La presse ivoirienne encore en deuil : Koné Yoro range sa plume

La presse ivoirienne est une fois de plus en deuil, Koné Yoro, membre du comité international de l`Union de la presse francophone, est décédé.

Jusqu`à ce qu`il rende le dernier souffle, Koné Yoro était le secrétaire général de l`Union de la presse francophone (Upf) de la section Côte d`Ivoire, et membre du comité international de ladite organisation. Koné Yoro a commencé sa carrière en tant que correspondant du quotidien « Le républicain ivoirien » avant d`intégrer la rédaction centrale. Plus tard, il devient directeur de publication du quotidien « Le Libéral ». Par la suite, il tente plusieurs expériences pas toujours fructueuses, mais l`homme est resté un « accroc » de l`édition. Ce que la communauté de la presse ivoirienne retient de lui, c`est son humanisme. Tous ceux qui l`ont connu gardent en mémoire sa gentillesse hors du commun. Yoro était capable de vous donner le dernier sou qui lui restait. Sans le moindre regret, il pouvait souffrir par la suite pour manger. Jovial, organisateur hors pair, il s`est imposé comme une pièce maîtresse du comité de l`Upf de la Côte d`Ivoire. Georges Gros, secrétaire général de l`Upf le lui a bien rendu au point de faire le déplacement pour assister à son mariage. La volonté implacable de Dieu a soumis cet homme à des épreuves dures. Les ennuis de santé et des finances ont rudement éprouvé l`homme. Avant d`être interné pendant une semaine dans une grande clinique de la place, Yoro a faillit succomber, un jour plus tôt. Les proches et Dan Moussa ont fait le tour de toutes les grandes structures sanitaires de la place à la recherche d`oxygène pour le réanimer alors qu`il était agonisant. Hélas, comme pour conserver sa pureté de cœur et d`âme, le Tout-puissant a choisi de le rappeler auprès de lui dans la nuit du samedi à Dimanche. La fièvre typhoïde silencieuse détectée trop tard a eu raison de lui. Après Diégou Bailly, les journalistes accompagneront, Koné Yoro, à sa dernière demeure. Ce sera le jeudi, au cimetière de Williasmville après la prière de 13 heures. Yoro part, mais laisse un enseignement, c`est l`humanisme devant toutes les épreuves de la vie, même les plus cruelles. Il laisse une épouse et deux enfants dans la douleur.

Mamadou Doumbes