Les cours ont effectivement repris dans le District d’Abidjan et à l’intérieur du pays. A Abidjan, les grandes écoles se-condaires publiques ont retrouvé leur monde. Les enseignants des Lycées Sainte Marie, classique de Cocody, municipaux de Port-Bouët, de Yopougon et d’Adjamé ont affiché complet. Tous les professeurs étaient à leurs postes, du moins pour ceux qui avaient cours. De nombreux enseigants se sont retrouvés dans les salles des professeurs pour préparer les cours, et surtout pour remettre enfin les notes des élèves, confisquées depuis le début de l’année scolaire. Dans bon nombre d’établissements, l’on prépare également les cours de rattrapage ou le calcul des moyennes trimestrielles. Tous les établissements secondaires publics d’Abidjan sans exception ont fait le plein. Même décor à l’intérieur du pays, à l’instar d’Aboisso, où les élèves et les professeurs ont regagné les salles de classes et les laboratoires. Malheureusement, on a constaté de nombreuses absences au niveau des élèves. Beaucoup d’entre eux se sont rendus aux villages en attendant une issue heureuse à la situation. Des professeurs du lycée moderne d’Aboisso ont remis toutes les copies et procédé au calcul des moyennes du premier trimestre depuis hier lundi. Des sources jointes dans les autres villes de la DREN signalent que tout est rentré dans l’ordre. Des enseignants approchés se disent relativement satisfaits, tandis que d’autres pensent qu’ils n’ont pas reçu grand-chose. «Nous avons repris les cours comme l’a souhaité le président Gbagbo. Mais qu’on se penche rapidement sur le rétablissement de nos salaires suspendus,» a fait remarquer un professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT). Un autre de s’interroger : «Si notre pays n’est pas éligible sur la liste des PPTE, que va-t-il se passer ? Est-ce à dire que notre problème n’aura pas de solution ?»
De nombreux enseignants estiment qu’il faut continuer à dispenser les cours tout en faisant confiance au président de la République. Les premières personnes satisfaites de cette reprise des cours sont les élèves et leurs parents. A Aboisso, il y a eu plus de temps perdu, que dans les autres villes de la région. Une semaine supplémentaire de gâchis a été rajoutée au temps perdu par les élèves de la FESCI pour exiger les copies et les moyennes aux professeurs. On s’attelle à rendre toutes les copies et à calculer les moyennes du premier trimestre.
Sam K.D.
De nombreux enseignants estiment qu’il faut continuer à dispenser les cours tout en faisant confiance au président de la République. Les premières personnes satisfaites de cette reprise des cours sont les élèves et leurs parents. A Aboisso, il y a eu plus de temps perdu, que dans les autres villes de la région. Une semaine supplémentaire de gâchis a été rajoutée au temps perdu par les élèves de la FESCI pour exiger les copies et les moyennes aux professeurs. On s’attelle à rendre toutes les copies et à calculer les moyennes du premier trimestre.
Sam K.D.
