Que de mauvaise foi dans les écrits de notre confrère. Qui, à partir des propos de son collaborateur qualifiés par la loi d`irrévérencieux et de diffamatoires, crie au scandale et ameute une opinion volontairement ciblée. Une opinion qui de surcroît, se laisse abuser sans se donner le temps de se rendre compte que le patron du Groupement des éditeurs de la presse privée, par ailleurs directeur du Groupe Le Reveil, les mène en bateau. Il s`agit ni plus ni moins d`une rocambolesque histoire de " vrai-faux journaliste. Ce " Gnamantêh, le premier journaliste emprisonné du pouvoir Fpi : depuis que la dépénalisation des délits de presse est en vigueur, il fait partie des premiers, pour ne pas dire le tout premier journaliste en fonction qui part en prison (…) La refondation a depuis hier, donc fait entorse à la loi sur la presse et emprisonné un journaliste " Pourquoi diantre, des individus peuvent-ils se permettre d`insulter le chef de l`Etat et souiller son honorabilité et son image, pour la seule raison que " Gbagbo a dit de ne pas emprisonner les journalistes " ? Soit, le Président Laurent Gbagbo a certes proscrit l`emprisonnement du journaliste pour son opinion. Mais l`on oublie souvent que c`est le même, Président Laurent Gbagbo grand défenseur des droits humains et de la liberté d`opinion, qui avait saisi en son temps la justice dans l`affaire des " escadrons de la mort " et " les nouveaux milliardaires du régime Gbagbo ". Ceci pour dire que le chef de l`Etat, en sa qualité de citoyen, s`il se sent diffamé peut saisir la justice, ne serait-ce que par souci de voir la vérité se rétablir. Après un franc symbolique de dédommagement qu`il ne manque d`exiger de ses pourfendeurs. En cela, Laurent Gbagbo ne saurait trahir en rien une quelconque profession de foi. Encore que dans la pendante affaire " Ali Baba et les 40 voleurs " qui incrimine notre confrère Gnamantêh, ce n`est pas le Président Gbagbo qui porte plainte. C`est plutôt le Procureur de la République qui s`est autosaisi. Le chef de l`Etat n`a rien à voir dans cette affaire où irresponsabilité, irrévérence et diffamation se côtoient. Nos confrères devaient pourtant le savoir, eux qui ont été pendant longtemps le suppôt de Bédié du temps où ce dernier dirigeait le pays emprisonnait par cascade les hommes de média.
Bertina Soro
Bertina Soro
