Le soutien du PIT au groupe “Le Réveil”

Depuis le jeudi 19 mars, Nanankoua Gnamantêh, journaliste au groupe de presse "Le Réveil" a été arrêté au bureau du procureur de la République et conduit directement à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA).
Face à cette situation que traverse le groupe de presse dirigé par M. Denis Kah Zion, le Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) a tenu à exprimer son soutien et sa solidarité. Le secrétaire général du PIT, Kabran François, s'est rendu au siège du groupe, hier, sous le coup de 14 heures. Il était porteur d'un message du professeur Francis Wodié, président du PIT."Je viens, au nom du président Wodié, pour vous saluer et vous traduire sa compassion. Quand nous nous sommes réveillés ce matin, nous avons vu des choses dans la presse. Les travailleurs sont dans une situation difficile et le PIT qui est le Parti des Travailleurs se sent interpellé. Soyez forts. Votre travail est délicat et passionnant. Il est important que dans un pays qui se veut démocratique, la liberté de la presse soit respectée…Tenez bon, le peuple a besoin d'être informé et d'information vraie. Nous vous soutenons dans la lutte selon la justice et le droit. Ne baissez pas les bras, la route est longue et difficile. Vous avez un idéal, il ne faut jamais tourner dos à cet idéal", a déclaré le secrétaire général du PIT au directeur général Kah Zion et à ses collaborateurs. Le directeur de publication du quotidien "Le Nouveau Réveil", Patrice Yao a salué la démarche du PIT. Il a expliqué au Secrétaire général que depuis l'annonce du dossier ATCI- Warid Communication, la maison a subi des pressions avant de voir le numéro du journal traitant le dossier être déchiré."Ce ne sont pas les procès qui nous inquiètent. C'est plutôt la forme" a déclaré le directeur de publication qui a soutenu que "tout cela ressemble à un harcèlement". A sa suite, le directeur général a remercié le PIT pour l'élan de solidarité. "Merci de cette présence, pour cet élan de solidarité. Vous êtes un parti de Travailleurs et quand la vie des travailleurs est menacée, il est normal que vous vous manifestiez" a dit le DG. Avant d'ajouter : "nous ne nous sentons plus en sécurité. Nous ne savons pas s'il y a d'autres plans diaboliques qui attendent d'être mis en exécution. Malgré tout, nous continuons de travailler. Gnamantêh est en prison, mais ce n'est pas lui qui est visé. C'est Kah Zion qu'on cherche à amener à la MACA. C'est une cabale juridico-politique et nous voulons prendre le PIT à témoin"
Jules Claver Aka
Photos: Patricia Ziahe