Invité mercredi a un débat sur le fair-play en politique, le SG du Synares a choisi la voie de la “bagarre” pour son pays.
C’est le couteau entre les dents que le bouillant secrétaire général du Synares, Niamien Messou, a déclenché les hostilités contre la France et « ses complices », mercredi, au cours de la première édition de la « Tribune du fair play » à la Maison de la presse, initiée par de l’Ong Fair play de Guy Monsio. Le thème « Le fair play dans le processus de sortie de crise ; cas de la Côte d’Ivoire » a été ignoré par le membre du Congrès national pour la démocratie (Cnrd). Il avait en face le député Koné Dramane, président du Groupe parlementaire Solidarité et Jean Emile, un citoyen rwandais, qui a remplacé le Pr Niamkey Koffi, porte-parole du Pdci absent. Dès l’entame alors que les deux autres invités dégageaient les pistes d’une culture de l’esprit fair play en politique, Niamien Messou, a clairement opté pour sa lecture de la crise. Tous les maux du pays ont pour seule origine la France, qui doit être combattue et « tous ceux qui sont ses complices boutés dehors ». Il s’agit de Henri Konan Bédié et de Alassane Ouattara. Le président de l’Udpci, le Dr Albert Mabri Toikeusse n’a pas aussi échappé aux foudres de Messou. Son crime est d’avoir, au cours d’un meeting, demandé que le chef de l’Etat, au cours de sa tournée à l’Ouest, dise qui a tué Gueï Robert. Un crime de lèse majesté. A ses yeux, le leader du parti arc-en-ciel et celui de la rue Lepic devraient être arrêtés si la justice fonctionnait correctement. Mais interpellé sur le cas des abus impunis de la Fesci, il ne s’est pas prononcé. Selon lui, La France veut ramener la Côte d’Ivoire au temps d’Houphouët Boigny, où elle avait la haute main sur toute la richesse du pays. Paris, estime Messou veut faire de la Côte d’Ivoire un pays sans propriétaire. « La France renverse tous les leaders qui optent pour la préférence nationale. Et aussi vous comprenez pourquoi tous les pays africains se sont ligués contre la Côte d’Ivoire. Il n’y a jamais eu de crise identitaire en Côte d’Ivoire, tout cela ce ne sont que des prétexte pour nous faire la guerre» a-t-il soutenu. Autre preuve de cette situation c’est qu’à ses yeux, tous ceux qui ont mené la rébellion sont « des fils d’immigrés ». Sans sourciller, il citera le général Lansana Palenfo, ex-ministre de la Sécurité sous la transition, soulevant quelques murmures de désapprobation. Il va ensuite descendre en flamme tous les accords signés jusqu’à présent. Pour expliquer ce discours musclé contre la France, Niamien Messou va inviter l’assistance à tirer les leçons de la crise actuelle à Madagascar. Pour lui c’est ce schéma « que la France voulait imposer en Côte d’Ivoire ». Un discours qui marque un tournant du Fpi dans la gestion de la crise. Il y a lieu d’y penser. Le président du Groupe parlementaire Solidarité, Koné Ousmane, a invité le représentant du camp présidentiel à se concentrer sur les conditions de sortie de crise et les moyens de relancer l’économie du pays au lieu de se livrer à des attaques qui ne font avancer personne. Pour lui, les Ivoiriens gagneraient à parvenir à la cohésion et surtout à se mettre au travail. A sa suite Jean Emile du Centre de recherche et d’action pour la paix (Cerap) a dégagé les voies pour l’instauration du fair play en politique. Rejoignant le député Koné Ousmane. Cela passe entre autre par un esprit d’ouverture démocratique au niveau des hommes politiques, une prédisposition au dialogue entre partenaires et adversaires. Il a dans la même veine retenu la tolérance etc. La seconde Tribune de fair play est prévue pour le mois prochain. Selon Guy Monsio, après le sport, son Ong a décidé de s’investir dans tous les domaines où il y aura crise en Côte d’Ivoire.
Mamadou Doumbes
C’est le couteau entre les dents que le bouillant secrétaire général du Synares, Niamien Messou, a déclenché les hostilités contre la France et « ses complices », mercredi, au cours de la première édition de la « Tribune du fair play » à la Maison de la presse, initiée par de l’Ong Fair play de Guy Monsio. Le thème « Le fair play dans le processus de sortie de crise ; cas de la Côte d’Ivoire » a été ignoré par le membre du Congrès national pour la démocratie (Cnrd). Il avait en face le député Koné Dramane, président du Groupe parlementaire Solidarité et Jean Emile, un citoyen rwandais, qui a remplacé le Pr Niamkey Koffi, porte-parole du Pdci absent. Dès l’entame alors que les deux autres invités dégageaient les pistes d’une culture de l’esprit fair play en politique, Niamien Messou, a clairement opté pour sa lecture de la crise. Tous les maux du pays ont pour seule origine la France, qui doit être combattue et « tous ceux qui sont ses complices boutés dehors ». Il s’agit de Henri Konan Bédié et de Alassane Ouattara. Le président de l’Udpci, le Dr Albert Mabri Toikeusse n’a pas aussi échappé aux foudres de Messou. Son crime est d’avoir, au cours d’un meeting, demandé que le chef de l’Etat, au cours de sa tournée à l’Ouest, dise qui a tué Gueï Robert. Un crime de lèse majesté. A ses yeux, le leader du parti arc-en-ciel et celui de la rue Lepic devraient être arrêtés si la justice fonctionnait correctement. Mais interpellé sur le cas des abus impunis de la Fesci, il ne s’est pas prononcé. Selon lui, La France veut ramener la Côte d’Ivoire au temps d’Houphouët Boigny, où elle avait la haute main sur toute la richesse du pays. Paris, estime Messou veut faire de la Côte d’Ivoire un pays sans propriétaire. « La France renverse tous les leaders qui optent pour la préférence nationale. Et aussi vous comprenez pourquoi tous les pays africains se sont ligués contre la Côte d’Ivoire. Il n’y a jamais eu de crise identitaire en Côte d’Ivoire, tout cela ce ne sont que des prétexte pour nous faire la guerre» a-t-il soutenu. Autre preuve de cette situation c’est qu’à ses yeux, tous ceux qui ont mené la rébellion sont « des fils d’immigrés ». Sans sourciller, il citera le général Lansana Palenfo, ex-ministre de la Sécurité sous la transition, soulevant quelques murmures de désapprobation. Il va ensuite descendre en flamme tous les accords signés jusqu’à présent. Pour expliquer ce discours musclé contre la France, Niamien Messou va inviter l’assistance à tirer les leçons de la crise actuelle à Madagascar. Pour lui c’est ce schéma « que la France voulait imposer en Côte d’Ivoire ». Un discours qui marque un tournant du Fpi dans la gestion de la crise. Il y a lieu d’y penser. Le président du Groupe parlementaire Solidarité, Koné Ousmane, a invité le représentant du camp présidentiel à se concentrer sur les conditions de sortie de crise et les moyens de relancer l’économie du pays au lieu de se livrer à des attaques qui ne font avancer personne. Pour lui, les Ivoiriens gagneraient à parvenir à la cohésion et surtout à se mettre au travail. A sa suite Jean Emile du Centre de recherche et d’action pour la paix (Cerap) a dégagé les voies pour l’instauration du fair play en politique. Rejoignant le député Koné Ousmane. Cela passe entre autre par un esprit d’ouverture démocratique au niveau des hommes politiques, une prédisposition au dialogue entre partenaires et adversaires. Il a dans la même veine retenu la tolérance etc. La seconde Tribune de fair play est prévue pour le mois prochain. Selon Guy Monsio, après le sport, son Ong a décidé de s’investir dans tous les domaines où il y aura crise en Côte d’Ivoire.
Mamadou Doumbes
