La mise en liberté du président du Mfa, ne signifie pas la fin des procédures ouvertes contre lui pour incitation à l’insurrection, ont indiqué samedi les services du ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, à travers un communiqué.
Communiqué du Ministère de l’Intérieur
«Le vendredi 20 mars 2009, la Direction de surveillance du territoire national a procédé à l’interpellation de M. Anaky Kobena, président du Mfa, parti membre du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Cette interpellation fait suite aux propos tenus le mercredi 18 mars 2009, sur le plateau de la télévision nationale lors de l’émission intitulée «L’invité de la 1ère» et repris par la presse écrite, le vendredi 20 mars 2009, au cours de laquelle M. Anaky kobena, invitait les Ivoiriens à suivre l’exemple de Madagascar. Le ministre de l’Intérieur estime que ces faits sont suffisamment graves pour la Côte d’Ivoire, pour les Ivoiriens, pour les Institutions de la République et pour le processus de sortie de crise. Il rappelle que l’Union Africaine, l’Union européenne, les grandes puissances membres du Conseil de sécurité de l’Onu, notamment la France et les Etats Unis d’Amérique ont qualifié de façon claire et sans équivoque les évènements de Madagascar de coup d’Etat et les ont en conséquence condamnés. L’Union Africaine a même, conformément à ses textes prononcé la suspension de l’Etat de Madagascar des instances de cette organisation panafricaine. Les propos de M. Anaky Kobena qui sont de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à jeter le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement ou à provoquer et inciter les citoyens, ou habitants à désobéir aux lois, et aux ordres de l’autorité légitime, tombent sous le coup de l’article 169 du code pénal. Ces faits sont d’une particulière gravité en raison de la qualité de responsable et de chef d’un parti politique et de potentiel candidat à l’élection présidentielle à venir de M. Anaky Kobena. Comme tels, ils ne peuvent et ne doivent être tolérés. C’est pourquoi, la direction de la surveillance du territoire a procédé à son interpellation le vendredi 20 mars 2009, aux environs de 15h. Il a été entendu et a été remis en liberté ce jour, samedi 21 mars 2009 à 11h. Le ministre de l’intérieur indique que la procédure suivra son cours normal. Le ministre de l’Intérieur saisit cette occasion pour rappeler à tous que la Côte d’Ivoire est en train de sortir à coup sûr de la crise. Cette sortie de crise du fait des nombreux obstacles qui la jalonnent, est très délicate et nécessite le soutien actif de tous les Ivoiriens, en particulier et en premier lieu de ceux de nos compatriotes qui ont choisi de faire de la politique leur métier. Les Ivoiriens ont fait beaucoup de sacrifices, et sont soucieux de voir le processus arriver enfin à son terme pour que le gouvernement de la République puisse consacrer la totalité de son énergie de son action à la résolution des problèmes qui les assaillent au quotidien, notamment la pauvreté, la santé, l’éducation et le développement du pays. C’est pourquoi, toutes les dérives verbales, les appels à la violence gratuite les offenses gratuites et au renversement de l’ordre constitutionnel qui nous ont justement conduits dans cette crise dont nous sommes en train de sortir doivent appartenir plus que jamais au passé. Les temps difficiles que nous vivons depuis 7 ans déjà, invitent chaque Ivoirien et en particulier les leaders politiques à plus de responsabilité et de retenu».
Fait à Abidjan le samedi 21 mars 2009
Le Ministère de l’Intérieur
Communiqué du Ministère de l’Intérieur
«Le vendredi 20 mars 2009, la Direction de surveillance du territoire national a procédé à l’interpellation de M. Anaky Kobena, président du Mfa, parti membre du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Cette interpellation fait suite aux propos tenus le mercredi 18 mars 2009, sur le plateau de la télévision nationale lors de l’émission intitulée «L’invité de la 1ère» et repris par la presse écrite, le vendredi 20 mars 2009, au cours de laquelle M. Anaky kobena, invitait les Ivoiriens à suivre l’exemple de Madagascar. Le ministre de l’Intérieur estime que ces faits sont suffisamment graves pour la Côte d’Ivoire, pour les Ivoiriens, pour les Institutions de la République et pour le processus de sortie de crise. Il rappelle que l’Union Africaine, l’Union européenne, les grandes puissances membres du Conseil de sécurité de l’Onu, notamment la France et les Etats Unis d’Amérique ont qualifié de façon claire et sans équivoque les évènements de Madagascar de coup d’Etat et les ont en conséquence condamnés. L’Union Africaine a même, conformément à ses textes prononcé la suspension de l’Etat de Madagascar des instances de cette organisation panafricaine. Les propos de M. Anaky Kobena qui sont de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à jeter le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement ou à provoquer et inciter les citoyens, ou habitants à désobéir aux lois, et aux ordres de l’autorité légitime, tombent sous le coup de l’article 169 du code pénal. Ces faits sont d’une particulière gravité en raison de la qualité de responsable et de chef d’un parti politique et de potentiel candidat à l’élection présidentielle à venir de M. Anaky Kobena. Comme tels, ils ne peuvent et ne doivent être tolérés. C’est pourquoi, la direction de la surveillance du territoire a procédé à son interpellation le vendredi 20 mars 2009, aux environs de 15h. Il a été entendu et a été remis en liberté ce jour, samedi 21 mars 2009 à 11h. Le ministre de l’intérieur indique que la procédure suivra son cours normal. Le ministre de l’Intérieur saisit cette occasion pour rappeler à tous que la Côte d’Ivoire est en train de sortir à coup sûr de la crise. Cette sortie de crise du fait des nombreux obstacles qui la jalonnent, est très délicate et nécessite le soutien actif de tous les Ivoiriens, en particulier et en premier lieu de ceux de nos compatriotes qui ont choisi de faire de la politique leur métier. Les Ivoiriens ont fait beaucoup de sacrifices, et sont soucieux de voir le processus arriver enfin à son terme pour que le gouvernement de la République puisse consacrer la totalité de son énergie de son action à la résolution des problèmes qui les assaillent au quotidien, notamment la pauvreté, la santé, l’éducation et le développement du pays. C’est pourquoi, toutes les dérives verbales, les appels à la violence gratuite les offenses gratuites et au renversement de l’ordre constitutionnel qui nous ont justement conduits dans cette crise dont nous sommes en train de sortir doivent appartenir plus que jamais au passé. Les temps difficiles que nous vivons depuis 7 ans déjà, invitent chaque Ivoirien et en particulier les leaders politiques à plus de responsabilité et de retenu».
Fait à Abidjan le samedi 21 mars 2009
Le Ministère de l’Intérieur