Le Premier ministre, Guillaume Soro a assuré lundi à Ouagadougou que les chefs militaires qui dirigent les régions Nord du pays sont "d`accord" pour appliquer les dispositions de l`accord prévoyant la cession de leurs places à des préfets.
"Les ComZones sont d`accord avec l`Accord 4 qui a été signé (fin décembre 2008). Ils ont décidé de prendre leurs responsabilités et de jouer leur partition", a déclaré M. Soro à l`issue d`une rencontre qui a regroupé son collègue du Burkina Faso Tertius Zongo sous la direction de leurs deux patrons, les présidents Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré. Cette rencontre qui n`avait rien à voir avec la crise ivoirienne, (il s`agissait plutôt d`évaluer le traité d`amitié et de coopération signé le 29 juillet 2008, lire encadré) n`a cependant pas empêché les journalistes qui voulaient savoir que faisait le facilitateur pour que l`accord complémentaire numéro 4 qui prévoit le redéploiement de l`administration fiscale, douanière et administrative "au plus tard le 15 janvier 2009" soit appliqué. Le président Compaoré a esquivé la question laissant M. Soro donner sa réponse.
Ainsi on apprendra de la bouche du chef du gouvernement ivoirien, maître d`oeuvre de la mise en oeuvre de l`Accord politique de Ouagadougou (APO) et de ses quatre accords complémentaires qu`il a été "convenu avec le facilitateur (Blaise Compaoré) de réaliser effectivement cette tâche opérationnelle”. "Je vous donne rendez-vous en Côte d`Ivoire pour vous donner la date de la fixation et du transfert des tâches aux préfets", a indiqué M. Soro.
"J`ai été moi-même à Bouaké pour de longues concertations. Il n`y a pas de raison qu`un comzone se soustrait à la responsabilité imposée par l`accord. Nous jouerons notre partition", a poursuivi M. Soro.
Il était arrivé dimanche à Ouagadougou peu après le président Gbagbo pour des discussions avec le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré en vue de "donner un coup d`accélérateur" au processus de paix en Côte d`Ivoire. Les deux hommes ont eu un tête-à-tête à la résidence du président Compaoré le soir de leur arrivée.
Quant à M. Compaoré, il a affirmé qu`il n`y a pas d`obstacles "majeurs" au déroulement des opérations de recensement électoral qui doit aboutir à l`organisation de l`élection présidentielle prévue en 2009 en Côte d`Ivoire mais dont la date demeure inconnue.
"Nous avons juste fait une évaluation des actions qui sont actuellement entreprises pour aller vers ces élections que nous souhaitons ouvertes, équitables et transparentes", a déclaré M. Compaoré.
Selon la Commission électorale indépendante (CEI), "à la date du 28 février 2009, plus de 5.200.000 personnes ont été enrôlées" (recensées) sur un potentiel d`environ 8 millions d`électeurs. Une opération de rattrapage prévue début avril devra concerner les électeurs issus de la reconstitution des registres de l’état civil détruits ou perdus, les retardataires et la diaspora.
"D`ici à la fin du mois (de mars), les structures responsables (de l`organisation des élections) seront à même de donner à la population ivoirienne et à la communauté internationale des indications sur une période pour cette échéance électorale", a affirmé M. Compaoré. Il a dit être en concertation avec les deux autres leaders politiques ivoiriens, l`ancien président Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane Dramane Ouattara pour une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC).
"Nous sommes en concertation pour déterminer une date pour une rencontre qui sera importante pour cette période décisive pour le processus" de paix en Côte d`Ivoire, a dit le facilitateur qui préside aujourd`hui la 13è conférence des chefs d`Etat et de gouvernement de l`Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).
De notre Correspondant Andy TRAORE
"Les ComZones sont d`accord avec l`Accord 4 qui a été signé (fin décembre 2008). Ils ont décidé de prendre leurs responsabilités et de jouer leur partition", a déclaré M. Soro à l`issue d`une rencontre qui a regroupé son collègue du Burkina Faso Tertius Zongo sous la direction de leurs deux patrons, les présidents Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré. Cette rencontre qui n`avait rien à voir avec la crise ivoirienne, (il s`agissait plutôt d`évaluer le traité d`amitié et de coopération signé le 29 juillet 2008, lire encadré) n`a cependant pas empêché les journalistes qui voulaient savoir que faisait le facilitateur pour que l`accord complémentaire numéro 4 qui prévoit le redéploiement de l`administration fiscale, douanière et administrative "au plus tard le 15 janvier 2009" soit appliqué. Le président Compaoré a esquivé la question laissant M. Soro donner sa réponse.
Ainsi on apprendra de la bouche du chef du gouvernement ivoirien, maître d`oeuvre de la mise en oeuvre de l`Accord politique de Ouagadougou (APO) et de ses quatre accords complémentaires qu`il a été "convenu avec le facilitateur (Blaise Compaoré) de réaliser effectivement cette tâche opérationnelle”. "Je vous donne rendez-vous en Côte d`Ivoire pour vous donner la date de la fixation et du transfert des tâches aux préfets", a indiqué M. Soro.
"J`ai été moi-même à Bouaké pour de longues concertations. Il n`y a pas de raison qu`un comzone se soustrait à la responsabilité imposée par l`accord. Nous jouerons notre partition", a poursuivi M. Soro.
Il était arrivé dimanche à Ouagadougou peu après le président Gbagbo pour des discussions avec le chef de l`Etat burkinabè Blaise Compaoré en vue de "donner un coup d`accélérateur" au processus de paix en Côte d`Ivoire. Les deux hommes ont eu un tête-à-tête à la résidence du président Compaoré le soir de leur arrivée.
Quant à M. Compaoré, il a affirmé qu`il n`y a pas d`obstacles "majeurs" au déroulement des opérations de recensement électoral qui doit aboutir à l`organisation de l`élection présidentielle prévue en 2009 en Côte d`Ivoire mais dont la date demeure inconnue.
"Nous avons juste fait une évaluation des actions qui sont actuellement entreprises pour aller vers ces élections que nous souhaitons ouvertes, équitables et transparentes", a déclaré M. Compaoré.
Selon la Commission électorale indépendante (CEI), "à la date du 28 février 2009, plus de 5.200.000 personnes ont été enrôlées" (recensées) sur un potentiel d`environ 8 millions d`électeurs. Une opération de rattrapage prévue début avril devra concerner les électeurs issus de la reconstitution des registres de l’état civil détruits ou perdus, les retardataires et la diaspora.
"D`ici à la fin du mois (de mars), les structures responsables (de l`organisation des élections) seront à même de donner à la population ivoirienne et à la communauté internationale des indications sur une période pour cette échéance électorale", a affirmé M. Compaoré. Il a dit être en concertation avec les deux autres leaders politiques ivoiriens, l`ancien président Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane Dramane Ouattara pour une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC).
"Nous sommes en concertation pour déterminer une date pour une rencontre qui sera importante pour cette période décisive pour le processus" de paix en Côte d`Ivoire, a dit le facilitateur qui préside aujourd`hui la 13è conférence des chefs d`Etat et de gouvernement de l`Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).
De notre Correspondant Andy TRAORE