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Politique Publié le jeudi 19 mars 2009 | Le Temps

Les points à débattre

Pourquoi le Chef suprême des armées de Côte d'Ivoire décide-t-il de rencontrer maintenant l'ensemble de ses troupes juste après son séjour à Ouagadpougou ? La réponse à cette interrogation se trouve dans certains points du 4e accord complémentaire de Ouagadogou, notamment au titre II de Sécurité. Qui règle définitivement les questions militaires. Il s'agit notamment de la question des grades des militaires des Fafn ayant appartenu aux Forces de Défense et de Sécurité (Fds). Une question qui ne devrait plus se poser si l'on s'en tient aux nombreux privilèges que leur accorde ledit accord. Qui dit, en effet, que "les deux officiers généraux des Fn seront nommés dans le grade de général de Brigade par décret présidentiel. Les officiers, sous-officiers ou militaires de rang à la retraite, au moment du déclenchement de la crise, garderont le bénéfice des pensions de retraite, sous réserve de la production des documents nécessaires. Ceux atteints par la limite d'âge de leur grade depuis le début de la crise jusqu'à ce jour, feront valoir leur droit à la retraite, après harmonisation de leurs grades. Ceux ayant appartenu aux Fds encore en activité, bénéficieront de la reconstitution de leur carrière sur la base du principe d'harmonisation des grades. Avec le paiement du rappel de leurs soldes et réintégrés dans la Nouvelle Armée nationale. Certains qui le souhaitent pourront faire valoir leur droit à la retraite ou être admis dans d'autres corps de l'Etat. D'autres militaires Fn promus officiers conserveront leurs grades à Titre opérationnel (To). Les militaires recrutés au titre de la classe 2001/1A pour être formés et intégrés dans l'Armée se trouvant dans les rangs des Fafn seront, eux, engagés dans la nouvelle Armée Nationale". Autant d'efforts consentis par l'Etat qui n'a encore rien reçu en retour. Alors que Ouaga IV recommande l'identification et le profilage des ex-combattants ayant déposé les armes et leur regroupement dans les camps militaires de Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla, à raison d'un camp par ville. Avant la transmission de leur liste définitive au Facilitateur. Il est aussi demandé aux Fn de soumettre ensuite au Gouvernement une liste de 5000 ex-combattants aptes, en vue de leur intégration dans la Nouvelle armée, après décisions appropriées. Mieux, les Com-zones occupent encore les postes du corps préfectoral. C'est certainement de cela qu'il sera question le lundi prochain entre le Chef suprême des Armées et les officiers Fds et Fafn.

Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
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