L'éditorialiste a rangé sa plume au village
Le président du Cnca, après les hommages de la nation à Abidjan a été conduit près de ses ancêtres, samedi, sur sa terre natale.
La terre de Bayékou-Gbassi, ce petit village de la sous-préfecture de Ouragahio qui l'a vu naître en 1952, l'a accueilli pour l'éternité samedi. Jérôme Diégou Bailly, le président du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), l'ancien éditorialiste et écrivain a rangé sa plume. Décédé le 1er février en Tunisie des suites d'une insuffisance rénale, l'ancien président de l'Unjci (Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire) a été conduit à sa dernière demeure en présence du grand chancelier de l'ordre national, M. Yssouf Koné, représentant le chef de l'Etat, de nombreuses personnalités parmi lesquelles on comptait les ministres Ibrahim Sy Savané de la Communication, Sébastien Danon Djédjé de la Réconciliation nationale et Louis André Dacoury-Tabley, de la Solidarité nationale et des Victimes de guerre. Ainsi que les nombreux journalistes, amis et parents venus dire « adieu » à l'auteur de « Monoko-zohi », « Secret d'Etat », « La fille du silence », « La traversée du guerrier », et patron des titres « Notre temps » et « Le Jour ». Quand aux environs de 14 heures, arrive le moment de la séparation, personne ne peut contenir ses larmes. L'émotion est totale. De toutes parts, ce sont des pleurs. « Son fils », Franck Anderson Kouassi, est inconsolable. Ses amis Eugène Kacou, Séry Bailly, Ouraga Obou, Honorat de Yedagne… ont le visage grave. En revanche, Mawa Bailly, son épouse, qui a donné une partie d'elle-même pour sauver son mari, malgré la grande douleur, est restée digne. Point de larme, seules des prières pour le repos de l'âme de son compagnon, de sa moitié. Peu avant l'abbé Boniface Ziri, le vicaire général de la cathédrale d'Abidjan, a célébré la messe de requiem au « nom de la longue amitié qui le lie à Bailly » qui est, un ancien séminariste. Au cours de son homélie, l'homme de Dieu a réaffirmé le « caractère dérisoire de l'existence terrestre de l'homme et la nécessité pour lui d'être humble, comme l'a été son ami Jérôme ». Des oraisons funèbres ont été respectivement prononcées par M. Okou Gballou Jean, le président de la mutuelle de développement de Bayekou-Gbassi qui a longuement insisté sur les qualités morales de l'ancien élève de l'Ecole de journalisme de Lille (France). « Un homme de rigueur, de conviction et de décision » dira-t-il. Même son de cloche pour M. Dominique Mapri, le président du comité d'organisation et ami d'enfance qui a rappelé que Diégou Bailly était un passionné des métiers de la plume qu'il a choisit par vocation, même lorsqu'il était malade. « A certaines occasions et au risque de te contrarier, il fallait te dribbler pour ne pas que tu nous suives et te laisser te reposer » a-t-il révélé à l'endroit de celui que ses amis d'enfance ont surnommé « Ackewedi » un terme qui signifie en bété « l'homme en roc », en souvenir de l'appellation interne au sein de leur groupe de copains. S'exprimant au nom de ses frères et sœurs, Marie-Laure Zougbou, l'une des filles de l'ancien patron du « Jour », insiste sur les qualités morales qui faisaient de Diégou Bailly un bon père, avant d'exprmier son profond regret de le voir partir de façon prématurée. « Papa, tu pars aujourd'hui sans avoir conduit Cynthia, Mariam et plusieurs d'entre nous devant l'autel» s'est-elle effondrée. Notons qu'avant son inhumation, le président du Cnca a été promu à la dignité de Grand officier de l'ordre du mérite ivoirien par le grand chancelier.
Tapé Jean-Baptiste, correspondant régional
Le président du Cnca, après les hommages de la nation à Abidjan a été conduit près de ses ancêtres, samedi, sur sa terre natale.
La terre de Bayékou-Gbassi, ce petit village de la sous-préfecture de Ouragahio qui l'a vu naître en 1952, l'a accueilli pour l'éternité samedi. Jérôme Diégou Bailly, le président du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), l'ancien éditorialiste et écrivain a rangé sa plume. Décédé le 1er février en Tunisie des suites d'une insuffisance rénale, l'ancien président de l'Unjci (Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire) a été conduit à sa dernière demeure en présence du grand chancelier de l'ordre national, M. Yssouf Koné, représentant le chef de l'Etat, de nombreuses personnalités parmi lesquelles on comptait les ministres Ibrahim Sy Savané de la Communication, Sébastien Danon Djédjé de la Réconciliation nationale et Louis André Dacoury-Tabley, de la Solidarité nationale et des Victimes de guerre. Ainsi que les nombreux journalistes, amis et parents venus dire « adieu » à l'auteur de « Monoko-zohi », « Secret d'Etat », « La fille du silence », « La traversée du guerrier », et patron des titres « Notre temps » et « Le Jour ». Quand aux environs de 14 heures, arrive le moment de la séparation, personne ne peut contenir ses larmes. L'émotion est totale. De toutes parts, ce sont des pleurs. « Son fils », Franck Anderson Kouassi, est inconsolable. Ses amis Eugène Kacou, Séry Bailly, Ouraga Obou, Honorat de Yedagne… ont le visage grave. En revanche, Mawa Bailly, son épouse, qui a donné une partie d'elle-même pour sauver son mari, malgré la grande douleur, est restée digne. Point de larme, seules des prières pour le repos de l'âme de son compagnon, de sa moitié. Peu avant l'abbé Boniface Ziri, le vicaire général de la cathédrale d'Abidjan, a célébré la messe de requiem au « nom de la longue amitié qui le lie à Bailly » qui est, un ancien séminariste. Au cours de son homélie, l'homme de Dieu a réaffirmé le « caractère dérisoire de l'existence terrestre de l'homme et la nécessité pour lui d'être humble, comme l'a été son ami Jérôme ». Des oraisons funèbres ont été respectivement prononcées par M. Okou Gballou Jean, le président de la mutuelle de développement de Bayekou-Gbassi qui a longuement insisté sur les qualités morales de l'ancien élève de l'Ecole de journalisme de Lille (France). « Un homme de rigueur, de conviction et de décision » dira-t-il. Même son de cloche pour M. Dominique Mapri, le président du comité d'organisation et ami d'enfance qui a rappelé que Diégou Bailly était un passionné des métiers de la plume qu'il a choisit par vocation, même lorsqu'il était malade. « A certaines occasions et au risque de te contrarier, il fallait te dribbler pour ne pas que tu nous suives et te laisser te reposer » a-t-il révélé à l'endroit de celui que ses amis d'enfance ont surnommé « Ackewedi » un terme qui signifie en bété « l'homme en roc », en souvenir de l'appellation interne au sein de leur groupe de copains. S'exprimant au nom de ses frères et sœurs, Marie-Laure Zougbou, l'une des filles de l'ancien patron du « Jour », insiste sur les qualités morales qui faisaient de Diégou Bailly un bon père, avant d'exprmier son profond regret de le voir partir de façon prématurée. « Papa, tu pars aujourd'hui sans avoir conduit Cynthia, Mariam et plusieurs d'entre nous devant l'autel» s'est-elle effondrée. Notons qu'avant son inhumation, le président du Cnca a été promu à la dignité de Grand officier de l'ordre du mérite ivoirien par le grand chancelier.
Tapé Jean-Baptiste, correspondant régional