Un nom rythme l’affaire Radovan Karadzic : celui de Richard Holbrooke. Incarcéré aux Pays-Bas, dans la prison du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) depuis juillet 2008, l’ex-chef politique des Serbes de Bosnie durant la guerre (1992-1995) accuse l’ancien négociateur américain dans les Balkans de ‘trahison’. Inculpé pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre depuis juillet 1995, notamment pour le massacre de Srebrenica (plus de 7 000 victimes) et le siège de Sarajevo, Radovan Karadzic soutient que le diplomate américain lui a promis l’impunité en échange de son retrait de la scène politique après la fin de la guerre de Bosnie en 1995.
Lors de sa dernière audition devant les juges du TPIY, le 3 mars, M. Karadzic estimait que ‘les guerres ne peuvent se terminer, et les paix ne peuvent se conclure sur la base de tromperies. Ce tribunal n’a pas le droit de me juger’, ajoutait-il en référence à cet accord.
Citant une étude de l’historien américain Charles Ingrao, à paraître prochainement, le New York Times a fait état, dans son édition du 22 mars, de nouveaux témoignages qui relancent les suspicions sur la mauvaise volonté des troupes de l’OTAN à arrêter Radovan Karadzic en Bosnie. Des diplomates américains affirment, sous couvert d’anonymat, que M. Holbrooke aurait effectivement promis, de vive voix, une forme d’immunité au dirigeant bosno-serbe.
Le Monde
Lors de sa dernière audition devant les juges du TPIY, le 3 mars, M. Karadzic estimait que ‘les guerres ne peuvent se terminer, et les paix ne peuvent se conclure sur la base de tromperies. Ce tribunal n’a pas le droit de me juger’, ajoutait-il en référence à cet accord.
Citant une étude de l’historien américain Charles Ingrao, à paraître prochainement, le New York Times a fait état, dans son édition du 22 mars, de nouveaux témoignages qui relancent les suspicions sur la mauvaise volonté des troupes de l’OTAN à arrêter Radovan Karadzic en Bosnie. Des diplomates américains affirment, sous couvert d’anonymat, que M. Holbrooke aurait effectivement promis, de vive voix, une forme d’immunité au dirigeant bosno-serbe.
Le Monde