Suite à l`incarcération du journaliste Gnamantêh, M. Guillaume Gbato, Secrétaire général du Syndicat national de la presse privée en Côte d`Ivoire (Synappci), a effectué, hier, une visite de soutien au Groupe de presse "Le Réveil". Après que M. Patrice Yao, Directeur de publication de "Le nouveau Réveil", eut planté le décor, M. Gbato a remercié M. Denis Kah Zion, directeur général et gérant du groupe de presse " Le Réveil " et ses plus proches collaborateurs, pour la diligence avec laquelle ils suivent cette affaire. Poursuivant, il a souligné que : "Par devoir de solidarité, nous souhaitons que grâce aux efforts des uns et des autres, cette affaire puisse connaître un dénouement heureux, pour que le travail continue. Que le 31 mars prochain, notre confrère soit libéré et qu`il regagne la rédaction et reprendre le travail. Le groupe " Le Réveil " est le plus important de notre corporation…" Guillaume Gbato a exhorté les journalistes à avoir leur carte d`identité professionnelle pour éviter d`éventuels écueils. A sa suite, M. Denis Kah Zion, Directeur général et Gérant du Groupe de presse " Le Réveil ", après avoir remercié son hôte, a appelé à une confraternité vraie. "Au nom de la direction et de l`ensemble du personnel, je te remercie pour ta démarche. C`est une marque de solidarité. Cela nous va droit au cœur. Nous remercions tous les membres du bureau exécutif du Synappci. Je voudrais te demander de continuer dans ce sens. Je profite de ton passage pour dire que nous sommes dans la corporation de journaliste. Il est difficile de voir un policier en train de critiquer un autre policier ou un chauffeur de gbaka (mini bus), de critiquer son confrère, quel que soit le problème. Ils sont toujours solidaires. Malheureusement, au niveau de notre corporation, il y a un hic. Nous devons faire régner effectivement la confraternité qui est au devant de l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire (Unjci) et des différentes associations du secteur de la communication. Mais je suis au regret de dire que mon confrère César Etou y va un peu trop fort. Je m`interroge si la confraternité prônée tant n`est pas en train d`être tuée par César Etou qui, pour moi, est devenu un danger pour notre presse. Parce qu`en 2004, il a encore répété en des termes crus que : "Les entreprises qui ont été saccagées ou incendiées, n`ont fait que récolter ce qu`elles ont semé. Cette fois-ci encore, César Etou applaudit de ses deux mains ce qui arrive au groupe de presse " Le Réveil ", en oubliant que la vie est une roue et qu`elle tourne à tout moment". Prenant la parole, M. Guy Tressia, Secrétaire général de la section Synappci du groupe "Le Réveil", recevant cette visite comme source de redynamisation de sa section, a remercié M. Gbato pour son soutien.
Serge AMANY
Serge AMANY