Yao Kouadio Séraphin, président des jeunes de l'UDPCI crie son indignation dans l'entretien qui suit, suite aux arrestations injustifiées du président Anaky et du journaliste Gnamantêh. Il condamne fermement cette pratique d'intimidation du FPI et soutient que son parti, notamment ses camarades jeunes sont déterminés à faire front à cette pratique du FPI.
Quelle analyse faites-vous des arrestations qui ont cours ces derniers temps ?
Nous vivons une situation assez dramatique. Au moment où les Ivoiriens sont focalisés sur l'identification et l'enrôlement des électeurs en vue des élections transparentes, c'est en ce moment que la répression sauvage, les arrestations naissent. Je voudrais condamner cette situation. L'objectif du pouvoir, c'est de museler l'opposition, bâillonner la démocratie. Quand un régime commence à arrêter les journalistes, c'est qu'il a fait l'option de la dictature. Je voudrais ainsi encourager les journalistes du groupe "Le Réveil" et encourager par la même occasion toute la presse de l'opposition. Elle ne doit pas se laisser intimider par cette situation. La JUDPCI est aux côtés de la presse et sera avec vous le jour du procès de Gnamantêh parce qu'il a dit ce qui est. Hier, on a dit "Houphouët voleur", si on dit aujourd'hui "Ali Baba et les 40 voleurs" où est le crime ? Pour nous, c'est de l'injustice. La jeunesse de l'UDPCI sera donc à ce procès.
Il y a également l'arrestation du président Anaky Kobena, ancien ministre et député en fonction
Ce qui est encore grave. C'est très grave. C'est un test que le pouvoir lance pour jauger la capacité de réaction de l'opposition. Le pouvoir FPI n'a pas envie d'aller aux élections et passe par ces choses pour retarder le processus. Mais aujourd'hui plus que jamais, les militants du RHDP sont mobilisés pour faire barrage à cette volonté du FPI. C'est un élément de mobilisation que le pouvoir FPI vient de donner à l'opposition. Même après sa libération, nous disons que c'est un acte grave et nous allons poser des actes pour faire respecter l'opposition.
Président, ces arrestations ont cours à l'approche des élections. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Aujourd'hui, plus que jamais, c'est la mobilisation. Notre mobilisation doit clairement indiquer notre volonté d'aller aux élections. Le peuple souffre beaucoup. Nous serons sur le terrain de la mobilisation parce que c'est le moment de prendre nos responsabilités, le moment de dire non. La JUDPCI prendra sa part active dans cette lutte qui vient d'être engagée. Nous serons au front. Toutes les actions qui seront déterminées par le RHDP, la JUPDCI va jouer sa partition en toute responsabilité.
Des jeunes ont tenté la semaine dernière de prendre à partie le président de votre parti, qu'ils accusent d'être à l'origine du report du chef de l'Etat dans l'ouest montagneux. Votre commentaire ?
Si des gens pensent que c'est à cause du président Mabri que le Président Gbagbo ne peut pas aller à l'ouest, c'est une bonne chose. Cela voudrait dire que le président Mabri est le vecteur de l'unité de tous les cadres et de toutes les populations. Parce que des gens ont tenté de faire croire que l'ouest est un "no man's land". Si des gens pensent aujourd'hui que le président de l'UDPCI est le maître des lieux, je ne peux que m'en réjouir. Et donc je suis serein. Des dispositions sont prises par les jeunes du parti pour que rien n'arrive au président Mabri. Nous avons été surpris par l'assassinat du Président Robert Guéi, mais nous allons mener le combat pour que rien n'arrive au président Mabri. Nous savons ce qu'il représente pour notre parti et pour toute la Côte d'Ivoire. Sa sécurité est assurée par la JUDPCI.
Entretien réalisé par
Paul Koffi
Quelle analyse faites-vous des arrestations qui ont cours ces derniers temps ?
Nous vivons une situation assez dramatique. Au moment où les Ivoiriens sont focalisés sur l'identification et l'enrôlement des électeurs en vue des élections transparentes, c'est en ce moment que la répression sauvage, les arrestations naissent. Je voudrais condamner cette situation. L'objectif du pouvoir, c'est de museler l'opposition, bâillonner la démocratie. Quand un régime commence à arrêter les journalistes, c'est qu'il a fait l'option de la dictature. Je voudrais ainsi encourager les journalistes du groupe "Le Réveil" et encourager par la même occasion toute la presse de l'opposition. Elle ne doit pas se laisser intimider par cette situation. La JUDPCI est aux côtés de la presse et sera avec vous le jour du procès de Gnamantêh parce qu'il a dit ce qui est. Hier, on a dit "Houphouët voleur", si on dit aujourd'hui "Ali Baba et les 40 voleurs" où est le crime ? Pour nous, c'est de l'injustice. La jeunesse de l'UDPCI sera donc à ce procès.
Il y a également l'arrestation du président Anaky Kobena, ancien ministre et député en fonction
Ce qui est encore grave. C'est très grave. C'est un test que le pouvoir lance pour jauger la capacité de réaction de l'opposition. Le pouvoir FPI n'a pas envie d'aller aux élections et passe par ces choses pour retarder le processus. Mais aujourd'hui plus que jamais, les militants du RHDP sont mobilisés pour faire barrage à cette volonté du FPI. C'est un élément de mobilisation que le pouvoir FPI vient de donner à l'opposition. Même après sa libération, nous disons que c'est un acte grave et nous allons poser des actes pour faire respecter l'opposition.
Président, ces arrestations ont cours à l'approche des élections. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Aujourd'hui, plus que jamais, c'est la mobilisation. Notre mobilisation doit clairement indiquer notre volonté d'aller aux élections. Le peuple souffre beaucoup. Nous serons sur le terrain de la mobilisation parce que c'est le moment de prendre nos responsabilités, le moment de dire non. La JUDPCI prendra sa part active dans cette lutte qui vient d'être engagée. Nous serons au front. Toutes les actions qui seront déterminées par le RHDP, la JUPDCI va jouer sa partition en toute responsabilité.
Des jeunes ont tenté la semaine dernière de prendre à partie le président de votre parti, qu'ils accusent d'être à l'origine du report du chef de l'Etat dans l'ouest montagneux. Votre commentaire ?
Si des gens pensent que c'est à cause du président Mabri que le Président Gbagbo ne peut pas aller à l'ouest, c'est une bonne chose. Cela voudrait dire que le président Mabri est le vecteur de l'unité de tous les cadres et de toutes les populations. Parce que des gens ont tenté de faire croire que l'ouest est un "no man's land". Si des gens pensent aujourd'hui que le président de l'UDPCI est le maître des lieux, je ne peux que m'en réjouir. Et donc je suis serein. Des dispositions sont prises par les jeunes du parti pour que rien n'arrive au président Mabri. Nous avons été surpris par l'assassinat du Président Robert Guéi, mais nous allons mener le combat pour que rien n'arrive au président Mabri. Nous savons ce qu'il représente pour notre parti et pour toute la Côte d'Ivoire. Sa sécurité est assurée par la JUDPCI.
Entretien réalisé par
Paul Koffi
