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Art et Culture Publié le mercredi 18 mars 2009 | L’intelligent d’Abidjan

50 ans de carrière de Georges Niangoran-Bouah - Un hommage entre Abidjan et Paris

Dans un catalogue édité en 2008 par l’Unesco, figure la biographie de deux Africains, l’Ivoirien Georges Niangoran-Bouah et le Burkinabè Ki Zerbo, célébrés par l’Organisation des Nations Unies, pour l’année 2008-2009. Une lecture du courrier de l’Unesco qui définit les critères de sélections des personnes célébrées – « personnalité d’envergure mondiale » – a été faite par l’Ethno-drummologue, Dr Bini Kouakou, Maître assistant à l’Université de Bouaké. A Abidjan, sous l’initiative de la Fondation GNB, l’hommage rendu au Professeur Niangoran-Bouah débutera le 26 mars – jour anniversaire (7è) du décès survenu en 2002. L’hommage souhaité être un « anniversaire national » s’étendra sur 5 mois, a annoncé hier mardi 17 mars 2009 à la Fondation GNB son directeur Amoa Urbain. Dans le sens donc d’œuvrer à la planification d’une stratégie de célébration des productions scientifiques du chercheur Niangoran-Bouah, la Fondation du nom de Georges Niangoran-Bouah, dirigée par le Professeur Amoa Urbain, prévoit à partir du 26 mars, à Abidjan, un circuit touristique intégré (Bibliothèque, la Fondation GNB, les cases symboles, la case symbole de Moossou, lieu de sépulture du Professeur). Pour permettre à la jeunesse de connaître le « chercheur dynamique » qui a « découvert et lancé des pistes » et permis, explique Amoa Urbain, aux générations passées, montantes et à venir « de se féliciter d’avoir été et d’être fier de son Etre pour construire demain ». Construire demain, fait savoir le directeur de la Fondation GNB, c’est aussi « être reconnu et célébré par les siens ». Ainsi, Amoa Urbain chapeaute le 7è anniversaire du thème « Georges Niangoran-Bouah, entre la recherche et l’humaniste ». Le clou de la célébration sera l’hommage rendu à l’Unesco, en France, d’octobre à novembre 2009 pour marquer le 50è anniversaire de sa carrière intellectuelle. Le décor dans la cour verdoyante de la Fondation sise à la Riviéra II sera transformé, pour l’occasion, avec installation de cases symboles. Le sens pour les cases est la mise en évidence des trois « vastes » champs d’investigation du travail du Professeur Niangoran-Bouah. Travail basé (champ 1) sur la « drummologie) qui stipule que le tambour parleur est un livre sacré dont connaître les secrets est une richesse, les poids à peser l’or (champ 2) – un bien précieux et les trésors du Marahoué, symboles de l’eau mais aussi les richesses archéologiques.

Koné Saydoo
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