«Nous avons fait un petit tour d’horizon de la sortie de crise. Nous avons fait le point, les choses avancent. Je vais convoquer pour lundi prochain, à 16h, à la Présidence, une réunion avec tous les acteurs qui participent à l’application de l’Accord complémentaire IV de Ouagadougou, tous les officiers de tous les corps pour faire un chronogramme d’application dudit accord. On a édicté l’Accord complémentaire IV, il ne reste plus que l’application. Je vais donner un coup de fouet à l’application de l’accord». Telle est la déclaration faite, hier, à la base aérienne d’Abidjan, par le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de retour de Ouagadougou. Les sujets liés à la sortie de crise et à la coopération bilatérale ont justifié, a-t-il expliqué, sa présence dans la capitale burkinabé deux jours avant la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement qui a eu lieu mardi. Le Gruman présidentiel qui les a transportés sa délégation et lui a atterri à 15h40.
Sur le plan bilatéral, le Président Gbagbo a rappelé la décision prise avec son homologue du Faso de se retrouver très bientôt en Côte d’Ivoire, pour donner un contenu réel au traité de paix signé l’année dernière. «D’ici juin, nous allons faire une réunion du Conseil des ministres des deux Etats. Une réunion mixte des deux gouvernements, à Yamoussoukro, pour faire le point de nos problèmes communs. Il fallait donc qu’on prépare l’ordre du jour». Cette réunion sera «une fête populaire» sans négliger pour autant le travail. Autre sommet inscrit à l’agenda du président ivoirien, la réunion du Conseil de l’Entente qui se tiendra finalement en avril.
Quant à l’Uemoa, il a affirmé qu’il s’agissait tout simplement d’une «réunion classique», marquée par l’élection d’u nouveau président, Amadou Toumani Touré du Mali.
A l’accueil, au bas de l’échelle de coupée, le président du Conseil constitutionnel, Yanon Yapo, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré. La hiérarchie des Forces de défense et de sécurité a également effectué le déplacement, le chef d’état-major des Fanci, le général de division Philippe Mangou et ses collaborateurs, le chef d’état-major particulier du Président de la République, le général de division Touvoly Bi Zogbo, les généraux Tiapé Kassaraté, Aka, Bredou M’Bia.
Paulin N. Zobo
Sur le plan bilatéral, le Président Gbagbo a rappelé la décision prise avec son homologue du Faso de se retrouver très bientôt en Côte d’Ivoire, pour donner un contenu réel au traité de paix signé l’année dernière. «D’ici juin, nous allons faire une réunion du Conseil des ministres des deux Etats. Une réunion mixte des deux gouvernements, à Yamoussoukro, pour faire le point de nos problèmes communs. Il fallait donc qu’on prépare l’ordre du jour». Cette réunion sera «une fête populaire» sans négliger pour autant le travail. Autre sommet inscrit à l’agenda du président ivoirien, la réunion du Conseil de l’Entente qui se tiendra finalement en avril.
Quant à l’Uemoa, il a affirmé qu’il s’agissait tout simplement d’une «réunion classique», marquée par l’élection d’u nouveau président, Amadou Toumani Touré du Mali.
A l’accueil, au bas de l’échelle de coupée, le président du Conseil constitutionnel, Yanon Yapo, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré. La hiérarchie des Forces de défense et de sécurité a également effectué le déplacement, le chef d’état-major des Fanci, le général de division Philippe Mangou et ses collaborateurs, le chef d’état-major particulier du Président de la République, le général de division Touvoly Bi Zogbo, les généraux Tiapé Kassaraté, Aka, Bredou M’Bia.
Paulin N. Zobo
