Comme à toutes les étapes du programme des obsèques, hier encore, les amis, collègues, parents et connaissances étaient aux cotés de la dépouille mortelle de Diégou Bailly. Exposée dès 8 h sur le parvis de l`église Saint Jean de Cocody. Tous voulaient à leur façon exprimer leur soutien à la famille éplorée. Ainsi, l`on a pu enregistrer au nombre des nombreuses personnes qui ont effectué le déplacement, des hommes politiques, des spécialistes des medias, des hommes de lettres, des étudiants et autres. "Nous ne sommes pas venus célébrer la mort, mais la vie. Car, le seigneur qui nous a précédés sur ce chemin a vaincu la mort. Et notre frère Jérôme qui nous a quittés a connu le Seigneur durant son pèlerinage ici bas", a noté le prêtre qui a célébré la messe. Pour l`homme de Dieu, les êtres chers à Diégou Bailly ne doivent pas se lamenter du retour "du fils vers le père". Mais plutôt méditer sur le testament laissé par le défunt au commun des mortels. C`est-à-dire la foi et la persévérance, mais aussi et surtout la solidarité et le don de soi. A la fin de la messe, la dépouille mortelle a été transférée à Bayekou Gbassi (sous-préfecture de Ouragahio), son village natal. Où ce samedi 14 février, après la messe de requiem et la décoration de la nation à titre posthume, Diégou Bailly sera conduit à sa dernière demeure sur la terre de ses ancêtres, au cimetière dudit village. Rappelons que Diégou Bailly, cet éminent journaliste-écrivain, président du Conseil national de la communication audiovisuelle, est décédé le 1er février à l`age de 57 ans. Il laisse derrière lui une veuve et quatre (4) orphelins.
Paterne Ougueye Yves
Paterne Ougueye Yves