BOUAKÉ - Le racket des forces de l'ordre sur les routes de Côte d'Ivoire a explosé depuis l'éclatement de la crise politico-militaire dans le pays en 2002, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Le nombre de barrages des forces de l'ordre sur les grands axes routiers ivoiriens a "fortement augmenté" depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002, a déclaré à la presse le ministre des Transports, Albert Mabri Toikeusse, à l'occasion d'une réunion sur ce sujet à Bouaké (centre) autour du Premier ministre Guillaume Soro.
"L'axe Abidjan-Ouangolo (nord, près de la frontière avec le Burkina Faso), long de 624 km et qui comptait 29 barrages avant la crise, soit une moyenne d'un barrage tous les 21 km, compte aujourd'hui un barrage tous les 7 km en moyenne", soit près de 90 barrages, a déploré le ministre.
Cette situation a "une incidence sur le coût du transport", a-t-il insisté.
Ces barrages ont provoqué "une baisse de 20% du trafic ivoirien entre 2007 et 2008", a-t-il expliqué, regrettant que des pays voisins comme le Mali et le Burkina aient été amenés à "contourner le port d'Abidjan", leader dans la sous-région.
Selon la Banque mondiale, le racket routier représente entre "95 et 150 milliards de francs CFA" (145 à 230 millions d'euros) prélevés dans le pays chaque année.
La Côte d'Ivoire, considérée comme une locomotive de l'économie ouest-africaine, est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Le nombre de barrages des forces de l'ordre sur les grands axes routiers ivoiriens a "fortement augmenté" depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002, a déclaré à la presse le ministre des Transports, Albert Mabri Toikeusse, à l'occasion d'une réunion sur ce sujet à Bouaké (centre) autour du Premier ministre Guillaume Soro.
"L'axe Abidjan-Ouangolo (nord, près de la frontière avec le Burkina Faso), long de 624 km et qui comptait 29 barrages avant la crise, soit une moyenne d'un barrage tous les 21 km, compte aujourd'hui un barrage tous les 7 km en moyenne", soit près de 90 barrages, a déploré le ministre.
Cette situation a "une incidence sur le coût du transport", a-t-il insisté.
Ces barrages ont provoqué "une baisse de 20% du trafic ivoirien entre 2007 et 2008", a-t-il expliqué, regrettant que des pays voisins comme le Mali et le Burkina aient été amenés à "contourner le port d'Abidjan", leader dans la sous-région.
Selon la Banque mondiale, le racket routier représente entre "95 et 150 milliards de francs CFA" (145 à 230 millions d'euros) prélevés dans le pays chaque année.
La Côte d'Ivoire, considérée comme une locomotive de l'économie ouest-africaine, est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.