Désormais, l’Etat ivoirien compte sur la faveur faite à certains pays pauvres très endettés (PPTE) le 27 mars 2009 pour tenir les nombreuses promesses faites aux enseignants, aux médecins et à bien d’autres corporations. Après avoir rusé avec ces fonctionnaires durant de longs mois, les gouvernants les orientent vers les PPTE. Apparemment, ils vendent la peau de l’ours avant de l’avoir tué. L’initiative PPTE consistant à examiner la situation de chaque pays avant son éligibilité ou non, la Côte d’Ivoire peut bénéficier de l’allègement de sa dette comme échouer à cet examen. En cas d’échec, les fonctionnaires grévistes ramollis par la belle promesse de l’Etat ne vont-ils pas paralyser les écoles, les hôpitaux comme ce fut le cas les semaines écoulées ? L’Etat ne va-t-il pas brandir son bâton habituel pour mettre l’environnement social en ébullition ?
Par Samuel Amani
Par Samuel Amani