Medias et développement - Les correspondants de presse s`engagent sur la voix du professionnalisme et de la solidarité

Les hommes de médias du département d’Abengourou veulent désormais s’affranchir du label qualité et professionnalisme dans le traitement de l’information. Guidés par ce souci, ils se sont mis en union depuis le 29 Mai 2007. La sortie officielle de l’Union des correspondants de presse d’Abengourou (UCOPRESSA) - enregistrée à la préfecture de région sous le N° 481 du 16 08 2007 - s’est faite le samedi 14 Mars 2009 à la salle des fêtes de la mairie de ladite ville. Zéphirin Nango, président de l’union, a présenté ses objectifs. Qui consistent à «assurer la formation continue de ses membres et promouvoir la solidarité entre eux ». Au surplus, elle a pour objectif de développer et promouvoir toute activité susceptible de contribuer à l’épanouissement professionnel des correspondants régionaux de presse d’Abengourou pour une meilleure efficacité dans le travail. Parrainé par Brou Alouette Honoré, fils de la région, et opérateur économique, il a demandé aux journalistes de faire preuve de beaucoup de rigueur, de sérieux et d’impartialité dans l’exercice de leur métier. Le parrain, convaincu du rôle indéniable des journalistes, surtout en cette période de sortie de crise, a prodigué à ses filleuls des conseils de courage, de persévérance et du goût du travail bien fait. Boa Thiémélé Edjampan, président du Conseil général d’Abengourou, pour son intervention, est resté dans la droite ligne du parrain. Impartialité, objectivité, sérieux et l’équilibrage de l’information sont les maîtres mots autour desquels ont gravité les conseils d’Edjampan aux correspondants de presse. Guéhi Armand, procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abengourou et président de ladite investiture a recommandé aux journalistes de travailler en toute responsabilité conformément au code de déontologie qui régit leur métier. L’observance scrupuleuse de ces règles en la matière, selon l’homme de loi, épargnera aux chasseurs d’information du département d’Abengourou les poursuites judiciaires liées aux infractions de presse. Pour leur permettre d’éviter les interpellations dans le sens de ces infractions, les journalistes se sont instruits sur le thème : « Les délits de presse en Côte d’Ivoire : cas de la diffamation et de l’injure ». Une conférence prononcée par Koutou Thomas, substitut du procureur de la république près le tribunal d’Abengourou. L’UCOPRESSA est composée de neuf (9) correspondants issus de divers organes de la place, tant publics que privés. Il s’agit de L’intelligent d’Abidjan, Notre voix, L’inter, Soir info, Nord sud quotidien, Le nouveau réveil, Fraternité matin, Agence Ivoirienne de Presse(AIP) et ONUCI.FM. Constamment confrontés aux difficultés pour l’acheminement de leurs articles, Brou Alouette a offert deux ordinateurs portables pour permettre à ses filleuls d’être plus efficaces. La cérémonie, placée sous le haut patronage de sa majesté Nanan Boa Kouassi III a enregistré la présence d’Ettien Amoikon Henri, fédéral FPI et directeur de cabinet du ministre de la Défense, du commandant de compagnie de la gendarmerie, le capitaine Madou Yéo ainsi que de nombreuses autorités administratives et politiques du département.

Ernest Famin, correspondant régional