La vaste campagne de ramassage des déchets solides, lancée jeudi dernier par le Chef de l’état, a commencé.
Les populations des communes de Koumassi et de Port-Bouët, ont assisté hier au démarrage proprement dit du vaste programme de salubrité publique lancé, jeudi dernier, par le Président de la République à Adjamé, au profit des 13 communes du district d’Abidjan. Les engins de la société Clean-BorCI ont effectivement entamé le ramassage des dépôts sauvages d’ordures dans ces deux communes. C’était surtout l’occasion pour les maires d’exhorter leurs administrés à s’impliquer pleinement dans cette opération, qui a pour eux valeur de défi. D’autant que, révèle Akossi Bendjo, maire du Plateau et coordonnateur des mairies du district, la réussite de l’opération leur offre des perspectives heureuses pour l’avenir auprès de la Banque mondiale, qui la finance à hauteur de 6 milliards de Fcfa. «Il faut l’engagement de tous, une mobilisation de chaque habitant ; mieux, une appropriation totale de l’opération par les uns et les autres», ont en substance demandé les maires N’Dohi Raymond, Akossi Bendjo, Hortense Aka Anghui et François Amichia aux populations concernées. De sorte à rehausser l’image de leurs cités respectives et partant celle des élus qu’ils sont et qui n’ont point apprécié que la gestion des ordures leur soit retirée. Eux qui, soutiennent-ils, savent mieux que quiconque apprécier les aspirations de leurs populations en la matière. Tous ont également souhaité que cet autre grand toilettage de la capitale économique amorce une rupture avec le passé. Autrement dit, qu’au-delà des 90 jours qu’il durera, la gestion des ordures ne soit plus une préoccupation majeure dans les quartiers. Que le changement des habitudes et comportements se traduise au niveau des ménages par le dépôt effectif des ordures collectées dans des poubelles et des bacs, et non à même le sol, pour en faciliter ainsi le ramassage. Que l’on s’abstienne de jeter, ici et là, les emballages plastiques et autres déchets sur son passage… Tous ces comportements attendus par les maires constituent aussi «l’une des raisons ayant motivé le financement de l’opération ville propre par la Banque mondiale», indique Dimba Pierre, coordonnateur du programme d’urgence des infrastructures urbaines, dont ce projet de salubrité est une composante essentielle. La mairie de Koumassi a, pour ce faire, pris des dispositions particulières au niveau de son service en charge de l’environnement, afin qu’au terme de l’opération, les acquis obtenus par le comité local de suivi, soient pérennisés. Kouadio Gnahoré, directeur de Clean Bor-Ci, l’un des quatre opérateurs retenus par la Banque mondiale, pour l’enlèvement des ordures à Koumassi et à Port Bouët…, s’est dit «armé», pour mener à bien la mission. «Nous avons obtenu des moyens additionnels à cet effet. Car, nous n’entendons pas abandonner le ramassage quotidien des ordures, qui se fera en même temps que celui des dépotoirs sauvages»
Par ailleurs, une action de rénovation des canalisations de la Sodeci sera menée dans ces communes, en même temps que l’opération ville propre.
Moussa Touré
Les populations des communes de Koumassi et de Port-Bouët, ont assisté hier au démarrage proprement dit du vaste programme de salubrité publique lancé, jeudi dernier, par le Président de la République à Adjamé, au profit des 13 communes du district d’Abidjan. Les engins de la société Clean-BorCI ont effectivement entamé le ramassage des dépôts sauvages d’ordures dans ces deux communes. C’était surtout l’occasion pour les maires d’exhorter leurs administrés à s’impliquer pleinement dans cette opération, qui a pour eux valeur de défi. D’autant que, révèle Akossi Bendjo, maire du Plateau et coordonnateur des mairies du district, la réussite de l’opération leur offre des perspectives heureuses pour l’avenir auprès de la Banque mondiale, qui la finance à hauteur de 6 milliards de Fcfa. «Il faut l’engagement de tous, une mobilisation de chaque habitant ; mieux, une appropriation totale de l’opération par les uns et les autres», ont en substance demandé les maires N’Dohi Raymond, Akossi Bendjo, Hortense Aka Anghui et François Amichia aux populations concernées. De sorte à rehausser l’image de leurs cités respectives et partant celle des élus qu’ils sont et qui n’ont point apprécié que la gestion des ordures leur soit retirée. Eux qui, soutiennent-ils, savent mieux que quiconque apprécier les aspirations de leurs populations en la matière. Tous ont également souhaité que cet autre grand toilettage de la capitale économique amorce une rupture avec le passé. Autrement dit, qu’au-delà des 90 jours qu’il durera, la gestion des ordures ne soit plus une préoccupation majeure dans les quartiers. Que le changement des habitudes et comportements se traduise au niveau des ménages par le dépôt effectif des ordures collectées dans des poubelles et des bacs, et non à même le sol, pour en faciliter ainsi le ramassage. Que l’on s’abstienne de jeter, ici et là, les emballages plastiques et autres déchets sur son passage… Tous ces comportements attendus par les maires constituent aussi «l’une des raisons ayant motivé le financement de l’opération ville propre par la Banque mondiale», indique Dimba Pierre, coordonnateur du programme d’urgence des infrastructures urbaines, dont ce projet de salubrité est une composante essentielle. La mairie de Koumassi a, pour ce faire, pris des dispositions particulières au niveau de son service en charge de l’environnement, afin qu’au terme de l’opération, les acquis obtenus par le comité local de suivi, soient pérennisés. Kouadio Gnahoré, directeur de Clean Bor-Ci, l’un des quatre opérateurs retenus par la Banque mondiale, pour l’enlèvement des ordures à Koumassi et à Port Bouët…, s’est dit «armé», pour mener à bien la mission. «Nous avons obtenu des moyens additionnels à cet effet. Car, nous n’entendons pas abandonner le ramassage quotidien des ordures, qui se fera en même temps que celui des dépotoirs sauvages»
Par ailleurs, une action de rénovation des canalisations de la Sodeci sera menée dans ces communes, en même temps que l’opération ville propre.
Moussa Touré