“Je suis émue de voir tout ce qui se passe autour de papa. Au nom de la famille je dis merci au peuple de Côte d'Ivoire qui nous a toujours soutenus”, a déclaré Caroline Lougah, fille aînée du défunt artiste François Lougah, le vendredi 13 mars dernier, à l'hôtel Novotel, au Plateau. C'était à l'occasion d'une conférence de presse initiée conjointement par le Port autonome de San Pedro (PAS), la société de téléphonie mobile MTN et le Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA) pour annoncer l'inauguration officielle du mausolée François Lougah, le mercredi 18 mars 2009, à 10h, à Lakota.
Caroline Lougah a surtout adressé ses remerciements aux initiateurs de ce projet, notamment le PAS et son partenaire MTN, ainsi que le BURIDA, qui réhabilitent à travers cette "action citoyenne" la mémoire de son père.
Armand Gérard Obou, administrateur Provisoire du BURIDA, a félicité à son tour ces deux entreprises qui redonnent de l'espoir à la culture ivoirienne.
“Avant tout je voudrais préciser que le BURIDA n'a pas mis un centime dans la construction de ce mausolée. C'est entièrement l'œuvre du PAS et de son partenaire MTN que je voudrais remercier au nom de la grande famille des artistes et en particulier au nom de la famille Lougah. L'acte qu'ils posent s'inscrit dans la droite ligne de notre préoccupation qui est de redonner espoir aux artistes. Aujourd'hui, après la carte salaire, le centre de santé Joëlle C. et le décret portant réforme du BURIDA, il y a désormais des personnes de bonne volonté pour réhabiliter la mémoire des artistes”, a souligné Armand Gérard Obou.
Il a tenu à rassurer l'opinion que le conseil général de Lakota, présidé par M. Jean Claude Gnagra, a décidé d'assurer la maintenance du mausolée pour ne pas que François Lougah, affectueusement surnommé Papa National par ses fans, meure encore une fois.
L'Administrateur provisoire du BURIDA a, par ailleurs, décidé de mettre ses services juridiques à la disposition de Caroline Lougah en tant qu'ayant droit en vue de gérer tous les droits d'auteur de son père. Il a également annoncé que les meilleures œuvres de François Lougah seront rééditées et présentées au grand public dans le cadre d'une cérémonie qui se tiendra le 28 mars prochain au Palais de la culture de Treichville.
“C'est en novembre 2004 que mon directeur général, M. Désiré Dallo, a mûri le projet de réhabilitation de la tombe de François Lougah lors d'un voyage qu'il effectuait en passant par Lakota. Il a vu le déshonneur dans lequel vivait l'artiste émérite. C'est ainsi qu'il a décidé de faire quelque chose non pas seulement en sa mémoire mais pour la culture ivoirienne”, a rappelé Jean David N'Da, directeur de la Communication du PAS.
Acte prémonitoire, dirait-on, car comme l'a chanté François Lougah lui-même ("... tout seul sur un bâteau..."), c'est une entreprise qui gère les bâteaux qui a eu l'initiative de construire son mausolée qui a la forme d'un gouvernail.
Selon Koné Yoha, architecte de ce projet, c'est une œuvre inestimable qui rappellera chaque fois aux visiteurs le film de la vie du Papa National.
L'épouse du défunt artiste ainsi que Romain Yoro, chef de division juridique de MTN, ont pris part à cette cérémonie.
Serikpa Benson
Caroline Lougah a surtout adressé ses remerciements aux initiateurs de ce projet, notamment le PAS et son partenaire MTN, ainsi que le BURIDA, qui réhabilitent à travers cette "action citoyenne" la mémoire de son père.
Armand Gérard Obou, administrateur Provisoire du BURIDA, a félicité à son tour ces deux entreprises qui redonnent de l'espoir à la culture ivoirienne.
“Avant tout je voudrais préciser que le BURIDA n'a pas mis un centime dans la construction de ce mausolée. C'est entièrement l'œuvre du PAS et de son partenaire MTN que je voudrais remercier au nom de la grande famille des artistes et en particulier au nom de la famille Lougah. L'acte qu'ils posent s'inscrit dans la droite ligne de notre préoccupation qui est de redonner espoir aux artistes. Aujourd'hui, après la carte salaire, le centre de santé Joëlle C. et le décret portant réforme du BURIDA, il y a désormais des personnes de bonne volonté pour réhabiliter la mémoire des artistes”, a souligné Armand Gérard Obou.
Il a tenu à rassurer l'opinion que le conseil général de Lakota, présidé par M. Jean Claude Gnagra, a décidé d'assurer la maintenance du mausolée pour ne pas que François Lougah, affectueusement surnommé Papa National par ses fans, meure encore une fois.
L'Administrateur provisoire du BURIDA a, par ailleurs, décidé de mettre ses services juridiques à la disposition de Caroline Lougah en tant qu'ayant droit en vue de gérer tous les droits d'auteur de son père. Il a également annoncé que les meilleures œuvres de François Lougah seront rééditées et présentées au grand public dans le cadre d'une cérémonie qui se tiendra le 28 mars prochain au Palais de la culture de Treichville.
“C'est en novembre 2004 que mon directeur général, M. Désiré Dallo, a mûri le projet de réhabilitation de la tombe de François Lougah lors d'un voyage qu'il effectuait en passant par Lakota. Il a vu le déshonneur dans lequel vivait l'artiste émérite. C'est ainsi qu'il a décidé de faire quelque chose non pas seulement en sa mémoire mais pour la culture ivoirienne”, a rappelé Jean David N'Da, directeur de la Communication du PAS.
Acte prémonitoire, dirait-on, car comme l'a chanté François Lougah lui-même ("... tout seul sur un bâteau..."), c'est une entreprise qui gère les bâteaux qui a eu l'initiative de construire son mausolée qui a la forme d'un gouvernail.
Selon Koné Yoha, architecte de ce projet, c'est une œuvre inestimable qui rappellera chaque fois aux visiteurs le film de la vie du Papa National.
L'épouse du défunt artiste ainsi que Romain Yoro, chef de division juridique de MTN, ont pris part à cette cérémonie.
Serikpa Benson
