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Politique Publié le mardi 17 mars 2009 | Le Patriote

Le ministre Hamed Bakayoko aux populations de Guépahouo - “Si ça ne va pas chez vous, optez pour le changement avec ADO”

Parrain de l’investiture du COSTAV (comité de soutien Touré Aya Virginie pour la victoire d’ADO) dans le département d’Oumé. Le directeur central de campagne en charge des jeunes, Hamed Bakayoko, a lancé un message fort aux jeunes et à toute la population de Guépahouo vendredi dernier en présence d’un parterre de personnalités et non les moindre. «Optez pour le changement si ça ne pas chez vous. Assumez votre choix sans peur ni crainte avec ADO.»

(…) Notre pays a connu beaucoup de problèmes. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites. Il y a eu beaucoup de mensonges. Beaucoup de choses qui ont créé des malentendus. (…) Oui, nous sommes tous, des frères de Côte d’Ivoire. C’est ensemble que nous allons pouvoir bâtir notre pays dans la paix. Tous ceux qui vous disent autres choses, vous trompent, vous mentent. Aujourd’hui, on vous a promis des choses que vous n’avez pas vu venir. Cela fait des années, votre vie n’a pas changé. Il est temps de donner à la Côte d’Ivoire, sa capacité de développement qui permet à chaque enfant, de s’en sortir. Aujourd’hui, on a tous des problèmes. Manger est problème. Se soigner en est un autre. Aider les parents qui sont là est un problème. Est-ce là une affaire d’ethnie? Une affaire de religion ?
C’est une question de programme politique, de capacité, de compétence. Quel complexe à venir au RDR ? Le RDR c’est votre maison. Parce que, ce qui est important aujourd’hui, c’est comment on peut s’en sortir. C’est ce peut nous arranger. Aujourd’hui, tous ces jeunes dynamiques, puissants, qui ont la volonté, ils sont au chômage. Ils ont des difficultés. On ne fait que leur mentir, les tourner en rond. Il est temps d’arrêter pour qu’on vous propose quelque chose de concret. Vous-mêmes regardez votre situation. Les blaguer-tuer, c’est fini. Les débats sur le nationalisme, la région ou la religion sont dépassés. Que peux-tu faire pour moi ? Qu’as-tu fait pour moi ? Depuis que tu m’as promis, que m’as-tu donné ? C’est le vrai débat. Ce sont les vraies questions qu’il faudra se poser. Arrêtez de tourner autour du pot. Arrêtez de faire croire que les problèmes sont ailleurs. Notre pays, est un pays potentiellement riche. Ce pays jouit de ressources importantes. Il lui faut donc un gouvernement, un Président qui a la vision, la capacité de développer pour qu’on puisse partager équitablement les chiffres. En Côte d’Ivoire, quand les gens vous parlent de la gauche, de la droite, dites : « non, on a faim ». Le ventre est au milieu. Le ventre n’est pas à gauche, ni à droite. Le ventre est au milieu. Ça n’existe pas dans nos pays, la gauche, la droite. Les gens ont faim.
Aujourd’hui, on a une manifestation dans la salle, dans l’assistance y a tellement de gens qui ont des problèmes, qu’on ne peut pas résoudre. On va finir de parler, vous allez applaudir. Mais y a des gens, quand ils vont rentrer, ils ne savent même pas comment faire demain. Les vieux qui sont là, ils sont bien habillés, respectables. Mais Dieu seul sait, quels sont les problèmes qu’ils ont. Parce que, leurs enfants qu’ils ont mis à l’école, n’ont pas de travail, pour leur apporter quelque chose. Le pays a des problèmes. Celui qui vient ici, doit vous dire ce qu’il peut pour vous. Le Dr Alassane Ouattara a fait ses preuves. Quand il était au gouvernement, il a fait ce qu’il pouvait. Il a tellement bien fait qu’on l’a appelé dans le monde, pour aller aider des pays comme la Chine, la Corée du Sud. Il veut mettre ce savoir-faire au service de son pays. On crée de faux débats. Mettons-nous ensemble. Nous sommes tous des frères et des sœurs pour développer notre pays.
(…) Je dis aux chefs qui sont ici, que bientôt, la Côte d’Ivoire va changer. Bientôt la Côte d’Ivoire peut changer. Ayez le courage. Quand Houphouët, a commencé la politique, c’est dans le Nord, qu’il a eu le plus grand soutien. Ne regardez plus les affaires de religion, les affaires de région. C’est un faux débat. Aujourd’hui, voyez, qu’est-ce qui peut vous arranger. On a déjà vu ce que certains peuvent faire. Donc il faut donner la chance, à ceux qui ont déjà montré, leurs capacités à aider ce pays. La Côte d’Ivoire peut, très, très vite se développer. Vous savez, ici ce soir, on est au moins 2 à 3.000 personnes. On ne peut pas aider individuellement, les uns et les autres.
Dans l’ensemble des problèmes qu’il y a, la meilleure manière d’aider tout le monde, c’est de permettre que ce pays, ait des dirigeants qui conçoivent une politique globale qui permette un meilleur enrichissement du pays et une meilleure redistribution des richesses, pour que chacun en profite. Donc, c’est un message que je veux que vous passiez. Je veux que vous soyez courageux. Vous allez voir des gens qui vont vous torpiller, vous critiquer. Voilà, qu’est-ce que vous faites derrière celui-ci, celui-là ? Pourquoi vous êtes là-bas ? Venez avec vos frères. Ce n’est pas ça le débat politique. Celui qui parle comme ça, il n’a rien compris en politique. Il ne fait que retarder le pays. Voyez ce que vous-mêmes vous sentez. Est-ce que ça va ? Si ça ne va pas chez vous, alors, optez pour le changement. Si ça ne va chez vous, optez pour le changement. Si ça va chez vous, optez pour le maintien.
je me permettrai, de transmettre au président Alassane Ouattara, la vérité de la cérémonie, la qualité de l’accueil. La grande mobilisation que j’ai vue aussi aujourd’hui. Et vous verrez, il va inscrire Guépahouo dans ses priorités.
Je vais lui dire que la route que j’ai empruntée n’est pas digne de Guépahouo. Tel que je le connais, il va appeler son petit frère, le ministre Patrick Achi, ministre des Infrastructures Economiques pour que très rapidement, des efforts soient faits pour améliorer la route Oumé-Guépahouo. Il va l’inscrire dans son programme. Et je vous assure, le jour vous allez voir des engins commencer à gratter la route, ne vous posez pas de question. C’est que le « Brave-tchè» Alassane Ouattara, aura agi.
Mme la présidente, chers parents.
Aujourd’hui, c’est une prise de contact. Je voudrais saluer tous mes frères, toutes les mamans, tous les jeunes. Nous allons revenir ici. Nous allons revenir dans les meilleures conditions, pour passer plus de temps. Mais déjà, je veux vous encourager. Vous avez notre soutien. Vous êtes dans la bonne voie. N’ayez pas peur. On sait la force et le courage de votre peuple. On sait la force et le courage de vos populations. Assumez ce grand choix. Vous allez voir le grand bonheur. Votre fille est une des grandes patronnes, et elle est une des ministres du gouvernement d’Alassane Dramane Ouattara. Vous la soutenez, c’est important. Il faut qu’on montre aussi, aux autres là-bas, qu’elle n’est pas seule. Qu’elle est soutenue par ses petits frères, par ses sœurs. C’est votre fétiche. Vous devez la protéger. Parce que, déjà, elle a réussi dans un environnement qui est très difficile, à se frayer un chemin. A faire respecter avec brio, le flambeau de votre région au sein du parti et au sein de la politique nationale. Il faut l’accompagner. C’est votre fierté. Plus vous l’accompagner, mieux, elle sera au haut niveau, et mieux, elle pourra vous aider.
En tout cas, à ses côtés, je suis venu spécialement vous montrer, qu’elle n’est pas seule. Que je la soutiens, je la soutiendrai.
(…) Virginie, elle est Gagou comme vous. Elle est présidente de toutes les femmes. On vous ment. Même, ceux qui font croire ça, ils se trompent. Et bientôt, je sais que, bientôt, le président Ouattara, prendra des sanctions contre tous diviseurs. Quand à la veille des grandes échéances pour le dessein de notre pays, des gens trouvent des prétextes, à faire de petites palabres dans les régions, à diviser les cadres. Ça, vous allez voir de façon impitoyable, le président Ouattara, va agir. Il a dit qu’il ne peut plus accepter qu’on divise. Il faut rassembler, il faut rassembler. Parce que, rassemblé, le parti sera fort. Parce que rassemblés, les enfants de Côte d’Ivoire, auront la force de porter sa candidature, de porter la Côte d’Ivoire, de donner un grand destin.
(…) Je voudrais donc vous quitter avec ces paroles fortes d’amour. Que ces paroles fortes d’amour restent pour consolider les liens entre vous, les liens entre vous et celui que vous avez choisi, le président Alassane Dramane Ouattara au travers de votre fille.
Jacquelin Mintoh.
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