Les activités du Programme d’ajustement et d’investissements dans le secteur des transports en Côte d’Ivoire sur financement de la Banque mondiale reprennent après une période de 51 mois de suspension.
Le réseau routier ivoirien est dans un état de dégradation avancée. Cette situation a pour conséquences, entre autres, les difficultés d’accès aux zones de production agricole, les problèmes de mobilité des opérateurs économiques, la dégradation des matériels roulants. Ce qui remet en cause la compétitivité de l’économie nationale fortement menacée par la concurrence sous-régionale. Selon le ministre des Infrastructures économiques, en tenant compte de la longue léthargie qu’a connue le pays dans le domaine de l’entretien de nos routes, il faut annuellement presque 80 milliards de Fcfa pour se remettre à niveau. Une requête irréaliste dans le contexte actuel, dans la mesure où les sommes mises à la disposition du Fonds d’entretien routier (Fer) sont seulement de 10 milliards Fcfa. Mais pour Patrick Achi, il y a bien raison d’espérer. Depuis le 15 septembre dernier, le gouvernement a obtenu le réengagement de la Banque mondiale dans le Programme d’ajustement et d’investissements dans le secteur transports en Côte d’Ivoire (CI-Past) mis en veilleuse le 15 juin 2004. En effet, l’institution financière internationale avait dû suspendre ses décaissements en faveur du projet en raison notamment de l’incapacité des autorités ivoiriennes à honorer les engagements pris vis-à-vis de la banque. A la signature de l’accord en novembre 1998, la ligne de crédit s’élevait à 110 milliards Fcfa. Les sommes décaissées ont permis de financer certaines activités opérationnelles dont la construction de ponts, la réparation de chaussées, la réhabilitation de voies. Des réformes institutionnelles ont également été réalisées à travers la création de plusieurs structures comme l’Ageroute, la Sonatt, la Sodexam etc. Même si les objectifs initiaux de développement ne changent pas, il reste que le projet a été restructuré autour de deux composantes. D’abord, l’entretien, la réfection et la construction des routes puis les transports routiers en l’occurrence la sécurité routière. Selon le coordonnateur, Laurent Gnalin, il s’agit plus spécifiquement de traiter durablement des points critiques sur l’ensemble du réseau routier et de contribuer à l’amélioration de la sécurité routière. Par ailleurs, dit-il, le projet restructuré va être financé à partir du solde de crédit disponible avant la réactivation soit 12 milliards Fcfa. A la clôture du projet prévu le 31 août 2010, plus de 50 ouvrages seront construits.
Lanciné Bakayoko
Le réseau routier ivoirien est dans un état de dégradation avancée. Cette situation a pour conséquences, entre autres, les difficultés d’accès aux zones de production agricole, les problèmes de mobilité des opérateurs économiques, la dégradation des matériels roulants. Ce qui remet en cause la compétitivité de l’économie nationale fortement menacée par la concurrence sous-régionale. Selon le ministre des Infrastructures économiques, en tenant compte de la longue léthargie qu’a connue le pays dans le domaine de l’entretien de nos routes, il faut annuellement presque 80 milliards de Fcfa pour se remettre à niveau. Une requête irréaliste dans le contexte actuel, dans la mesure où les sommes mises à la disposition du Fonds d’entretien routier (Fer) sont seulement de 10 milliards Fcfa. Mais pour Patrick Achi, il y a bien raison d’espérer. Depuis le 15 septembre dernier, le gouvernement a obtenu le réengagement de la Banque mondiale dans le Programme d’ajustement et d’investissements dans le secteur transports en Côte d’Ivoire (CI-Past) mis en veilleuse le 15 juin 2004. En effet, l’institution financière internationale avait dû suspendre ses décaissements en faveur du projet en raison notamment de l’incapacité des autorités ivoiriennes à honorer les engagements pris vis-à-vis de la banque. A la signature de l’accord en novembre 1998, la ligne de crédit s’élevait à 110 milliards Fcfa. Les sommes décaissées ont permis de financer certaines activités opérationnelles dont la construction de ponts, la réparation de chaussées, la réhabilitation de voies. Des réformes institutionnelles ont également été réalisées à travers la création de plusieurs structures comme l’Ageroute, la Sonatt, la Sodexam etc. Même si les objectifs initiaux de développement ne changent pas, il reste que le projet a été restructuré autour de deux composantes. D’abord, l’entretien, la réfection et la construction des routes puis les transports routiers en l’occurrence la sécurité routière. Selon le coordonnateur, Laurent Gnalin, il s’agit plus spécifiquement de traiter durablement des points critiques sur l’ensemble du réseau routier et de contribuer à l’amélioration de la sécurité routière. Par ailleurs, dit-il, le projet restructuré va être financé à partir du solde de crédit disponible avant la réactivation soit 12 milliards Fcfa. A la clôture du projet prévu le 31 août 2010, plus de 50 ouvrages seront construits.
Lanciné Bakayoko