La crise qui couvait depuis belle lurette entre les agents du groupe SODECI-CIE et le ministère des Mines et de l'énergie a fini par éclater au grand jour. Comme si la conférence de presse qu'ils ont tenue le jeudi dernier n'a pas eu le résultat escompté, le collectif des syndicats et associations de la CIE et de la SODECI a remis le couvert, hier au siège du groupe. Accusant vertement le ministre Monnet Léon, le titulaire du département des Mines et de l'énergie "d'être le principal investigateur de la crise entre les agents et leur direction. Le principal instigateur de ce projet de sabotage que veulent mettre en exécution certains agents grévistes". Cette position s'explique, selon Sié Lambert, secrétaire général du Synacie, par le fait que le ministère reste muet sur des actes que posent certains agents. Mais surtout qu'il est l'arrière-base de ceux-ci. "Et nous l'avons signifié le vendredi dernier, lors d'une séance de travail à nous accordée par le ministère de la Fonction publique, le ministère des Infrastructures économiques et celui des Mines et de l'énergie" a martelé le conférencier. Pour lui, les agents s'expliquent difficilement que Yao François et Bilé Amon respectivement en voie de licenciement et licencié puissent parler et se réclamer du groupe. D'où leur refus de les voir réintégrer l'entreprise. Une position que condamnent les premiers cités, qui, outre les menaces proférées dans les agoras et à la Sorbonne, nous "envoient des messages de menaces à travers les portables". Soutient Sié Lambert qui, pour la circonstance, avait à ses cotés Konan Alexis, président du collectif des syndicats et associations.
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