L’agence ivoirienne de coopération francophone (AICF) et le Ministère de la Culture et de la Francophonie (MCF) ont procédé hier jeudi 19 mars 2009, à Abidjan, à l’ouverture de la célébration de la journée internationale de la Francophonie. Avant la célébration solennelle des présentes assises, prévue ce jour même, 20 mars 2009 au Conseil économique et social, cette cérémonie d’ouverture a vu la participation de plusieurs autorités ivoiriennes, de fonctionnaires internationaux et de la conseillère spéciale d’Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Mme Christiane de Souches.
Si la Francophonie présente étymologiquement des similitudes avec la langue française, elle représente pour les inconditionnels, en l’occurrence, le ministre Augustin Komoé, bien plus que le partage de la langue française. Selon l’actuel ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, le terme Francophonie est souvent mal perçu si bien que l’on en oublie les dimensions universelles. La Francophonie, a-t-il notifié lors de la cérémonie d’ouverture des célébrations des « journées de la Francophonie 2009 » à l’auditorium du Conseil économique et social, renferme de toute évidence une dimension culturelle qui fait la promotion de la langue française, que se partage 70 pays dans le monde. Le ministre a tenu par ailleurs à rappeler qu’en dehors de ce volet purement linguistique, la Francophonie -après le Sommet de Hanoi (1997) auquel ont pris part les Chefs d’Etats et de Gouvernements des pays ayant le français en partage- est devenue non seulement une organisation internationale à part entière, mais aussi une organisation à compétence politique globale. Et ce, à travers des actions en faveur de la paix, de la promotion de la démocratie, de la protection des droits de l’Homme et dans sa phase préventive des conflits et sécurité humaine. C’est entre autres ce caractère particulier qui a prédisposé l’Aicf et le MCF, avec l’exemple de la Côte d’Ivoire qui aborde une sortie de crise des moins faciles, de choisir pour les « journées internationales de la francophonie 2009 » qui débuteront solennellement aujourd’hui, le thème : « La contribution de la Francophonie à la paix dans le monde et en Côte d’Ivoire ». Pour cette année, sans écarter la dimension linguistique, c’est l’autre dimension politique de la francophonie qui sera mise en valeur dans toutes les activités prévues. La cérémonie d’ouverture en a donné un aperçu en associant à ces journées les acteurs de la scène politique ivoirienne, bien représentés. Dont le ministre Youssouf Bakayoko des Affaires étrangères représentant le Premier Ministre Guillaume Soro et le Professeur Voho Sahi, Conseiller spécial du Président de la République SEM. Laurent Gbagbo. Une exposition à la salle des pas perdus du CES et un panel ont meublé cette journée d’ouverture. Les vrais débats en ce qui concerne la Côte d’Ivoire reprendront ce matin encore. Tandis que la célébration officielle à l’échelle internationale se déroulera ce 20 mars 2009 à Beyrouth (Liban), qui accueillera les VIèmes Jeux de la Francophonie à l'automne 2009.
Jocelyne BALLOT
Si la Francophonie présente étymologiquement des similitudes avec la langue française, elle représente pour les inconditionnels, en l’occurrence, le ministre Augustin Komoé, bien plus que le partage de la langue française. Selon l’actuel ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, le terme Francophonie est souvent mal perçu si bien que l’on en oublie les dimensions universelles. La Francophonie, a-t-il notifié lors de la cérémonie d’ouverture des célébrations des « journées de la Francophonie 2009 » à l’auditorium du Conseil économique et social, renferme de toute évidence une dimension culturelle qui fait la promotion de la langue française, que se partage 70 pays dans le monde. Le ministre a tenu par ailleurs à rappeler qu’en dehors de ce volet purement linguistique, la Francophonie -après le Sommet de Hanoi (1997) auquel ont pris part les Chefs d’Etats et de Gouvernements des pays ayant le français en partage- est devenue non seulement une organisation internationale à part entière, mais aussi une organisation à compétence politique globale. Et ce, à travers des actions en faveur de la paix, de la promotion de la démocratie, de la protection des droits de l’Homme et dans sa phase préventive des conflits et sécurité humaine. C’est entre autres ce caractère particulier qui a prédisposé l’Aicf et le MCF, avec l’exemple de la Côte d’Ivoire qui aborde une sortie de crise des moins faciles, de choisir pour les « journées internationales de la francophonie 2009 » qui débuteront solennellement aujourd’hui, le thème : « La contribution de la Francophonie à la paix dans le monde et en Côte d’Ivoire ». Pour cette année, sans écarter la dimension linguistique, c’est l’autre dimension politique de la francophonie qui sera mise en valeur dans toutes les activités prévues. La cérémonie d’ouverture en a donné un aperçu en associant à ces journées les acteurs de la scène politique ivoirienne, bien représentés. Dont le ministre Youssouf Bakayoko des Affaires étrangères représentant le Premier Ministre Guillaume Soro et le Professeur Voho Sahi, Conseiller spécial du Président de la République SEM. Laurent Gbagbo. Une exposition à la salle des pas perdus du CES et un panel ont meublé cette journée d’ouverture. Les vrais débats en ce qui concerne la Côte d’Ivoire reprendront ce matin encore. Tandis que la célébration officielle à l’échelle internationale se déroulera ce 20 mars 2009 à Beyrouth (Liban), qui accueillera les VIèmes Jeux de la Francophonie à l'automne 2009.
Jocelyne BALLOT
