Présidentielle : Gnamien Konan réclame des dates

Le président du l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), Gnamien Konan, a animé une conférence de presse, hier, au siège de son parti à la Riviera. Dans sa déclaration liminaire lue par le secrétaire général Soro Brahima, il demande à la communauté internationale, à la société civile et aux partis politiques non représentés au gouvernement et à l’Assemblée nationale de faire pression sur les acteurs de la crise pour qu’ils fixent les dates butoirs pour la tenue des élections générales. Ainsi, il reprendra ses meetings et autres tournées politiques. Cependant, au cas où les dates ne sont pas respectées, le président de l’Upci, propose une transition de deux ans sans les principaux acteurs politiques impliqués directement ou pas dans la crise.

Selon lui, le gouvernement ne peut pas trouver de solution aux revendications syndicales liées à la revalorisation salariale, au profil de carrière, etc. Tout en saluant la trêve observée par les syndicalistes, Gnamien Konan estime cependant que c’est par les élections, qu’interviendra le changement des gouvernants, afin de mener une politique économique de rupture. Qui instaure une bonne gouvernance et crée de nouvelles richesses à partir d’investissements dans le domaine de l’agro-industrie. Cela passe par la transformation des matières premières agricoles afin d’avoir des produits finis destinés à l’exportation. Le parti de Gnamien espère résorber le chômage grâce à cette politique de transformation et à l’entrepreneuriat. «Nous partageons la vision de M. Thierry Tan. Car il projette le développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique à travers la transformation sur place de nos productions agricoles», a-t-il ajouté. Il a souligné qu’il faut nécessairement le désarmement avant la présidentielle. Car la rébellion est une mauvaise idée et l’ivoirité une anarque intellectuelle. Parlant de l’assassinat de son conseiller Kouadio N’Goran Eugène, le 23 février dernier, l’Upci rappelle que c’est l’oeuvre des escadrons de la mort, dans le but de l’effrayer. mais il ira jusqu’au bout. «J’ai droit à la sécurité parce que je suis candidat à la présidentielle».



Christian Dallet