Le bureau national de la Cellule des enseignants du Front populaire ivoirien (CEFPI) a initié, pendant la période de troubles dans le secondaire, des tournées de sensibilisation et d'information. Une délégation conduite par M. Attoungbré Joseph, inspecteur de l'enseignement secondaire, a, dans ce cadre, rencontré des militants de Bonoua, le samedi 15 mars dernier, pour leur expliquer les dessous du mouvement de grève et les appeler à plus de vigilance désormais.
Après avoir rappelé les points de revendication des grévistes, la CEFPI a fait remarquer qu'un arrêt de travail a eu lieu du 20 au 22 janvier dernier. Mais relèvera M. Attoungbré Joseph, le Synesci conduit par Soro Mamadou a poursuivi la grève jusqu'au 30 janvier, soit dix jours d'arrêt de travail parallèlement à la rétention des notes. C'est à la suite de cette décision, explique l'envoyé de Mathias Kessé, le secrétaire national de la CEFPI, que le gouvernement a suspendu ou fait des ponctions sur le salaire de 4538 professeurs. Malheureusement, cette mesure a frappé, reconnaît le membre de la CEFPI, des enseignants non grévistes. “Au moment où notre pays amorce la sortie de crise grâce à l'accord politique de Ouagadougou et négocie son éligibilité à l'initiative des PPTE, on comprend difficilement l'intransigeance des structures syndicales à obtenir ici et maintenant la satisfaction totale de leurs revendication somme toute légitimes”, s'est interrogé l'inspecteur de l'enseignement secondaire avant de rappeler qu'en 2001, le même soro Mamadou avait déjà lancé une grève préventive en avril par rapport au décrochage prévu alors pour fin juin. En toile de fond, la CEFPI voit, dans ces mouvements, une déstabilisation du FPI et du président Gbagbo, même si elle reconnaît le droit de grève aux travailleurs. Elle propose que des sanctions soient prises contre les chefs d'établissement coupables d'incitation à la grève et la confection de listes de complaisance d'enseignants. Les enseignants de la CEFPI de Bonoua ont déploré la sortie tardive du bureau national et l'intolérance de certains grévistes qui n'acceptent pas le droit à la différence. Pour d'autres, le ministre de l'Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, travaille contre le FPI. “Après la date du 31 août 2008, pourquoi n'a-t-il pas invité les syndicats à la table de négociation ?”, s'est interrogé un enseignant qui s'explique mal l'attitude du ministre.
L'inspecteur Attoungbré était accompagné de M. Gnahin Claver, enseignant au Cafop de Dabou. Après Bonoua, la délégatoin a mis le cap sur Aboisso où la fédération CEFPI a fait défection.
Sam K.D
Après avoir rappelé les points de revendication des grévistes, la CEFPI a fait remarquer qu'un arrêt de travail a eu lieu du 20 au 22 janvier dernier. Mais relèvera M. Attoungbré Joseph, le Synesci conduit par Soro Mamadou a poursuivi la grève jusqu'au 30 janvier, soit dix jours d'arrêt de travail parallèlement à la rétention des notes. C'est à la suite de cette décision, explique l'envoyé de Mathias Kessé, le secrétaire national de la CEFPI, que le gouvernement a suspendu ou fait des ponctions sur le salaire de 4538 professeurs. Malheureusement, cette mesure a frappé, reconnaît le membre de la CEFPI, des enseignants non grévistes. “Au moment où notre pays amorce la sortie de crise grâce à l'accord politique de Ouagadougou et négocie son éligibilité à l'initiative des PPTE, on comprend difficilement l'intransigeance des structures syndicales à obtenir ici et maintenant la satisfaction totale de leurs revendication somme toute légitimes”, s'est interrogé l'inspecteur de l'enseignement secondaire avant de rappeler qu'en 2001, le même soro Mamadou avait déjà lancé une grève préventive en avril par rapport au décrochage prévu alors pour fin juin. En toile de fond, la CEFPI voit, dans ces mouvements, une déstabilisation du FPI et du président Gbagbo, même si elle reconnaît le droit de grève aux travailleurs. Elle propose que des sanctions soient prises contre les chefs d'établissement coupables d'incitation à la grève et la confection de listes de complaisance d'enseignants. Les enseignants de la CEFPI de Bonoua ont déploré la sortie tardive du bureau national et l'intolérance de certains grévistes qui n'acceptent pas le droit à la différence. Pour d'autres, le ministre de l'Education nationale, Gilbert Bleu Lainé, travaille contre le FPI. “Après la date du 31 août 2008, pourquoi n'a-t-il pas invité les syndicats à la table de négociation ?”, s'est interrogé un enseignant qui s'explique mal l'attitude du ministre.
L'inspecteur Attoungbré était accompagné de M. Gnahin Claver, enseignant au Cafop de Dabou. Après Bonoua, la délégatoin a mis le cap sur Aboisso où la fédération CEFPI a fait défection.
Sam K.D