Le jeudi 19 mars 2009, aux environs de 14heures, les membres du Comité d'Eveil du Nouveau Réveil et la nation entière apprenaient, avec ahurissement, l'arrestation de manière rocambolesque de M. Nanankoua Gnamantêh, journaliste, médiateur et membre du Comité d'Eveil du Nouveau Réveil. A la suite de l'article intitulé " Ali Baba et les 40 "voleurs" ", publié dans Le Repère, hebdomadaire du Groupe de Presse “Le Réveil” M. Gnamantêh et le directeur de publication Eddy Péhé avaient été entendus au courant de la semaine dernière et convoqués à nouveau, le mardi 24 mars chez le Procureur de la République, le juge Tchimou. Or voilà que, contre toute attente, M. Gnamantêh reçoit un appel du bureau du procureur pour, lui dit-on, des compléments d'informations. Trouvant la procédure quelque peu tordue, M. Gnamantêh hésite, mais il est rassuré que rien ne se passera et qu'il peut se rendre, sans inquiétude auprès du procureur. C'est dès son arrivée en ces lieux qu'il est cueilli comme un malfrat et immédiatement transféré à la Maca.
Nous, membres du Comité d'Eveil de "Le Nouveau Réveil", tenons à exprimer notre vive indignation devant la méthode cavalière utilisée pour arrêter notre collègue. Ces méthodes sont en effet dignes de la gestapo de triste mémoire et inconcevables dans un Etat qui se dit démocratique et se déclare Etat de droit. Elles rappellent à la vérité les pratiques d'une dictature, c'est-à-dire un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, incompatible avec la liberté. Nous venons ici dénoncer avec la dernière énergie cette façon de faire de notre justice et demandons aux autorités judiciaires la relaxe pure et simple de notre collègue. Le maintenir en prison, c'est bâillonner la presse en général et la presse de l'opposition en particulier. La démocratie implique deux devoirs de la part de chaque citoyen : exprimer son opinion sur ce qui se passe autour de lui et donc, en ce sens, participer à la gestion de la collectivité ; respecter l'expression des autres opinions, même si l'on n'est pas d'accord. On se rappellera ici, la formule célèbre de Voltaire, quand il disait : " Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ". Dans un pays démocratique, le contre-pouvoir est représenté par l'opposition qui doit avoir son mot à dire sur la gestion des gouvernants. Bâillonner l'opposition en jetant en prison ses journalistes, c'est réduire cette opposition à néant, à moins que ce soit là l'objectif recherché. C'est lui enlever le droit à la parole, le droit à la critique, en un mot, la tuer. On ne peut pas et on ne doit pas emprisonner un journaliste. En Côte d'Ivoire, nous nous souvenons tous, que les responsables d'un parti politique alors dans l'opposition, ont crié, en marchant dans les rues d'Abidjan et ailleurs: " Houphouët voleur !" et toute sa famille fut insultée, traînée dans la boue, humiliée. On n'arrêta personne et personne ne fut puni pour ces propos inadmissibles, discourtois et irrespectueux ; il s'agit du Sage de l'Afrique, du Bélier de Yamoussoukro, l'incomparable, celui à qui tout le monde veut ressembler : le Grand Félix Houphouët-Boigny, le père de la Côte d'Ivoire moderne.
P .Les membres du Comité d'Eveil
Le Président
Dr. Lenissongui-Coulibaly
Nous, membres du Comité d'Eveil de "Le Nouveau Réveil", tenons à exprimer notre vive indignation devant la méthode cavalière utilisée pour arrêter notre collègue. Ces méthodes sont en effet dignes de la gestapo de triste mémoire et inconcevables dans un Etat qui se dit démocratique et se déclare Etat de droit. Elles rappellent à la vérité les pratiques d'une dictature, c'est-à-dire un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, incompatible avec la liberté. Nous venons ici dénoncer avec la dernière énergie cette façon de faire de notre justice et demandons aux autorités judiciaires la relaxe pure et simple de notre collègue. Le maintenir en prison, c'est bâillonner la presse en général et la presse de l'opposition en particulier. La démocratie implique deux devoirs de la part de chaque citoyen : exprimer son opinion sur ce qui se passe autour de lui et donc, en ce sens, participer à la gestion de la collectivité ; respecter l'expression des autres opinions, même si l'on n'est pas d'accord. On se rappellera ici, la formule célèbre de Voltaire, quand il disait : " Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ". Dans un pays démocratique, le contre-pouvoir est représenté par l'opposition qui doit avoir son mot à dire sur la gestion des gouvernants. Bâillonner l'opposition en jetant en prison ses journalistes, c'est réduire cette opposition à néant, à moins que ce soit là l'objectif recherché. C'est lui enlever le droit à la parole, le droit à la critique, en un mot, la tuer. On ne peut pas et on ne doit pas emprisonner un journaliste. En Côte d'Ivoire, nous nous souvenons tous, que les responsables d'un parti politique alors dans l'opposition, ont crié, en marchant dans les rues d'Abidjan et ailleurs: " Houphouët voleur !" et toute sa famille fut insultée, traînée dans la boue, humiliée. On n'arrêta personne et personne ne fut puni pour ces propos inadmissibles, discourtois et irrespectueux ; il s'agit du Sage de l'Afrique, du Bélier de Yamoussoukro, l'incomparable, celui à qui tout le monde veut ressembler : le Grand Félix Houphouët-Boigny, le père de la Côte d'Ivoire moderne.
P .Les membres du Comité d'Eveil
Le Président
Dr. Lenissongui-Coulibaly