Activités intenses et illégales d’exploitation de bois dans les forêts classées dans les zones de Duékoué et Guiglo. Malgré les nombreuses interpellations du Directeur Général de la SODEFOR, M. Venance K. N’Guettia Kouadio, le ministre Aka Ahizi Daniel des Eaux et Forêts et les Préfets des Départements de Duékoué et Guiglo n’ont osé jusqu’aujourd’hui taper du poing sur la table devant les Directeurs des Unités industrielles du bois de la région de l’Ouest et les exploitants forestiers. Le ministre en charge des Eaux et Forêts et les pilleurs de ces forêts classées sont – ils en complicités ? Les riverains et les différents comités de lutte en sont arrivés à cette conclusion. Et interpellent aujourd’hui le Chef de l’Etat afin qu’il mette fin à la destruction de la forêt ivoirienne à l’ouest. Ils dénoncent avec la dernière énergie le silence coupable des autorités préfectorales qui n’osent pas lever le petit doigt devant ce trafic grave. Que fait depuis le ministre Aka Ahizi ? Est – il dans le coup avec les pilleurs ? Ce qui se passe dans les départements de Duékoué et Guiglo est gravissime.
Déjà le 20 mars 2003, dans un courrier adressé aux Directeurs des Unités industrielles du Bois de la région de l’ouest et aux exploitants, le DG de la SODEFOR, M. Venance K. N’Guettia Kouadio attirait l’attention de ces derniers sur l’exploitation abusive dans les forêts classées.
Il se fondait à cette date sur des informations de plus en plus persistantes qui parviennent à la Direction Générale de la SODEFOR faisant état d’activités intenses et illégales d’exploitation de bois dans les forêts classées situées dans la même région. Malgré les mesures qui suspendaient temporairement toute activité d’exploitation forestière dans les forêts classées de SCIO, GOIN – DEBE et Cavally. Les enquêtes diligentées par la SODEFOR relevaient l’implication de certains industriels, exploitants forestiers et des agents des Eaux et Forêts dans cette exploitation frauduleuse massive. Mais rien n’y fit.
Des sous encore pompés dans la filière Café – Caco
En dehors de la filière bois victime d’une fraude massive, ce qui se passe aussi dans le secteur du café – cacao est plus que renversant. Le comité de gestion mis en place s’illustre chaque jour par des décaissements farfelus et injustifiés. L’ampleur des détournements est plus qu’inquiétant.
Le président de la République, SEM Laurent Gbagbo, ne doit pas baisser les bras. M. Ano N’Guessan s’illustre tristement dans la malgouvernance. Les caisses vidées hier par ceux qui sont aujourd’hui à la MACA sont aujourd’hui désespérément vides. Malgré cette situation de cessation de paiement, M. Ano N’Guessan sollicite encore 10 milliards de F CFA pour améliorer et contrôler la qualité du Café – Cacao. N’est – ce pas une autre manière détournée de pomper les sous comme il l’a fait hier à la CIDT où il a personnellement contribué à la faillite et à la disparition de cette société d’Etat ? Chasser le naturel, il revient au galop !
Ano N’Guessan est en train de s’en mettre plein les poches avec des programmes bidons. Simple stratagème pour pomper ce qui est resté dans les caisses.
Sur ces deux points (fraude massive dans la filière bois, subterfuges pour ruiner la filière café – cacao, le président Laurent Gbagbo ne doit pas rester les bras croisés.
Une réaction tardive de sa part serait suicidaire pour l’économie ivoirienne.
Ibrahim Fall
Déjà le 20 mars 2003, dans un courrier adressé aux Directeurs des Unités industrielles du Bois de la région de l’ouest et aux exploitants, le DG de la SODEFOR, M. Venance K. N’Guettia Kouadio attirait l’attention de ces derniers sur l’exploitation abusive dans les forêts classées.
Il se fondait à cette date sur des informations de plus en plus persistantes qui parviennent à la Direction Générale de la SODEFOR faisant état d’activités intenses et illégales d’exploitation de bois dans les forêts classées situées dans la même région. Malgré les mesures qui suspendaient temporairement toute activité d’exploitation forestière dans les forêts classées de SCIO, GOIN – DEBE et Cavally. Les enquêtes diligentées par la SODEFOR relevaient l’implication de certains industriels, exploitants forestiers et des agents des Eaux et Forêts dans cette exploitation frauduleuse massive. Mais rien n’y fit.
Des sous encore pompés dans la filière Café – Caco
En dehors de la filière bois victime d’une fraude massive, ce qui se passe aussi dans le secteur du café – cacao est plus que renversant. Le comité de gestion mis en place s’illustre chaque jour par des décaissements farfelus et injustifiés. L’ampleur des détournements est plus qu’inquiétant.
Le président de la République, SEM Laurent Gbagbo, ne doit pas baisser les bras. M. Ano N’Guessan s’illustre tristement dans la malgouvernance. Les caisses vidées hier par ceux qui sont aujourd’hui à la MACA sont aujourd’hui désespérément vides. Malgré cette situation de cessation de paiement, M. Ano N’Guessan sollicite encore 10 milliards de F CFA pour améliorer et contrôler la qualité du Café – Cacao. N’est – ce pas une autre manière détournée de pomper les sous comme il l’a fait hier à la CIDT où il a personnellement contribué à la faillite et à la disparition de cette société d’Etat ? Chasser le naturel, il revient au galop !
Ano N’Guessan est en train de s’en mettre plein les poches avec des programmes bidons. Simple stratagème pour pomper ce qui est resté dans les caisses.
Sur ces deux points (fraude massive dans la filière bois, subterfuges pour ruiner la filière café – cacao, le président Laurent Gbagbo ne doit pas rester les bras croisés.
Une réaction tardive de sa part serait suicidaire pour l’économie ivoirienne.
Ibrahim Fall