Trois champs majeurs de ses travaux de recherches seront explorés pour honorer l’éminent chercheur. A compter du 26 mars prochain, des journées- hommages à Georges Niangoran Bouah et à sa science, "la Drumologie" seront organisées par la Fondation qui porte le nom de l’illustre disparu, sous l’égide de l’UNESCO. L’information a été donnée hier, au sein de la Fondation à Cocody Riviéra, par le truchement d’un point de presse co- animé par Professeur Urbain Amoa, Directeur de la Formation au sein de la Fondation et Dr Bini Kouakou, Secrétaire exécutif de l’institution. Le premier axe au menu, pour dévoiler les travaux de recherche de l’homme au grand public, d’après Urbain Amoa est "la Drumologie ", « science qui stipule que le tambour parleur est un livre sonore sacré». Le second champ à explorer porte sur "les Poids à peser l’Or" que l’érudit a étudiés. « L’Or, cette pierre précieuse et sacrée est le signe de la majesté et de richesse », a poursuivi Pr Amoa. Les recherches et les études sur ces instruments de mesure, en les mettant en rapport avec l’Or, selon les dires du conférencier, est un appel à la précaution et la mesure dans l’utilisation du "noble métal". Le troisième champ, lui, a trait aux "Trésors de la Marahoué". Ces pierres de Gohitafla (Centre ouest de la Côte d’Ivoire), objet de recherches de la part de Niangoran Bouah. Un circuit touristique partira d’Abidjan à Moosou, en passant par Bassam à la découverte de "la case savante" abritant des résultats de ses recherches, "la Place des Rois" et le lieu de sépulture de l’illustre disparu. Les échanges- témoignages avec Thérèse son épouse seront également prévues, histoire de raconter l’Homme. Une délégation se rendra, par la suite, au siège de l’UNESCO à Paris. Cette institution qui honore le père de la Drumologie (1935-2002) au même titre que Joseph Ki Zerbo du Burkina Faso. En tout cas, la reconnaissance des icônes. Il faut y passer.
Jean- Antoine Doudou
Jean- Antoine Doudou