“Houphouët voleur… Houphouët voleur… Houphouët voleur… Houphouët voleur… " Lorsque monsieur Laurent Gbagbo et ses camarades de la re(b)fondation écrivaient , dans leur laboratoire de cogitation et de démagogies, les paroles de cette vilaine et non moins méchante chanson, ils étaient loin de s`imaginer qu`un jour, parvenus au pouvoir par un concours de circonstances incroyables, pour ne pas dire dans des conditions sanglantes ou calamiteuses (faites votre choix), le peuple de Côte d`Ivoire ne verrait aujourd`hui dans leur régime, après bientôt neuf ans d`escroquerie politique au sommet de l`Etat, que l`expression du vol caractérisé, de la filouterie et de la cleptomanie.
Houphouët voleur… scandaient les élèves et Etudiants jetés dans les rues d`Abidjan et poussés dans le dos par les enseignants FPI qui avaient infecté tout le système éducatif. Monsieur Gbagbo lui-même, en grand chef d`orchestre, n`hésitait pas à entonner la même chanson, en traitant celui qui a consacré toute sa vie à construire ce pays et à travailler pour le bonheur et la sécurité de ses enfants, de " voleur ". Monsieur Gbagbo fera le tour de la Côte d`Ivoire avec cette chanson dans la bouche et les deux doigts levés. De nombreux Ivoiriens, de bonne foi mais surtout brûlant d`envie de changement à tout prix, le suivront dans son aventure, en croyant que le " V " formé par les deux doigts levés signifiait victoire, volonté de changement positif, volonté de rupture avec les anciennes pratiques du parti unique, volonté de gouverner autrement avec des déclarations (petite digression) péremptoires et surréalistes du genre : " Avec 10 milliards, je règle tous les problèmes de l`université), une déclaration qui rendra les Etudiants fous de joie. Puis, une fois parvenu au sommet de l`Etat et réalisant qu`en réalité la théorie n`a rien à voir avec la pratique, il change de discours : "Je mets quiconque au défi de dire qu`il peut régler tous les problèmes de l`université ". Aujourd`hui, les Etudiants, roulés dans la farine, ont découvert que non seulement ils n`ont jamais été aussi malheureux que sous le règne de monsieur Gbagbo, mais surtout que le Président Houphouët (paix à son âme), ne pensait pas vraiment à lui-même lorsqu`il disait que le vrai bonheur ne s`apprécie que lorsqu`on l`a perdu. Fermons la parenthèse.
En réalité, le signe du " V " de la victoire que faisaient monsieur Gbagbo et ses camarades de la re(b)fondation (et les Ivoiriens l`apprennent à leurs dépens), n`était que le " v " du vol, de la victoire des voleurs, le " V " de la volonté, (après avoir tout pillé), de remuer ciel et terre pour obtenir l`inscription de notre pays sur la liste des pays les plus pauvres de la planète, afin de recevoir un cadeau annuel d`environ 400 milliards de FCFA pour boucher les trous des détournements colossaux opérés sous son régime et décriés au quotidien par son camarade Mamadou Koulibaly, l`insaisissable président de notre désormais inexistante Assemblée Nationale : "Au FPI, il y a des voleurs, des menteurs et des truands " ; a-t-il lancé à Yopougon en février dernier.
Mais lorsque monsieur Gbagbo et ses camarades traitaient Houphouët de voleur, ils pensaient surtout à l`entourage de ce dernier. Dans leur entendement, si l`entourage du président Houphouët détournait des fonds publics, Houphouët ne pouvait être que le voleur en chef, vu que c`est lui qui les choisissait. Un raisonnement à la fois simpliste et méchant qui a pourtant produit des effets au-delà des espérances des re(b)fondateurs. La fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Et n`y a-t-il pas des " coups d`Etat qui font avancer la démocratie " ? " Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j`avance ". Et monsieur Gbagbo et ses camarades ont beaucoup avancé dans leur volonté de faire des Ivoiriens, des clochards, tant les scandales, sous son régime, sont nombreux et ont pour titre : ALI BABA et les 40 voleurs.
Le premier à monter sur le plateau de tournage de ce film (ALI BABA et les 40 voleurs), tropicalisé à la sauce re(b)fondatrice, s`appelle Prosper Sia Popo. Le 27 août 2002, il réussit à pomper près de 2 milliards FCFA, dans les caisses de l`agence nationale de la BCEAO à Abidjan, en réalisant le plus grand hold-up de l`histoire de la Côte d`Ivoire. Face à ce coup, les re(b)fondateurs sont littéralement séduits. A tel point que quand les autorités burkinabè leur remettent un " colis " nommé Sia Popo en attirant leur attention sur l`imminence d`un mauvais coup contre notre pays, les re(b)fondateurs leur raccrochent au nez en criant : " On est déjà au courant de tout ". La suite de cette irresponsabilité, on la connaît.
Inspirés par Sia Popo, les re(b)fondateurs rangent rapidement dans les placards, leurs slogans à deux sous et retrouvent leur vraie nature. La bonne gouvernance ne nourrissant (selon eux) que très lentement son homme. Considérant la survenue de la guerre seulement 23 jours après le coup de Sia Popo, comme un signe de Dieu, les re(b)fondateurs, profitant de la confusion qui s`ensuit, montent tous sur le plateau de tournage du film " ALI BABA et les 40 voleurs ", plongent mains et pieds dans les caisses de l`Etat et mettent rapidement plusieurs milliards "en zone de confiance" gouvernementale. Leur grand chef (l`homme qui a crié Houphouët voleur), assiste au tournage du film en prodiguant de temps en temps, quelques sages conseils. Doucement, doucement les gars " l`argent n`aime pas le bruit ". Mais, malgré tous les conseils du grand chef, quelques bruits de pillage dans la filière café cacao parviennent aux oreilles de quelques Ivoiriens qui se mettent à murmurer. Leurs murmures parviennent aux oreilles du grand chef qui s`étonne et s`indigne le mercredi 24 octobre sur les antennes de la télévision. " Si la filière est mal gérée, ça ne regarde pas l`Etat et ce n`est pas l`argent de l`Etat qui est dilapidé. Nous, nous retirons, nous Etat (et l`Etat c`est moi, NDR) ; notre impôt. 250 milliards en 2005, 254 milliards en 2006. C`est ce qui est dans les caisses du trésor et c`est ça que nous dépensons. Le reste appartient à ceux qui gèrent la filière…Aujourd`hui, avec la réforme que nous avons faite, nous prenons notre impôt et le reste regarde ceux qui gèrent la filière. ". Avec ces propos clairs comme l`eau de roche, le grand chef (l`homme qui a crié Houphouët voleur), croyait en avoir fini avec les murmures du peuple (cet ingrat), sur les vols (planés) de ses camarades. Que nenni. Ce qui le rendit très, très furieux. " Ce ne sont pas seulement mes compagnons qui volent ", avoue-t-il enfin, le mercredi 23 janvier 2008, sur les antennes de la télévision. Agacé, il ajoute : "Avant, je touchais 400.000FCFA. Aujourd`hui, je touche 8,5 millions (plus 70 milliards de fonds de souveraineté, NDR). Donc, je me considère (évidemment), comme riche. Je ne construis pas de maisons. Je ne fais pas des affaires (normale, avec 70 milliards annuels). Nous, on a vu des gens ici à vélo et puis on les a vus un an après la proclamation de l`indépendance, être riches. Nous avons vu les jaguars débarquer à Abidjan, les premières maisons en marbre. Donc (si mes camarades re(b)fondateurs volent et sont devenus les nouveaux riches), moi, je ne suis pas du tout dérangé. Parce qu`en fait (les Ivoiriens ont la mémoire courte), c`est un phénomène (les nouveaux riches), cyclique. Il y a des gens qui étaient pauvres et misérables et brusquement, devant nous, ils sont devenus riches. Donc, aujourd`hui, il y a d`autres (dont moi et un autre qui a dit qu`il ne sera plus jamais pauvre dans sa vie), qui étaient misérables et brusquement, devant nous, ils sont devenus (très) riches. La roue tourne. ". Selon donc monsieur Gbagbo (l`homme qui a crié Houphouët voleur), la notion de vol et d`enrichissement rapide se résume dans cette formule : " Chacun mange à son tour. C`est notre tour ", donc fichez-moi la paix et laissez-nous voler en paix. Message reçu 5/5 par tous les re(b)fondateurs disséminés par le grand chef dans toutes les régies financières. Certains, qui connaissaient jusqu`aux moindres pensées du grand chef, n`avaient pas attendu ses déclarations de soutien pour aller négocier une grosse affaire (et pourtant ils disent qu`ils ne font pas d`affaires), de 100 milliards sur le dos des victimes des déchets toxiques. Dans un dossier publié par FRATERNITE MATIN en août 2007, on découvrit que les vraies victimes n`avaient rien reçu et continuaient de mourir en silence. Mais quand les vraies victimes, soigneusement omises se plaignent et organisent des marches pour réclamer leur indemnisation, le grand chef leur envoie d`abord des chiens bergers et des grenades lacrymogènes avant de se fâcher, sur les antennes de la télévision : " il y a des gens qui pensent que être malades des déchets toxiques, c`est un métier…Nous, nous avons pris nos 100 milliards… ". Sous-entendu, circulez, vous n`aurez rien. Donc, monsieur Gbagbo, (l`homme qui a crié Houphouët voleur), a encouragé tous les vols sous son régime. Mais, soudain, réalisant l`ampleur des dégâts causés par ses propres déclarations sur l`économie du pays, et voulant se refaire une nouvelle virginité (oubliant qu`on ne retrouve jamais la virginité une fois qu`on l`a perdue), il ramasse quelques uns de ses amis et les expédie à la MACA. Quand, ces derniers, surpris par le sort qui leur est fait, le grand chef se fâche encore et les traite de voleurs : " J`irai jusqu`au bout…Il s`agit de milliards qui ne sont ni dans les caisses de l`Etat, ni dans les poches des paysans ", déclare-t-il le 21 janvier 2009. Depuis quand l`Etat s`intéresse-t-il, après avoir prélevé ses impôts, à l`argent de la filière café cacao ? Mais, monsieur Gbagbo n`a pas fini de se fâcher que soudain, une bombe explose (oh surprise), à la Présidence de la République. Sa secrétaire particulière, madame Emilienne Gomé, vient d`escroquer 65 millions au DG de MTN. Là, le grand chef est très, très fâché. Voulant jouer lui-même le rôle d`ALI BABA face aux 40 voleurs, il sort son épée et coupe violemment la tête de sa voleuse (5 ans de prison ferme) de secrétaire. Mais la tête de la pauvre n`a même pas touché le sol qu`une autre bombe explose au palais. Des employés fictifs y sont payés depuis des années sans travailler. Tel est pris qui croyait prendre. Les Ivoiriens découvrent ahuris, que la caverne d`ALI BABA, c`est la Présidence de la République. Monsieur Gbagbo est solidement pris dans les mailles de ses propres contradictions. Et le régime de la re(b)fondation qui ne peut mettre le comportement de la secrétaire de monsieur Gbagbo sur le large dos de la guerre, s`est discrédité pour toujours. A présent, le peuple qui pleure, retient son souffle et attend le prochain scandale qui ne saurait tarder. Monsieur Laurent Gbagbo et ses camarades, en traitant Houphouët de voleur se sont présentés comme une poche de moralité et avaient promis de gouverner autrement la Côte d`Ivoire. Il n`y a aucun débat à ce sujet. En effet, aucun régime avant eux, n`avait obtenu des résultats aussi saisissants. ALI BABA ET LES 40 VOLEURS sont partout. Et le peuple, trahi, appauvri, humilié et abandonné, s`interroge : monsieur Gbagbo n`est-il pas le premier responsable de tous les vols commis par ses camarades ? "Le peuple t`a choisi. Toi aussi, avant de choisir qui que ce soit, il faut faire attention. Si tu choisis voleur, nous, on va t`appeler voleur. Tu seras le comptable de ton choix…". Qui est l`impertinent qui a composé cette méchante chanson ?
S. EPICURE
Houphouët voleur… scandaient les élèves et Etudiants jetés dans les rues d`Abidjan et poussés dans le dos par les enseignants FPI qui avaient infecté tout le système éducatif. Monsieur Gbagbo lui-même, en grand chef d`orchestre, n`hésitait pas à entonner la même chanson, en traitant celui qui a consacré toute sa vie à construire ce pays et à travailler pour le bonheur et la sécurité de ses enfants, de " voleur ". Monsieur Gbagbo fera le tour de la Côte d`Ivoire avec cette chanson dans la bouche et les deux doigts levés. De nombreux Ivoiriens, de bonne foi mais surtout brûlant d`envie de changement à tout prix, le suivront dans son aventure, en croyant que le " V " formé par les deux doigts levés signifiait victoire, volonté de changement positif, volonté de rupture avec les anciennes pratiques du parti unique, volonté de gouverner autrement avec des déclarations (petite digression) péremptoires et surréalistes du genre : " Avec 10 milliards, je règle tous les problèmes de l`université), une déclaration qui rendra les Etudiants fous de joie. Puis, une fois parvenu au sommet de l`Etat et réalisant qu`en réalité la théorie n`a rien à voir avec la pratique, il change de discours : "Je mets quiconque au défi de dire qu`il peut régler tous les problèmes de l`université ". Aujourd`hui, les Etudiants, roulés dans la farine, ont découvert que non seulement ils n`ont jamais été aussi malheureux que sous le règne de monsieur Gbagbo, mais surtout que le Président Houphouët (paix à son âme), ne pensait pas vraiment à lui-même lorsqu`il disait que le vrai bonheur ne s`apprécie que lorsqu`on l`a perdu. Fermons la parenthèse.
En réalité, le signe du " V " de la victoire que faisaient monsieur Gbagbo et ses camarades de la re(b)fondation (et les Ivoiriens l`apprennent à leurs dépens), n`était que le " v " du vol, de la victoire des voleurs, le " V " de la volonté, (après avoir tout pillé), de remuer ciel et terre pour obtenir l`inscription de notre pays sur la liste des pays les plus pauvres de la planète, afin de recevoir un cadeau annuel d`environ 400 milliards de FCFA pour boucher les trous des détournements colossaux opérés sous son régime et décriés au quotidien par son camarade Mamadou Koulibaly, l`insaisissable président de notre désormais inexistante Assemblée Nationale : "Au FPI, il y a des voleurs, des menteurs et des truands " ; a-t-il lancé à Yopougon en février dernier.
Mais lorsque monsieur Gbagbo et ses camarades traitaient Houphouët de voleur, ils pensaient surtout à l`entourage de ce dernier. Dans leur entendement, si l`entourage du président Houphouët détournait des fonds publics, Houphouët ne pouvait être que le voleur en chef, vu que c`est lui qui les choisissait. Un raisonnement à la fois simpliste et méchant qui a pourtant produit des effets au-delà des espérances des re(b)fondateurs. La fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Et n`y a-t-il pas des " coups d`Etat qui font avancer la démocratie " ? " Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j`avance ". Et monsieur Gbagbo et ses camarades ont beaucoup avancé dans leur volonté de faire des Ivoiriens, des clochards, tant les scandales, sous son régime, sont nombreux et ont pour titre : ALI BABA et les 40 voleurs.
Le premier à monter sur le plateau de tournage de ce film (ALI BABA et les 40 voleurs), tropicalisé à la sauce re(b)fondatrice, s`appelle Prosper Sia Popo. Le 27 août 2002, il réussit à pomper près de 2 milliards FCFA, dans les caisses de l`agence nationale de la BCEAO à Abidjan, en réalisant le plus grand hold-up de l`histoire de la Côte d`Ivoire. Face à ce coup, les re(b)fondateurs sont littéralement séduits. A tel point que quand les autorités burkinabè leur remettent un " colis " nommé Sia Popo en attirant leur attention sur l`imminence d`un mauvais coup contre notre pays, les re(b)fondateurs leur raccrochent au nez en criant : " On est déjà au courant de tout ". La suite de cette irresponsabilité, on la connaît.
Inspirés par Sia Popo, les re(b)fondateurs rangent rapidement dans les placards, leurs slogans à deux sous et retrouvent leur vraie nature. La bonne gouvernance ne nourrissant (selon eux) que très lentement son homme. Considérant la survenue de la guerre seulement 23 jours après le coup de Sia Popo, comme un signe de Dieu, les re(b)fondateurs, profitant de la confusion qui s`ensuit, montent tous sur le plateau de tournage du film " ALI BABA et les 40 voleurs ", plongent mains et pieds dans les caisses de l`Etat et mettent rapidement plusieurs milliards "en zone de confiance" gouvernementale. Leur grand chef (l`homme qui a crié Houphouët voleur), assiste au tournage du film en prodiguant de temps en temps, quelques sages conseils. Doucement, doucement les gars " l`argent n`aime pas le bruit ". Mais, malgré tous les conseils du grand chef, quelques bruits de pillage dans la filière café cacao parviennent aux oreilles de quelques Ivoiriens qui se mettent à murmurer. Leurs murmures parviennent aux oreilles du grand chef qui s`étonne et s`indigne le mercredi 24 octobre sur les antennes de la télévision. " Si la filière est mal gérée, ça ne regarde pas l`Etat et ce n`est pas l`argent de l`Etat qui est dilapidé. Nous, nous retirons, nous Etat (et l`Etat c`est moi, NDR) ; notre impôt. 250 milliards en 2005, 254 milliards en 2006. C`est ce qui est dans les caisses du trésor et c`est ça que nous dépensons. Le reste appartient à ceux qui gèrent la filière…Aujourd`hui, avec la réforme que nous avons faite, nous prenons notre impôt et le reste regarde ceux qui gèrent la filière. ". Avec ces propos clairs comme l`eau de roche, le grand chef (l`homme qui a crié Houphouët voleur), croyait en avoir fini avec les murmures du peuple (cet ingrat), sur les vols (planés) de ses camarades. Que nenni. Ce qui le rendit très, très furieux. " Ce ne sont pas seulement mes compagnons qui volent ", avoue-t-il enfin, le mercredi 23 janvier 2008, sur les antennes de la télévision. Agacé, il ajoute : "Avant, je touchais 400.000FCFA. Aujourd`hui, je touche 8,5 millions (plus 70 milliards de fonds de souveraineté, NDR). Donc, je me considère (évidemment), comme riche. Je ne construis pas de maisons. Je ne fais pas des affaires (normale, avec 70 milliards annuels). Nous, on a vu des gens ici à vélo et puis on les a vus un an après la proclamation de l`indépendance, être riches. Nous avons vu les jaguars débarquer à Abidjan, les premières maisons en marbre. Donc (si mes camarades re(b)fondateurs volent et sont devenus les nouveaux riches), moi, je ne suis pas du tout dérangé. Parce qu`en fait (les Ivoiriens ont la mémoire courte), c`est un phénomène (les nouveaux riches), cyclique. Il y a des gens qui étaient pauvres et misérables et brusquement, devant nous, ils sont devenus riches. Donc, aujourd`hui, il y a d`autres (dont moi et un autre qui a dit qu`il ne sera plus jamais pauvre dans sa vie), qui étaient misérables et brusquement, devant nous, ils sont devenus (très) riches. La roue tourne. ". Selon donc monsieur Gbagbo (l`homme qui a crié Houphouët voleur), la notion de vol et d`enrichissement rapide se résume dans cette formule : " Chacun mange à son tour. C`est notre tour ", donc fichez-moi la paix et laissez-nous voler en paix. Message reçu 5/5 par tous les re(b)fondateurs disséminés par le grand chef dans toutes les régies financières. Certains, qui connaissaient jusqu`aux moindres pensées du grand chef, n`avaient pas attendu ses déclarations de soutien pour aller négocier une grosse affaire (et pourtant ils disent qu`ils ne font pas d`affaires), de 100 milliards sur le dos des victimes des déchets toxiques. Dans un dossier publié par FRATERNITE MATIN en août 2007, on découvrit que les vraies victimes n`avaient rien reçu et continuaient de mourir en silence. Mais quand les vraies victimes, soigneusement omises se plaignent et organisent des marches pour réclamer leur indemnisation, le grand chef leur envoie d`abord des chiens bergers et des grenades lacrymogènes avant de se fâcher, sur les antennes de la télévision : " il y a des gens qui pensent que être malades des déchets toxiques, c`est un métier…Nous, nous avons pris nos 100 milliards… ". Sous-entendu, circulez, vous n`aurez rien. Donc, monsieur Gbagbo, (l`homme qui a crié Houphouët voleur), a encouragé tous les vols sous son régime. Mais, soudain, réalisant l`ampleur des dégâts causés par ses propres déclarations sur l`économie du pays, et voulant se refaire une nouvelle virginité (oubliant qu`on ne retrouve jamais la virginité une fois qu`on l`a perdue), il ramasse quelques uns de ses amis et les expédie à la MACA. Quand, ces derniers, surpris par le sort qui leur est fait, le grand chef se fâche encore et les traite de voleurs : " J`irai jusqu`au bout…Il s`agit de milliards qui ne sont ni dans les caisses de l`Etat, ni dans les poches des paysans ", déclare-t-il le 21 janvier 2009. Depuis quand l`Etat s`intéresse-t-il, après avoir prélevé ses impôts, à l`argent de la filière café cacao ? Mais, monsieur Gbagbo n`a pas fini de se fâcher que soudain, une bombe explose (oh surprise), à la Présidence de la République. Sa secrétaire particulière, madame Emilienne Gomé, vient d`escroquer 65 millions au DG de MTN. Là, le grand chef est très, très fâché. Voulant jouer lui-même le rôle d`ALI BABA face aux 40 voleurs, il sort son épée et coupe violemment la tête de sa voleuse (5 ans de prison ferme) de secrétaire. Mais la tête de la pauvre n`a même pas touché le sol qu`une autre bombe explose au palais. Des employés fictifs y sont payés depuis des années sans travailler. Tel est pris qui croyait prendre. Les Ivoiriens découvrent ahuris, que la caverne d`ALI BABA, c`est la Présidence de la République. Monsieur Gbagbo est solidement pris dans les mailles de ses propres contradictions. Et le régime de la re(b)fondation qui ne peut mettre le comportement de la secrétaire de monsieur Gbagbo sur le large dos de la guerre, s`est discrédité pour toujours. A présent, le peuple qui pleure, retient son souffle et attend le prochain scandale qui ne saurait tarder. Monsieur Laurent Gbagbo et ses camarades, en traitant Houphouët de voleur se sont présentés comme une poche de moralité et avaient promis de gouverner autrement la Côte d`Ivoire. Il n`y a aucun débat à ce sujet. En effet, aucun régime avant eux, n`avait obtenu des résultats aussi saisissants. ALI BABA ET LES 40 VOLEURS sont partout. Et le peuple, trahi, appauvri, humilié et abandonné, s`interroge : monsieur Gbagbo n`est-il pas le premier responsable de tous les vols commis par ses camarades ? "Le peuple t`a choisi. Toi aussi, avant de choisir qui que ce soit, il faut faire attention. Si tu choisis voleur, nous, on va t`appeler voleur. Tu seras le comptable de ton choix…". Qui est l`impertinent qui a composé cette méchante chanson ?
S. EPICURE