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Politique Publié le mardi 17 mars 2009 | Le Patriote

Construction d’une raffinerie à San Pedro - La grande imposture de Koré Moise

La refondation n’a pas encore fini avec les coups bas contre la Côte d’Ivoire. La gestion opaque du pétrole ivoirien par les tenants du pouvoir, vient de connaître un autre épisode avec le voyage initié depuis le 10 mars au Venezuela, par le pasteur et conseiller spirituel du grand chef. Au pays du président Hugo Chavez, Koré Moïse a négocié la signature d’une convention avec la société étatique de Caracas, Arevença, spécialisée dans la raffinerie et implantée dans des pays comme les Etats-Unis, le Japon. Agissant au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, le pasteur Koré a signé avec M François Alvares Gonzales, représentant la société Arevença, un contrat portant sur la somme de 7 milliards de dollars et est relative à la construction d’une raffinerie à San Pedro. Le problème qui se pose au niveau de cette transaction si importante est de savoir pourquoi est-ce le pasteur Koré Moïse qui agit au nom de la Côte d’Ivoire ? L’interrogation est d’autant plus réelle qu’au niveau de la hiérarchie administrative, il ne représente pratiquement rien. Il n’est que le conseiller spirituel de Laurent Gbagbo et n’est nullement apte à signer des conventions au nom de notre pays. A ce propos, des exemples foisonnent où ce sont des personnalités assez représentatives de la Côte d’ivoire qui ont engagé le destin des Ivoiriens dans la signature de contrats ou de conventions. Ainsi, lors du paraphe des actes pour la raffinerie de la paix à Vridi, les intérêts ivoiriens étaient défendus par le ministre Léon Emmanuel Monnet et le Directeur Général de la Petroci, Kassoum Fadiga. De même lors de la signature de la convention du minerai du Mont Nimba, où le ministre Monnet veillait sur les droits des Ivoiriens. On le voit aisément, ni au niveau constitutionnel, ni dans le droit, le pasteur Koré n’a autorité à agir au nom de la Côte d’Ivoire. De façon officielle, rien ne prouve que c’est Laurent Gbagbo qui l’a mandaté à opérer une telle initiative avec les autorités du Venezuela. A l’analyse, tout indique l’imposture du missionnaire et surtout le désordre qui existe dans le camp présidentiel, qui ne cesse de fonctionner comme dans la cour du roi Petaud, où chacun fait ce que bon lui semble, au mépris de la chaîne de commandement et de la hiérarchie administrative. La nébuleuse du pétrole n’a pas encore livré tous ses secrets.
Bakary Nimaga
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