Le mausolée de François Lougah a été inauguré le mercredi dernier à Lakota, dans une ambiance de fête.
Lakota, matinée déjà grillée par un soleil de plomb bravé presque par un monde fort. Des jeunes, sûrement des lycéens, visiblement heureux, regardent les artistes en provenance d'Abidjan, descendre du car. "Eh voilà, Docteur Boris ", s'écrient des jeunes filles. Le spectacle a déjà commencé pour eux. Et l'arrivée de chaque artiste est déjà un spectacle, à côté, sur le site devant abriter la cérémonie d'inauguration du mausolée de François Lougah, il n'y a déjà plus de places. Toutes les bâches dressées pour la circonstance sont occupées. Et le monde continue d'affluer. L'arrivée de chaque artiste provoque des cris de joie. Bailly Spinto, tout de blanc vêtu, Antoinette Konan et Billy Billy provoquent des cris de joie. Aïcha Koné sanglée dans un ensemble basin, est longuement applaudie. Au même moment, on s'étonne, on est même heureux de voir John Yalley en personne. "Voilà Yalley qui est assis là-bas " entend-t-on régulièrement dans la foule. "Ils n'ont pas l'habitude de ces événements. Ce n'est pas à tout moment qu'ils ont l'occasion de voir ces stars." Précise un jeune animateur à la barbe de Moudjahidine.
“Après Lougah, Djédjé”
Evidemment, dans une telle situation, les forces de l'ordre sont toujours débordées. Les policiers et les gendarmes déployés ont du mal à canaliser la foule. Chacun veut voir de plus près les artistes, mais surtout le mausolée, un véritable chef-d'œuvre. Un travail réalisé par l'architecte Koné Yobha et situé à un carrefour très passant. Le monument tout en marbre, surmonté du portrait de François Lougah, ne laisse personne indifférent. Par sa dimension architecturale. " C'est un honneur pour les artistes. Ça fait honneur de voir qu'un des nôtres vient d'être honoré". Se satisfait Bailly Spinto après avoir interprété un titre de Lougah. Reine Pélagie ne dit pas le contraire après un tour tiré dans le répertoire du "Papa National". Il n'y avait donc pas de places pour la douleur. C'est un jour de fête. Pour célébrer la réhabilitation de toute une corporation. Le maire et le président du Conseil général peuvent donc afficher bonne mine. D'ailleurs, le Conseil général s'est proposé pour assurer la maintenance du monument. "Lougah vient d'être recentré dignement". Se réjouit de ce fait, Armand d'Obou, l'administrateur provisoire du Burida. Avant d'annoncer que 48 heures avant cette cérémonie, une structure s'est engagée à réhabiliter la tombe d'Ernesto Djédjé perdue dans son village de Tahiraguhé. Une nouvelle bien accueillie par la foule et le ministre Komoé Kouadio qui représentait le chef de l'Etat. Mtn, l'un des partenaires de ce projet s'est pour sa part, engagé à aller plus loin dans la construction de l'édifice. Pour le port autonome de San Pedro, ce mausolée transcende les clivages ethno-réligieux. "Lougah est désormais au panthéon des immortels. Son œuvre fait partie du patrimoine culturel du département". Explique Désiré Dallo, le patron de la structure portuaire. Mais le ministre de la culture, Komoé Kouadio, lui, voit plutôt le monument à l'échelle nationale. Il a annoncé la possibilité de ranger le mausolée au rang de sites et monuments nationaux classés.
Guéhi Brence
Envoyé spécial à Lakota
Lakota, matinée déjà grillée par un soleil de plomb bravé presque par un monde fort. Des jeunes, sûrement des lycéens, visiblement heureux, regardent les artistes en provenance d'Abidjan, descendre du car. "Eh voilà, Docteur Boris ", s'écrient des jeunes filles. Le spectacle a déjà commencé pour eux. Et l'arrivée de chaque artiste est déjà un spectacle, à côté, sur le site devant abriter la cérémonie d'inauguration du mausolée de François Lougah, il n'y a déjà plus de places. Toutes les bâches dressées pour la circonstance sont occupées. Et le monde continue d'affluer. L'arrivée de chaque artiste provoque des cris de joie. Bailly Spinto, tout de blanc vêtu, Antoinette Konan et Billy Billy provoquent des cris de joie. Aïcha Koné sanglée dans un ensemble basin, est longuement applaudie. Au même moment, on s'étonne, on est même heureux de voir John Yalley en personne. "Voilà Yalley qui est assis là-bas " entend-t-on régulièrement dans la foule. "Ils n'ont pas l'habitude de ces événements. Ce n'est pas à tout moment qu'ils ont l'occasion de voir ces stars." Précise un jeune animateur à la barbe de Moudjahidine.
“Après Lougah, Djédjé”
Evidemment, dans une telle situation, les forces de l'ordre sont toujours débordées. Les policiers et les gendarmes déployés ont du mal à canaliser la foule. Chacun veut voir de plus près les artistes, mais surtout le mausolée, un véritable chef-d'œuvre. Un travail réalisé par l'architecte Koné Yobha et situé à un carrefour très passant. Le monument tout en marbre, surmonté du portrait de François Lougah, ne laisse personne indifférent. Par sa dimension architecturale. " C'est un honneur pour les artistes. Ça fait honneur de voir qu'un des nôtres vient d'être honoré". Se satisfait Bailly Spinto après avoir interprété un titre de Lougah. Reine Pélagie ne dit pas le contraire après un tour tiré dans le répertoire du "Papa National". Il n'y avait donc pas de places pour la douleur. C'est un jour de fête. Pour célébrer la réhabilitation de toute une corporation. Le maire et le président du Conseil général peuvent donc afficher bonne mine. D'ailleurs, le Conseil général s'est proposé pour assurer la maintenance du monument. "Lougah vient d'être recentré dignement". Se réjouit de ce fait, Armand d'Obou, l'administrateur provisoire du Burida. Avant d'annoncer que 48 heures avant cette cérémonie, une structure s'est engagée à réhabiliter la tombe d'Ernesto Djédjé perdue dans son village de Tahiraguhé. Une nouvelle bien accueillie par la foule et le ministre Komoé Kouadio qui représentait le chef de l'Etat. Mtn, l'un des partenaires de ce projet s'est pour sa part, engagé à aller plus loin dans la construction de l'édifice. Pour le port autonome de San Pedro, ce mausolée transcende les clivages ethno-réligieux. "Lougah est désormais au panthéon des immortels. Son œuvre fait partie du patrimoine culturel du département". Explique Désiré Dallo, le patron de la structure portuaire. Mais le ministre de la culture, Komoé Kouadio, lui, voit plutôt le monument à l'échelle nationale. Il a annoncé la possibilité de ranger le mausolée au rang de sites et monuments nationaux classés.
Guéhi Brence
Envoyé spécial à Lakota