Le président du Conseil Economique et social Laurent Dona Fologo s’est prononcé le mercredi 25 mars 2009 sur l’actualité politique notamment la date des prochaines élections et la probabilité d’une réélection du candidat Gbagbo.
« Je crois que s’il y a un Ivoirien qui devait être pressé que se tiennent les élections, et bien, c’est bien le président lui-même. Pourquoi ? Parce que plus on s’éloigne de la guerre et de ses dégâts, plus les Ivoiriens oublient d’où elle vienne et qui en sont réellement les auteurs. Et cela est favorable au président Gbagbo parce qu’il bénéficiait, les premiers jours de l’accord de Ouagadougou, d’un soutien presque populaire comme puisqu’il était présenté un président courageux qui est allé à Ouagadougou tendre la main à ses adversaires d’hier. Tout cela lui était favorable pour une reconduction à mon avis. Et plus on s’éloigne, si le peuple est atteint par le chômage, s’il n’y a pas une reprise économique rapide, c’est défavorable au président », a expliqué Laurent Dona Fologo. Le président du conseil économique et social a fait cette déclaration sur les ondes de la Radio France International. Non sans faire remarquer que le président de la République Laurent Gbagbo est pressé d’aller aux élections. Si pour certaines personnalités politiques, il faut à tout prix organiser le scrutin présidentiel en 2009, le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) pense plutôt qu’il faut l’organiser en 2010 afin qu’elle soit transparente « et que nous réussissions le miracle du Ghana ». Le coût des opérations d’identification et de recensement électoral n’a pas échappé aux critiques du natif de Simématiali. « Ceux qui sont chargés de cette opération, n’en avaient apprécié ni l’ampleur, ni la complexité. Reprendre le recensement à zéro, me parait une gageure importante. On n’a été trop ambitieux et on n’a pas été suffisamment réaliste. Je suis allé moi-même sur le terrain pour voir comment tout cela se déroulait. Je peux vous dire que les jeunes gens, à peu près 2000 et qui ont été formés à la hâte pour recenser, ne maîtrisaient pas la machine », a fait savoir le président du Conseil économique et social. Avant d’indiquer qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections parce que «nous avons estimé que Gbagbo n’a pas eu un seul vrai mandat. Donc, nous sommes nombreux à penser qu’il serait juste qu’il ait au moins un vrai mandat pour voir de quoi il est capable. Je dis clairement que ce que je voulais, c’était d’avoir à l’Assemblée nationale un groupe parlementaire autonome et consistant. Je vise la barre de 20 à 25 députés de façon à être incontournable quel que soit le président», a-t-il ajouté.
T.A.B
« Je crois que s’il y a un Ivoirien qui devait être pressé que se tiennent les élections, et bien, c’est bien le président lui-même. Pourquoi ? Parce que plus on s’éloigne de la guerre et de ses dégâts, plus les Ivoiriens oublient d’où elle vienne et qui en sont réellement les auteurs. Et cela est favorable au président Gbagbo parce qu’il bénéficiait, les premiers jours de l’accord de Ouagadougou, d’un soutien presque populaire comme puisqu’il était présenté un président courageux qui est allé à Ouagadougou tendre la main à ses adversaires d’hier. Tout cela lui était favorable pour une reconduction à mon avis. Et plus on s’éloigne, si le peuple est atteint par le chômage, s’il n’y a pas une reprise économique rapide, c’est défavorable au président », a expliqué Laurent Dona Fologo. Le président du conseil économique et social a fait cette déclaration sur les ondes de la Radio France International. Non sans faire remarquer que le président de la République Laurent Gbagbo est pressé d’aller aux élections. Si pour certaines personnalités politiques, il faut à tout prix organiser le scrutin présidentiel en 2009, le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) pense plutôt qu’il faut l’organiser en 2010 afin qu’elle soit transparente « et que nous réussissions le miracle du Ghana ». Le coût des opérations d’identification et de recensement électoral n’a pas échappé aux critiques du natif de Simématiali. « Ceux qui sont chargés de cette opération, n’en avaient apprécié ni l’ampleur, ni la complexité. Reprendre le recensement à zéro, me parait une gageure importante. On n’a été trop ambitieux et on n’a pas été suffisamment réaliste. Je suis allé moi-même sur le terrain pour voir comment tout cela se déroulait. Je peux vous dire que les jeunes gens, à peu près 2000 et qui ont été formés à la hâte pour recenser, ne maîtrisaient pas la machine », a fait savoir le président du Conseil économique et social. Avant d’indiquer qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections parce que «nous avons estimé que Gbagbo n’a pas eu un seul vrai mandat. Donc, nous sommes nombreux à penser qu’il serait juste qu’il ait au moins un vrai mandat pour voir de quoi il est capable. Je dis clairement que ce que je voulais, c’était d’avoir à l’Assemblée nationale un groupe parlementaire autonome et consistant. Je vise la barre de 20 à 25 députés de façon à être incontournable quel que soit le président», a-t-il ajouté.
T.A.B