Le Président Laurent Gbagbo reçoit aujourd’hui, à partir de 16 h, au palais présidentiel, tous les acteurs militaires impliqués dans l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou.
Les regards seront tournés vers le palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, où le Président Laurent Gbagbo reçoit cet après-midi, à partir de 16 h, tous ceux qui sont impliqués dans l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou.
Notamment tous les officiers de tous les corps pour la rédaction du chronogramme d’application. Et pour cause ? Les Ivoiriens, dans leur majorité, avaient jubilé à l’annonce de la signature de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou, le 22 décembre 2008. Les parties signataires, l’Etat de Côte d’Ivoire et l’ex-rébellion armée, étaient unanimes à reconnaître que le document signé était consensuel dans le fond et la forme. Il n’autorisait donc aucun doute pour une fin définitive à la crise. La question relative aux grades militaires et au quota des rebelles à intégrer la nouvelle armée ivoirienne a été tranchée sans passion. Tout comme celle de l’unicité des caisses de l’Etat. Certains Ivoiriens ont parlé de pas décisif qui venait d’être ainsi franchi sur le chemin du retour à la paix en Côte d’Ivoire. D’autres sont demeurés sceptiques à propos de l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou. Pour eux, tant que la question du désarmement des ex-combattants des Force nouvelles n’est pas réglée, l’unicité des caisses serait une chimère et le redéploiement de l’administration impossible. Tout porte aujourd’hui à croire que ceux-là ont eu raison. Malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et des rencontres entre acteurs, l’unicité des caisses de l’Etat n’est pas encore une réalité. Le redéploiement de l’administration territoriale et fiscale qui devrait se faire au plus tard, le 15 janvier 2009, ne l’est pas encore. Et personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude quand cela aura lieu.
Pendant ce temps, les ex-rebelles peuvent toujours porter fièrement la tenue militaire de l’armée ivoirienne avec ses grades et bénéficier de tous les honneurs qui se rattachent à ces grades. Loin d’être une simple promesse, 5.000 éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), dans un délai de deux ans, peuvent intégrer la nouvelle armée ivoirienne. Quand 3.500 autres vont sécuriser le processus électoral aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes. Et 600 d’entre eux vont aussi intégrer, après concours, la police et la gendarmerie. Soit un total de 9000 ex-rebelles qui seront appelés à servir la République de Côte d’Ivoire grâce à l’accord complémentaire IV de Ouagadougou.
Que va décider cette réunion du palais présidentiel d’Abidjan-Plateau à laquelle, le chef de l’Etat convie tous les participants à l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou ? Toute la Côte d’Ivoire attend de savoir.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
Les regards seront tournés vers le palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, où le Président Laurent Gbagbo reçoit cet après-midi, à partir de 16 h, tous ceux qui sont impliqués dans l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou.
Notamment tous les officiers de tous les corps pour la rédaction du chronogramme d’application. Et pour cause ? Les Ivoiriens, dans leur majorité, avaient jubilé à l’annonce de la signature de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou, le 22 décembre 2008. Les parties signataires, l’Etat de Côte d’Ivoire et l’ex-rébellion armée, étaient unanimes à reconnaître que le document signé était consensuel dans le fond et la forme. Il n’autorisait donc aucun doute pour une fin définitive à la crise. La question relative aux grades militaires et au quota des rebelles à intégrer la nouvelle armée ivoirienne a été tranchée sans passion. Tout comme celle de l’unicité des caisses de l’Etat. Certains Ivoiriens ont parlé de pas décisif qui venait d’être ainsi franchi sur le chemin du retour à la paix en Côte d’Ivoire. D’autres sont demeurés sceptiques à propos de l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou. Pour eux, tant que la question du désarmement des ex-combattants des Force nouvelles n’est pas réglée, l’unicité des caisses serait une chimère et le redéploiement de l’administration impossible. Tout porte aujourd’hui à croire que ceux-là ont eu raison. Malgré plusieurs campagnes de sensibilisation et des rencontres entre acteurs, l’unicité des caisses de l’Etat n’est pas encore une réalité. Le redéploiement de l’administration territoriale et fiscale qui devrait se faire au plus tard, le 15 janvier 2009, ne l’est pas encore. Et personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude quand cela aura lieu.
Pendant ce temps, les ex-rebelles peuvent toujours porter fièrement la tenue militaire de l’armée ivoirienne avec ses grades et bénéficier de tous les honneurs qui se rattachent à ces grades. Loin d’être une simple promesse, 5.000 éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), dans un délai de deux ans, peuvent intégrer la nouvelle armée ivoirienne. Quand 3.500 autres vont sécuriser le processus électoral aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes. Et 600 d’entre eux vont aussi intégrer, après concours, la police et la gendarmerie. Soit un total de 9000 ex-rebelles qui seront appelés à servir la République de Côte d’Ivoire grâce à l’accord complémentaire IV de Ouagadougou.
Que va décider cette réunion du palais présidentiel d’Abidjan-Plateau à laquelle, le chef de l’Etat convie tous les participants à l’application de l’accord complémentaire IV de Ouagadougou ? Toute la Côte d’Ivoire attend de savoir.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr