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Société Publié le mercredi 18 mars 2009 | Le Nouveau Navire

Ecole primaire privée - Grève annoncée : Les syndicats doivent mettre balle à terre

Après une grève dans le primaire public, une autre dans le secondaire public ainsi que dans le secondaire privé, lesquelles grèves ont fragilisé tout le secteur de l’éducation, une autre se prépare. En effet, les syndicats de l’enseignement privé qui défendent aussi les intérêts de l’école primaire privée de Côte d’Ivoire se sentent marginalisés depuis le début des négociations concernant l’école ivoirienne jusqu’à la rencontre avec le chef de l’Etat le vendredi 13 mars 2009. Ils veulent bénéficier des retombées positives des luttes des syndicats. Pour se faire entendre, ils envisagent une grève suivie d’un sit-in devant quelques institutions du pays. Au moment où l’accalmie s’installe progressivement dans l’école ivoirienne, cette grève est-elle la bienvenue ? Plus d’une personne répondront à par la négative. Car les écoles primaires privées autorisées sont affiliées au même ministère que celui du public mais ne sont pas gérées de la même manière. Les enseignants du public sont au compte de l’Etat ivoirien qui leur verse un salaire. Ceux de l’enseignement privé ont pour responsables directs leurs fondateurs. Cette grève projetée s’avère donc inutile et pourrait pénaliser les parents d’élèves qui déboursent des sommes élevées pour scolariser leurs enfants dans le primaire privé. Les syndicalistes soucieux du bien-être des enseignants du privé généralement réduits à l’esclavage par des fondateurs sans cœur, devraient mettre beaucoup d’eau dans leur vin pour l’intérêt supérieur de l’école ivoirienne. Une grève pourrait occasionner d’autres arrestations, bastonnades et emprisonnements d’enseignants comme ce fut le cas il y a seulement quelques jours. ‘’L’argent étant le nerf de la guerre’’, les enseignants du primaire privé souhaitant des conditions de vie meilleures se doivent de négocier des rencontres à eux, auprès des gouvernants pour poser leurs problèmes déjà sus de tous. Et les autorités dans la quête de l’excellence au niveau de l’éducation nationale et de la formation de base prêteront sans doute une oreille attentive à leurs préoccupations.

Samuel Amani
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