Le Premier ministre Guillaume Soro a rencontré hier, à Bouaké, les acteurs de la chaîne des transports.
Hier, à l'auditorium du Ranhotel de Bouaké, les maux qui entravent la fluidité routière ont été passés au scanner. C'était une importante réunion sur la fluidité routière convoquée par Guillaume Soro, le Premier ministre était entouré outre du ministre El Hadj Konaté Sidiki du Tourisme et de l'Artisanat, par le ministre de la Défense, monsieur Michel Amani N'Guessan et El Hadj Abdallah Mabri Touakeuss, le Directeur général de l'Office ivoirien des Chargeurs et de Monsieur Abel Christian Djohoré, Directeur de Cabinet du S.N de l'Economie et des Finances des Forces nouvelles. Pour sa part, le ministre des Transports a fait un long et enrichissant réquisitoire sur le racket qui, a-t-il tenu à préciser, est une plaie pour l'économie de notre pays qui sort d'une période trouble. Il n'a pas manqué de souligner que le nombre de barrages routiers a triplé du fait de la crise militaro politique, que la Côte d'Ivoire a connue. Au nom des communautés portuaires de San Pedro et d'Abidjan, M. Bakayoko Abduldraman, directeur général de l'Oic, a fait le point des actions menées contre le racket et les tracasseries routières. Tout en se félicitant des avancées notables constatés sur le terrain, il a déploré le retour en force des barrages dans le district d'Abidjan et les 20 barrages institués par les Forces nouvelles. Précisément entre Djebonoua et Pogo qui sont de véritables postes à péages pour les opérateurs économiques de l'Hinterland. Tenez par citerne de produits pétroliers, en plus des 110 mille Fcfa payés officiellement, il faut débourser en faux frais, la somme de 50 mille Fcfa. Pendant que par camion de coton, il est payé respectivement, 50 mille Fcfa officiellement et 40 mille Fcfa en faux frais. Sans oublier les nombreux cas de rackets signalés sur les camions vides au titre des stationnements et des levées de barrages. Pis, il a été dénoncé les tracasseries exercées par des éléments Fn, en ce moment, sur un convoi de 40 mille tonnes de ferraille en provenance du Mali, et qui doivent passer par le port d'Abidjan. Sur- le-champ, le Premier ministre Soro, a donné des instructions fermes pour que cette marchandise soit acheminée rapidement sur le port dans les meilleurs délais. Le chef du gouvernement qui accordait une importance particulière à cette rencontre, a proposé un décret fixant un nombre conventionnel de barrages afin de mettre un terme à l'anarchie. D'autres mesures, a-t-il dit, seront envisagées rapidement, afin de mettre un terme aux souffrances des populations qui paient le lourd tribut de cette vaste Résolutions et décrets qui sortiront de ce fléau.
Yolande de Sépénédio depuis Bouaké
yolande.sepenedio@gmail.com
Hier, à l'auditorium du Ranhotel de Bouaké, les maux qui entravent la fluidité routière ont été passés au scanner. C'était une importante réunion sur la fluidité routière convoquée par Guillaume Soro, le Premier ministre était entouré outre du ministre El Hadj Konaté Sidiki du Tourisme et de l'Artisanat, par le ministre de la Défense, monsieur Michel Amani N'Guessan et El Hadj Abdallah Mabri Touakeuss, le Directeur général de l'Office ivoirien des Chargeurs et de Monsieur Abel Christian Djohoré, Directeur de Cabinet du S.N de l'Economie et des Finances des Forces nouvelles. Pour sa part, le ministre des Transports a fait un long et enrichissant réquisitoire sur le racket qui, a-t-il tenu à préciser, est une plaie pour l'économie de notre pays qui sort d'une période trouble. Il n'a pas manqué de souligner que le nombre de barrages routiers a triplé du fait de la crise militaro politique, que la Côte d'Ivoire a connue. Au nom des communautés portuaires de San Pedro et d'Abidjan, M. Bakayoko Abduldraman, directeur général de l'Oic, a fait le point des actions menées contre le racket et les tracasseries routières. Tout en se félicitant des avancées notables constatés sur le terrain, il a déploré le retour en force des barrages dans le district d'Abidjan et les 20 barrages institués par les Forces nouvelles. Précisément entre Djebonoua et Pogo qui sont de véritables postes à péages pour les opérateurs économiques de l'Hinterland. Tenez par citerne de produits pétroliers, en plus des 110 mille Fcfa payés officiellement, il faut débourser en faux frais, la somme de 50 mille Fcfa. Pendant que par camion de coton, il est payé respectivement, 50 mille Fcfa officiellement et 40 mille Fcfa en faux frais. Sans oublier les nombreux cas de rackets signalés sur les camions vides au titre des stationnements et des levées de barrages. Pis, il a été dénoncé les tracasseries exercées par des éléments Fn, en ce moment, sur un convoi de 40 mille tonnes de ferraille en provenance du Mali, et qui doivent passer par le port d'Abidjan. Sur- le-champ, le Premier ministre Soro, a donné des instructions fermes pour que cette marchandise soit acheminée rapidement sur le port dans les meilleurs délais. Le chef du gouvernement qui accordait une importance particulière à cette rencontre, a proposé un décret fixant un nombre conventionnel de barrages afin de mettre un terme à l'anarchie. D'autres mesures, a-t-il dit, seront envisagées rapidement, afin de mettre un terme aux souffrances des populations qui paient le lourd tribut de cette vaste Résolutions et décrets qui sortiront de ce fléau.
Yolande de Sépénédio depuis Bouaké
yolande.sepenedio@gmail.com
