Bah Jean Enoc ,1er responsable du Congrès pour la Renaissance Ivoirienne (CRI), Dogni Richard (secrétaire général à l'organisation dudit parti), Bley Achille (secrétaire général) et Rabé Gervais (secrétaire général chargé de la communication) étaient dans les locaux du groupe de presse "Le Réveil". Il s'agissait pour ces militants du parti du Général exilé, Mathias Doué, de venir s'enquérir des informations sur l'incarcération à la MACA depuis le 19 mars 2009 de notre collègue journaliste Nanankoua Gnamantêh. C'est le Directeur de publication de "Le Nouveau Réveil" Patrice Yao qui a égrené les tristes faits. Le président du Cri Bah Jean Enoc, a crié son indignation et dénoncé cette cabale politico juridique contre "Le Nouveau Réveil" et" Le Repère", précisément l'emprisonnement de Gnamantêh. "Au nom du général Mathias Doué, je suis venu traduire tout le soutien du CRI au Dg Denis Kah Zion et à tout son personnel face aux difficultés, aux tracasseries, à l'harcèlement que vous traversez. J'estime que "Le Nouveau Réveil" est le journal d'élite en Côte d'Ivoire. C'est un fait, c'est un journal qui écrit des informations vraies. L'arrestation du journaliste Gnamantêh est arbitraire et constitue une atteinte à la liberté de la presse. Ce régime en place veut procéder au musellement de la presse de l'opposition, effrayé l'opposition ivoirienne qui a beaucoup de choses à dire. Dans un élan de solidarité à votre groupe nous allons organiser dans le cadre d'une plate-forme avec les autres partis politiques dans les semaines à venir", a martelé le président du CRI. Le directeur général Denis Kah Zion a, pour sa part, fait cette précision: "Les difficultés que mon entreprise traverse est un problème juridico-politique. En tant que journal d'opposition, nous avons traité des dossiers ces derniers temps qui ont dérangé. Nos journaux ne font pas de la propagande. Ils traitent les faits justes et vrais pour les Ivoiriens. ( …) Une fois de plus, je vous remercie pour cette marque de considération et prions Dieu afin que notre pays surmonte la crise qu'elle connaît."
Foumséké Coulibaly
Photos : Patricia Ziahé
Foumséké Coulibaly
Photos : Patricia Ziahé
