ABIDJAN - Reporters sans Frontières (RSF) a demandé mercredi la "libération immédiate" d'un journaliste ivoirien détenu depuis le
19 mars pour "offense au chef de l'Etat" et qui risque une peine de deux ans d'emprisonnement.
"La détention de ce journaliste est à la fois incompréhensible et illégale", estime dans un communiqué l'organisation de défense de la presse, rappelant la dépénalisation des délits de presse en Côte d'Ivoire.
Mardi, le procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme contre Nanankoua Gnamanteh, "médiateur et chargé d'opinions" aux éditions Le Réveil, société éditrice du quotidien Le Nouveau Réveil et de l'hebdomadaire Le Repère, deux médias d'opposition.
Le parquet s'est interrogé sur la qualité de journaliste du prévenu, qui ne dispose pas de la carte de journaliste professionnel.
Le verdict est attendu le 31 mars.
M. Gnamanteh a été traduit devant les tribunaux suite à la publication, le
6 mars, dans Le Repère, d'un article intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs", illustré par des photographies du président Laurent Gbagbo et de plusieurs personnes ayant été réputées proches de lui.
Certaines sont actuellement incarcérées dans le cadre d'une enquête sur de présumées malversations dans la filière cacao ivoirienne.
"Quelle que soit la teneur de ses propos, le journaliste n'a rien à faire en prison. Si une faute a été commise, celle-ci doit être réparée par d'autres moyens, plus justes et plus efficaces que l'incarcération", selon RSF.
19 mars pour "offense au chef de l'Etat" et qui risque une peine de deux ans d'emprisonnement.
"La détention de ce journaliste est à la fois incompréhensible et illégale", estime dans un communiqué l'organisation de défense de la presse, rappelant la dépénalisation des délits de presse en Côte d'Ivoire.
Mardi, le procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme contre Nanankoua Gnamanteh, "médiateur et chargé d'opinions" aux éditions Le Réveil, société éditrice du quotidien Le Nouveau Réveil et de l'hebdomadaire Le Repère, deux médias d'opposition.
Le parquet s'est interrogé sur la qualité de journaliste du prévenu, qui ne dispose pas de la carte de journaliste professionnel.
Le verdict est attendu le 31 mars.
M. Gnamanteh a été traduit devant les tribunaux suite à la publication, le
6 mars, dans Le Repère, d'un article intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs", illustré par des photographies du président Laurent Gbagbo et de plusieurs personnes ayant été réputées proches de lui.
Certaines sont actuellement incarcérées dans le cadre d'une enquête sur de présumées malversations dans la filière cacao ivoirienne.
"Quelle que soit la teneur de ses propos, le journaliste n'a rien à faire en prison. Si une faute a été commise, celle-ci doit être réparée par d'autres moyens, plus justes et plus efficaces que l'incarcération", selon RSF.