groupes de loubards convoyés depuis Abobo et conditionnés à cet effet pour s’attaquer aux secrétaires généraux du collectif des syndicats (12) du secteur éducation formation, qui s’opposaient à Soro. Il a aussi fustigé les actes de violence commis sur le secrétaire général du SYNESCI sous-section lycée moderne de Grand-Bassam (tendance Diomandé Mamadou), et sur un membre du bureau national du syndicat national des inspecteurs d’orientation de Côte d’Ivoire (Synioci) pris pour Diomandé Mamadou. Il s’est dit scandalisé que des ministres loyalistes et républicains soient hués par des enseignants au cœur de l’Etat (le Palais de la présidence de la République) alors que le ministre Dosso Moussa, le soutien financier, dit-il, des grévistes étaient ovationnés. Plus grave, a-t-il poursuivi, Soro Mamadou s’est servi du micro du palais pour haranguer ses inconditionnels. Pour lui, le reversement des salaires devrait rétablir toutes les situations d’injustice faites aux enseignants du secondaire public. Il s’agit, a-t-il précisé, de rétablir tous les salaires coupés pour fait de grève depuis novembre 2007.
Charles Bédé
Dans la matinée, Diomandé Mamadou dénonçait à Yopougon, lors d’une conférence de presse, des agressions au Palais présidentiel vendredi dernier, de groupes de loubards convoyés depuis Abobo et conditionnés à cet effet pour s’attaquer aux secrétaires généraux du collectif des syndicats (12) du secteur éducation formation, qui s’opposaient à Soro. Il a aussi fustigé les actes de violence commis sur le secrétaire général du SYNESCI sous-section lycée moderne de Grand-Bassam (tendance Diomandé Mamadou), et sur un membre du bureau national du syndicat national des inspecteurs d’orientation de Côte d’Ivoire (Synioci) pris pour Diomandé Mamadou. Il s’est dit scandalisé que des ministres loyalistes et républicains soient hués par des enseignants au cœur de l’Etat (le Palais de la présidence de la République) alors que le ministre Dosso Moussa, le soutien financier, dit-il, des grévistes étaient ovationnés. Plus grave, a-t-il poursuivi, Soro Mamadou s’est servi du micro du palais pour haranguer ses inconditionnels. Pour lui, le reversement des salaires devrait rétablir toutes les situations d’injustice faites aux enseignants du secondaire public. Il s’agit, a-t-il précisé, de rétablir tous les salaires coupés pour fait de grève depuis novembre 2007.
Charles Bédé