Les professeurs ont tenu la promesse faite vendredi dernier au Chef de l’état au cours de l’audience qu’il leur avait accordée.
Les enseignants du secondaire ont traduit en acte la promesse faite au Chef de l’Etat au cours de l’audience qu’il leur a accordée vendredi au palais de la présidence de la République.
Les cours ont effectivement repris hier dans l’ensemble des établissements secondaires publics.
Du lycée classique d’Abidjan au collège moderne d’Adjamé, en passant par le collège moderne de Cocody, le lycée Sainte Marie et le lycée technique que nous avons visités, l’heure était à la grande reprise. Enseignants et élèves étaient bel et bien en classe.
Mme Lekpeli Florence, principale du collège moderne de Cocody, n’a pas caché sa satisfaction de voir tous les enseignants de l’établissement reprendre leurs postes. Elle s’activait à préparer la réunion de recadrage du calendrier des travaux de fin de deuxième trimestre, qui devait se tenir à 12h, avec les enseignants.
La première responsable du collège moderne de Cocody a révélé que son établissement n’a pas connu la confiscation des notes, comme ce fut le cas un peu partout. Les élèves ont été normalement évalués au premier trimestre et les bulletins remis aux parents. C’est donc pour rattraper les quelques jours de perturbations pour cause de grève, que Mme Lepkeli et les enseignants devaient accorder leurs violons hier. «Nous n’avons pas de temps à perdre. Il faut faire en sorte de finir dans le temps, surtout à cause de nos élèves de la classe de troisième».
A 9 heures 45, nous sommes au collège moderne du Plateau. Le gardien venait à peine de fermer le portail. Nous n’avons pu avoir accès à la cour du collège. Quelques élèves en retard qui attendaient à la porte, la prochaine heure d’entrée en classe, ont confirmé la reprise des cours. On pouvait apercevoir de loin les élèves assis en classe, attentifs aux propos de leurs enseignants. Nous arrivons au lycée moderne de Port-Boüet. L’ambiance est telle que l’on se croirait à la rentrée des classes. Rencontré sur place, M. Yao Célestin, secrétaire général adjoint du Synesci, nous a confirmé que les cours ont bel et bien repris. Il a même indiqué avoir dispensé des cours «de 7 h à 9 h, et attend de reprendre dans l’après-midi pour finir à 18 h». Notre tournée nous mène ensuite au collège moderne de l’Autoroute. Là, on pouvait voir dans la cour certains élèves, qui rentraient à la maison parce qu’ayant fini leurs cours pour la journée, quand d’autres qui entraient pour commencer les leurs. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils étaient heureux de regagner leurs classes. Mme Coffie Angèle, censeur, a révélé que tous les enseignants étaient à leurs postes très tôt le matin. Même chose aux lycées moderne et municipal de Koumassi.
Du côté des responsables syndicaux, la satisfaction est totale. Joint par téléphone, Soro Mamadou, secrétaire général du Synesci, a attesté la reprise des cours sur l’étendue du territoire national. Pareil pour l’enseignement technique et professionnel où selon Abonga Jean Yves, secrétaire général du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire, aucun n’incident n’a été signalé.
Marc Yevou et Grâce Ouattara
• Les établissements grouillent de monde à Daloa
Les professeurs et élèves ont repris le chemin des classes, le lundi 16 mars, après plusieurs jours d’arrêt des cours dû à la grève illimitée déclenchée par les Syndicats des enseignants du secondaire. Les lycées modernes II et VI et tous les autres établissements secondaires de la ville de Daloa que nous avons visités grouillent de monde. Les retrouvailles sont chaleureuses. «L’ennui s’était installé avec ces semaines passées à ne rien faire, j’étais plutôt inquiet. Je craignais une année blanche», indique Zoanga Abdouramane Mouhiby, un élève du Lycée moderne IV. Visiblement, tous étaient heureux de cette reprise intervenue après la rencontre du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le vendredi 13 mars, avec les enseignants.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
• Les élèves contents de reprendre le chemin de l’école à Agboville
Les cours ont repris dans la capitale de l’Agnéby dans le secondaire public et l’enseignement technique le lundi 16 mars, à la satisfaction des parents, enseignants et élèves. «Je suis très contente de reprendre les cours. Ce temps perdu est préjudiciable surtout aux élèves en classe d’examen. Je souhaite qu’on ne coupe plus sur le salaire des enseignants car ce sont des pères de famille…», déclare Mlle Houssou Solange, élève en première littéraire au lycée moderne 1 d’Agboville.
Quant à Koné Djakaridja, conducteur de taxi, la reprise des cours est favorable aux affaires. A preuve, «j’ai fait plusieurs aller et retour et déjà bouclé ma recette à 11 heures. Sinon pendant la grève c’était dur pour nous…». Dame Traoré Abiba, commerçante de vivriers au grand marché, ne dit pas autre chose : «la grève a occasionné une grande perte chez nous et on souhaite qu’il n’y ait plus de grève…»
Les enseignants des lycées modernes 1 et 2 et du collège moderne ont, eux, profité de la pause à 10 h pour donner quelques consignes aux uns et aux autres conformément à la décision venue d’Abidjan.
Diallo Aly
Correspondant régional
Les enseignants du secondaire ont traduit en acte la promesse faite au Chef de l’Etat au cours de l’audience qu’il leur a accordée vendredi au palais de la présidence de la République.
Les cours ont effectivement repris hier dans l’ensemble des établissements secondaires publics.
Du lycée classique d’Abidjan au collège moderne d’Adjamé, en passant par le collège moderne de Cocody, le lycée Sainte Marie et le lycée technique que nous avons visités, l’heure était à la grande reprise. Enseignants et élèves étaient bel et bien en classe.
Mme Lekpeli Florence, principale du collège moderne de Cocody, n’a pas caché sa satisfaction de voir tous les enseignants de l’établissement reprendre leurs postes. Elle s’activait à préparer la réunion de recadrage du calendrier des travaux de fin de deuxième trimestre, qui devait se tenir à 12h, avec les enseignants.
La première responsable du collège moderne de Cocody a révélé que son établissement n’a pas connu la confiscation des notes, comme ce fut le cas un peu partout. Les élèves ont été normalement évalués au premier trimestre et les bulletins remis aux parents. C’est donc pour rattraper les quelques jours de perturbations pour cause de grève, que Mme Lepkeli et les enseignants devaient accorder leurs violons hier. «Nous n’avons pas de temps à perdre. Il faut faire en sorte de finir dans le temps, surtout à cause de nos élèves de la classe de troisième».
A 9 heures 45, nous sommes au collège moderne du Plateau. Le gardien venait à peine de fermer le portail. Nous n’avons pu avoir accès à la cour du collège. Quelques élèves en retard qui attendaient à la porte, la prochaine heure d’entrée en classe, ont confirmé la reprise des cours. On pouvait apercevoir de loin les élèves assis en classe, attentifs aux propos de leurs enseignants. Nous arrivons au lycée moderne de Port-Boüet. L’ambiance est telle que l’on se croirait à la rentrée des classes. Rencontré sur place, M. Yao Célestin, secrétaire général adjoint du Synesci, nous a confirmé que les cours ont bel et bien repris. Il a même indiqué avoir dispensé des cours «de 7 h à 9 h, et attend de reprendre dans l’après-midi pour finir à 18 h». Notre tournée nous mène ensuite au collège moderne de l’Autoroute. Là, on pouvait voir dans la cour certains élèves, qui rentraient à la maison parce qu’ayant fini leurs cours pour la journée, quand d’autres qui entraient pour commencer les leurs. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils étaient heureux de regagner leurs classes. Mme Coffie Angèle, censeur, a révélé que tous les enseignants étaient à leurs postes très tôt le matin. Même chose aux lycées moderne et municipal de Koumassi.
Du côté des responsables syndicaux, la satisfaction est totale. Joint par téléphone, Soro Mamadou, secrétaire général du Synesci, a attesté la reprise des cours sur l’étendue du territoire national. Pareil pour l’enseignement technique et professionnel où selon Abonga Jean Yves, secrétaire général du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire, aucun n’incident n’a été signalé.
Marc Yevou et Grâce Ouattara
• Les établissements grouillent de monde à Daloa
Les professeurs et élèves ont repris le chemin des classes, le lundi 16 mars, après plusieurs jours d’arrêt des cours dû à la grève illimitée déclenchée par les Syndicats des enseignants du secondaire. Les lycées modernes II et VI et tous les autres établissements secondaires de la ville de Daloa que nous avons visités grouillent de monde. Les retrouvailles sont chaleureuses. «L’ennui s’était installé avec ces semaines passées à ne rien faire, j’étais plutôt inquiet. Je craignais une année blanche», indique Zoanga Abdouramane Mouhiby, un élève du Lycée moderne IV. Visiblement, tous étaient heureux de cette reprise intervenue après la rencontre du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le vendredi 13 mars, avec les enseignants.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
• Les élèves contents de reprendre le chemin de l’école à Agboville
Les cours ont repris dans la capitale de l’Agnéby dans le secondaire public et l’enseignement technique le lundi 16 mars, à la satisfaction des parents, enseignants et élèves. «Je suis très contente de reprendre les cours. Ce temps perdu est préjudiciable surtout aux élèves en classe d’examen. Je souhaite qu’on ne coupe plus sur le salaire des enseignants car ce sont des pères de famille…», déclare Mlle Houssou Solange, élève en première littéraire au lycée moderne 1 d’Agboville.
Quant à Koné Djakaridja, conducteur de taxi, la reprise des cours est favorable aux affaires. A preuve, «j’ai fait plusieurs aller et retour et déjà bouclé ma recette à 11 heures. Sinon pendant la grève c’était dur pour nous…». Dame Traoré Abiba, commerçante de vivriers au grand marché, ne dit pas autre chose : «la grève a occasionné une grande perte chez nous et on souhaite qu’il n’y ait plus de grève…»
Les enseignants des lycées modernes 1 et 2 et du collège moderne ont, eux, profité de la pause à 10 h pour donner quelques consignes aux uns et aux autres conformément à la décision venue d’Abidjan.
Diallo Aly
Correspondant régional