ABIDJAN - Cinq pays ouest-africains du bassin de la Volta vont se doter d`un projet d`introduction dans leurs eaux du tilapia du Nil, une espèce de grande qualité nutritive, en vue de créer les bases de l`autosuffisance alimentaire en poisson, a constaté un journaliste de l`AFP.
Des experts venus du Burkina, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Mali vont étudier pendant trois jours à Abidjan les risques sur l`environnement et la biodiversité de la gestion du tilapia du Nil (appelé communement carpe) dans le bassin de la volta.
"Nous voulons prendre des précautions avant d`en faire une activité de grande envergure", a déclaré à l`AFP le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati.
Selon lui, un projet tilapia pourrait multiplier par cinq la production de poissons dans le cadre d`une pisciculture.
L`Espagne finance à hauteur d`un million d`euros le projet tilapia mis en place par l`agence de l`ONU pour l`alimentation et l`agriculture (FAO).
Baptisé projet d`amélioration génétique du Tilapia du Nil dans le bassin de la Volta (TIVO), ce projet va durer trois ans.
"L`intérêt est économique et mettre à la disposition des éleveurs un matériel qui grandit plus vite pour avoir un produit plus intéressant sur le marché", a souligné de son côté Christopher Nugent, responsable du projet tilapia à la FAO.
L`aquaculture est devenue le secteur de production alimentaire dont la croissance est la plus rapide et représente 50% du poisson alimentaire dans le monde.
"L`Asie avec la Chine se taille la part de lion tandis que l`Afrique, malgré ses riches potentialités en matière d`aquaculture, peine encore à décoller", a déploré le ministre ivoirien.
Des experts venus du Burkina, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Mali vont étudier pendant trois jours à Abidjan les risques sur l`environnement et la biodiversité de la gestion du tilapia du Nil (appelé communement carpe) dans le bassin de la volta.
"Nous voulons prendre des précautions avant d`en faire une activité de grande envergure", a déclaré à l`AFP le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati.
Selon lui, un projet tilapia pourrait multiplier par cinq la production de poissons dans le cadre d`une pisciculture.
L`Espagne finance à hauteur d`un million d`euros le projet tilapia mis en place par l`agence de l`ONU pour l`alimentation et l`agriculture (FAO).
Baptisé projet d`amélioration génétique du Tilapia du Nil dans le bassin de la Volta (TIVO), ce projet va durer trois ans.
"L`intérêt est économique et mettre à la disposition des éleveurs un matériel qui grandit plus vite pour avoir un produit plus intéressant sur le marché", a souligné de son côté Christopher Nugent, responsable du projet tilapia à la FAO.
L`aquaculture est devenue le secteur de production alimentaire dont la croissance est la plus rapide et représente 50% du poisson alimentaire dans le monde.
"L`Asie avec la Chine se taille la part de lion tandis que l`Afrique, malgré ses riches potentialités en matière d`aquaculture, peine encore à décoller", a déploré le ministre ivoirien.