L’interpellation la semaine dernière du président du Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa) continue de faire jaser. La mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix qui regroupe les groupes parlementaires Pdci, Udpci et Solidarité, a, par la voix de son président Ouassenan Koné, fait connaître sa position sur le sujet. C’était le vendredi 27 mars 2009 au cours d’une conférence de presse au siège du Pdci à Cocody.
Gaston Ouassenan Koné a dénoncé cette interpellation manu militari du président du Mfa qu’il a qualifiée ‘‘arbitraire’’. Parce que d’une part, le député de Kouassi-Datékro bénéficie d’une immunité parlementaire et a le statut d’ancien ministre d’autre part. Pour le président de la mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix, le camp présidentiel voulait à travers cette arrestation, compromettre le processus de paix issu de l’Accord de Ouagadougou. « La mouvance met en garde le régime FPI contre les interpellations, les arrestations et les détentions arbitraires et illégales qui n’ont pour seul but que la recherche du désordre et la restauration des troubles sociaux visant à faire échec au processus de paix afin d’éviter d’aller aux élections », a-t-il prévenu. Tout en fustigeant « l’irruption malheureuse » des militaires sur la scène politique. « Nous alertons l’opinion nationale et internationale sur les risques d’utilisation partisane de l’armée lors des prochaines élections tant désirées », s’est -il inquiété. En outre, Ouassenan dit ne pas comprendre que les responsables de la Radio Télévision ivoirienne (RTI) ne se soient pas prononcés sur la question alors que le président du Mfa était leur invité. C’est pourquoi, la mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix a souhaité « que les médias d’Etat ne se transforment pas en un guet-apens pour piéger les dirigeants de l’opposition ivoirienne ». Le chef de l’Etat a fait en 1998, à en croire Ouassenan, un parallèle entre la situation de la Côte d’Ivoire et la rébellion menée par Laurent Kabila contre le président Mobutu. Mais « cette déclaration dangereuse pour l’ordre républicain n’a pas occasionné l’arrestation de Laurent Gbagbo par les autorités judiciaires et encore moins par les autorités militaires de l’époque ». A la question de savoir si les députés sont toujours couverts par l’immunité alors que leur mandat a pris fin depuis 2005, le conférencier a souligné que « l’Assemblée nationale existe » d’autant plus que les députés continuent de percevoir leurs indemnités. Il a saisi cette occasion pour faire observer que les députés sont victimes de la ‘‘dictature’’ du régime Fpi . « L’Assemblée nationale ne peut pas jouer pleinement son rôle. On nous a dit qu’il n’ y a plus de guerre. Mais jusqu’à présent, on ne présente pas à l’Assemblée nationale le budget de l’Etat. Il est pris par ordonnance. (…) Il y a des textes de lois qui auraient dûs être votés par les députés. Ces textes ne nous sont pas présentés. On prend des ordonnances. ( …) Donc, il y a une dictature dans notre pays », a soutenu Gaston Ouassenan Koné. Qui a précisé que les députés ne sont consultés que pour la signature des traités internationaux. Le président de la mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix s’est par ailleurs insurgé contre la détention du journaliste Gnamantêh du Groupe ‘‘Le Réveil’’. Cela, selon lui, constitue une atteinte grave à la liberté de la presse.
T.A.B
Gaston Ouassenan Koné a dénoncé cette interpellation manu militari du président du Mfa qu’il a qualifiée ‘‘arbitraire’’. Parce que d’une part, le député de Kouassi-Datékro bénéficie d’une immunité parlementaire et a le statut d’ancien ministre d’autre part. Pour le président de la mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix, le camp présidentiel voulait à travers cette arrestation, compromettre le processus de paix issu de l’Accord de Ouagadougou. « La mouvance met en garde le régime FPI contre les interpellations, les arrestations et les détentions arbitraires et illégales qui n’ont pour seul but que la recherche du désordre et la restauration des troubles sociaux visant à faire échec au processus de paix afin d’éviter d’aller aux élections », a-t-il prévenu. Tout en fustigeant « l’irruption malheureuse » des militaires sur la scène politique. « Nous alertons l’opinion nationale et internationale sur les risques d’utilisation partisane de l’armée lors des prochaines élections tant désirées », s’est -il inquiété. En outre, Ouassenan dit ne pas comprendre que les responsables de la Radio Télévision ivoirienne (RTI) ne se soient pas prononcés sur la question alors que le président du Mfa était leur invité. C’est pourquoi, la mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix a souhaité « que les médias d’Etat ne se transforment pas en un guet-apens pour piéger les dirigeants de l’opposition ivoirienne ». Le chef de l’Etat a fait en 1998, à en croire Ouassenan, un parallèle entre la situation de la Côte d’Ivoire et la rébellion menée par Laurent Kabila contre le président Mobutu. Mais « cette déclaration dangereuse pour l’ordre républicain n’a pas occasionné l’arrestation de Laurent Gbagbo par les autorités judiciaires et encore moins par les autorités militaires de l’époque ». A la question de savoir si les députés sont toujours couverts par l’immunité alors que leur mandat a pris fin depuis 2005, le conférencier a souligné que « l’Assemblée nationale existe » d’autant plus que les députés continuent de percevoir leurs indemnités. Il a saisi cette occasion pour faire observer que les députés sont victimes de la ‘‘dictature’’ du régime Fpi . « L’Assemblée nationale ne peut pas jouer pleinement son rôle. On nous a dit qu’il n’ y a plus de guerre. Mais jusqu’à présent, on ne présente pas à l’Assemblée nationale le budget de l’Etat. Il est pris par ordonnance. (…) Il y a des textes de lois qui auraient dûs être votés par les députés. Ces textes ne nous sont pas présentés. On prend des ordonnances. ( …) Donc, il y a une dictature dans notre pays », a soutenu Gaston Ouassenan Koné. Qui a précisé que les députés ne sont consultés que pour la signature des traités internationaux. Le président de la mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix s’est par ailleurs insurgé contre la détention du journaliste Gnamantêh du Groupe ‘‘Le Réveil’’. Cela, selon lui, constitue une atteinte grave à la liberté de la presse.
T.A.B