Le Rhdp crie de plus en plus aux dérives totalitaires en Côte d`Ivoire. Pourtant Bédié et Ouattara sont deux dictateurs dont le passé lugubre reste encore vivace dans la mémoire collective des Ivoiriens.
“Le Rhdp s`indigne devant ces actes de bâillonnement de la presse libre, donc de l`opposition. Le Rhdp s`étonne de l`auto saisine sélective du Procureur de la République, alors que les journaux proches du Fpi écrivent à longueur de journée des insanités sur les partis d`opposition et leurs leaders. Le Rhdp relève la volonté manifeste du pouvoir Fpi en ces périodes préélectorales d`user de méthodes iniques à relents totalitaires ". Ces allégations sont de l`actuel président par intérim du directoire du Rhdp qui n`a pas hésité à pondre une déclaration quelques instants après l`arrestation d`un certain Gnamantheh, se disant journaliste au groupe de presse " Le Nouveau réveil " de Denis Kah Zion. Cette réaction, il faut le dire tout net, paraît assez surprenante eu égard à la qualité de ses auteurs qui donnent l`impression d`oublier leur propre passé. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, puisque ce sont les deux grands leaders de cette coalition de mal, ont déjà gouverné ce pays et ont posé des actes qui restent gravés dans les annales de l`histoire récente de la Côte d`Ivoire. Le premier, est celui-là même dont la gouvernance aura été marquée par les arrestations arbitraires de journalistes, de simples citoyens et même d`opposants à son régime. Ses alliés circonstanciels d`aujourd`hui, n`oublieront pas de sitôt les nombreuses humiliations à eux infligées par le Pdci. Bédié est le seul président en Afrique dont le gouvernement a jeté toute la direction d`un parti politique en prison. Il est également le seul président sur le continent dont le gouvernement n`a pas hésité un seul instant à obliger une femme à prouver que l`enfant dont elle a porté la grossesse 9 mois durant, est sa progéniture. Il est également le seul président dont le régime a jeté plus de 40 journalistes en prison en seulement six ans de règne. Raphaël Lakpé, Jean Khalil Sylla, Freedom Neruda, Ali Kéita, Ladji Sidibé, Koré Emmanuel et Souleymane T. Senn, pour ne citer que les grandes victimes des dérives totalitaires qui ont émaillé le règne du sphinx de Daoukro. Quant à Alassane Ouattara, son passage à la tête de la primature aura été cauchemardesque pour le peuple de Côte d`Ivoire. C`est avec ce soi-disant musulman que pour la première fois, depuis que le pays existe, des policiers ont été lancés aux trousses des fidèles musulmans alors en prière à la grande Mosquée d`Adjamé pour y être gazés comme de vulgaires voyous. C`est le même Ouattara qui voulant faire plaisir à Houphouët-Boigny afin de lui ouvrir les portes de la présidence du Pdci, affirmait le 18 février 1992 à la télévision nationale, avoir vu Laurent Gbagbo en train de casser et brûler les véhicules des particuliers en vue d`ordonner son arrestation et son emprisonnement. Voici ce que l`actuel président du Rdr déclarait ce jour: " Ecoutez, il y a toute une série de personnes qui ont été arrêtées. La télévision vous donnera la liste complète, ce soir. Mais toute personne qui inciterait à la violence, qui voudrait perpétrer des actes de violence et de destruction sera arrêtée. Et les procédures judiciaires seront mises en œuvre. Les lois de la République seront appliquées avec toute la fermeté nécessaire ". On ne peut avoir appliqué les lois avec toute la " fermeté nécessaire " hier quand on était au pouvoir et accuser celui qui applique les mêmes lois de dictateur. Contrairement à Bédié et Ouattara, Laurent Gbagbo n`a jamais ordonné l`arrestation de qui que ce soit malgré les injures dont il est constamment l`objet de la part de ses opposants. Ces deux dictateurs qui oublient leur passé ne sont pas bien placés pour parler de dérives totalitaires dans ce pays.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr
“Le Rhdp s`indigne devant ces actes de bâillonnement de la presse libre, donc de l`opposition. Le Rhdp s`étonne de l`auto saisine sélective du Procureur de la République, alors que les journaux proches du Fpi écrivent à longueur de journée des insanités sur les partis d`opposition et leurs leaders. Le Rhdp relève la volonté manifeste du pouvoir Fpi en ces périodes préélectorales d`user de méthodes iniques à relents totalitaires ". Ces allégations sont de l`actuel président par intérim du directoire du Rhdp qui n`a pas hésité à pondre une déclaration quelques instants après l`arrestation d`un certain Gnamantheh, se disant journaliste au groupe de presse " Le Nouveau réveil " de Denis Kah Zion. Cette réaction, il faut le dire tout net, paraît assez surprenante eu égard à la qualité de ses auteurs qui donnent l`impression d`oublier leur propre passé. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, puisque ce sont les deux grands leaders de cette coalition de mal, ont déjà gouverné ce pays et ont posé des actes qui restent gravés dans les annales de l`histoire récente de la Côte d`Ivoire. Le premier, est celui-là même dont la gouvernance aura été marquée par les arrestations arbitraires de journalistes, de simples citoyens et même d`opposants à son régime. Ses alliés circonstanciels d`aujourd`hui, n`oublieront pas de sitôt les nombreuses humiliations à eux infligées par le Pdci. Bédié est le seul président en Afrique dont le gouvernement a jeté toute la direction d`un parti politique en prison. Il est également le seul président sur le continent dont le gouvernement n`a pas hésité un seul instant à obliger une femme à prouver que l`enfant dont elle a porté la grossesse 9 mois durant, est sa progéniture. Il est également le seul président dont le régime a jeté plus de 40 journalistes en prison en seulement six ans de règne. Raphaël Lakpé, Jean Khalil Sylla, Freedom Neruda, Ali Kéita, Ladji Sidibé, Koré Emmanuel et Souleymane T. Senn, pour ne citer que les grandes victimes des dérives totalitaires qui ont émaillé le règne du sphinx de Daoukro. Quant à Alassane Ouattara, son passage à la tête de la primature aura été cauchemardesque pour le peuple de Côte d`Ivoire. C`est avec ce soi-disant musulman que pour la première fois, depuis que le pays existe, des policiers ont été lancés aux trousses des fidèles musulmans alors en prière à la grande Mosquée d`Adjamé pour y être gazés comme de vulgaires voyous. C`est le même Ouattara qui voulant faire plaisir à Houphouët-Boigny afin de lui ouvrir les portes de la présidence du Pdci, affirmait le 18 février 1992 à la télévision nationale, avoir vu Laurent Gbagbo en train de casser et brûler les véhicules des particuliers en vue d`ordonner son arrestation et son emprisonnement. Voici ce que l`actuel président du Rdr déclarait ce jour: " Ecoutez, il y a toute une série de personnes qui ont été arrêtées. La télévision vous donnera la liste complète, ce soir. Mais toute personne qui inciterait à la violence, qui voudrait perpétrer des actes de violence et de destruction sera arrêtée. Et les procédures judiciaires seront mises en œuvre. Les lois de la République seront appliquées avec toute la fermeté nécessaire ". On ne peut avoir appliqué les lois avec toute la " fermeté nécessaire " hier quand on était au pouvoir et accuser celui qui applique les mêmes lois de dictateur. Contrairement à Bédié et Ouattara, Laurent Gbagbo n`a jamais ordonné l`arrestation de qui que ce soit malgré les injures dont il est constamment l`objet de la part de ses opposants. Ces deux dictateurs qui oublient leur passé ne sont pas bien placés pour parler de dérives totalitaires dans ce pays.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr