Les ennemis "jurés" du groupe "Le Réveil", ont enfin ôté leur cagoule. Laissant, ainsi, apparaître un visage, qui ne peut manquer d'inspirer une avalanche d'interprétations. La décision de ces gens de piloter la destruction de l'entreprise de presse susmentionnée, ouvertement sue, le mardi 24 mars dernier (il y a donc que deux jours), au "procès exceptionnel" pour "offense au Chef de l'Etat", du Directeur de la publication, Eddy Péhé et du journaliste, Nanankoua Gnamantêh, de l'hebdomadaire, "Le Repère", dans la Capitale économique ivoirienne, Abidjan, n'est que la résultante de l'accumulation d'une grande colère inutile et injustifiée depuis sept (7) années des tenants du pouvoir. Et les preuves existent qui le traduisent fort bien. En effet, ceux qui veulent casser le groupe "Le Réveil", ont débuté leurs manœuvres depuis l'affaire "Comstar" où le président de la Cour Suprême, Tia Koné avait assigné en justice en 2003, Akwaba St Clair, l'auteur d'un article considéré "diffamatoire" par le plaignant. Il eut ensuite le cas du Dg du groupe "Le Réveil", Denis Kah Zion et Honorat de Yédagne, alors Dg de Fraternité Matin. Dans l'affaire "les 100 crimes", le Dg et André Silver Konan ont été en procès contre le ministère public, cette affaire est en délibéré depuis le 27 février 2007. Diarrassouba Sorry et Patrice Yao, Directeur de la publication de "Le Nouveau Réveil", sont en justice dans l'affaire "KKB et les chefs Bété" ; on n'oublie pas le juge Gba de Tiassalé contre Jules Claver Aka ; la structure Alink contre Djè KM dans l'affaire "Antennes de la mort" ; et récemment l'affaire "Ali Baba et les 40 voleurs", jugée mardi et dont le verdict est attendu pour le 31 mars 2009. Ce 27 mars, l'affaire "Code de désintégration" conduit devant le Tribunal Eddy Péhé, Directeur de la publication de "Le Repère", André Silver Konan, Rédacteur en chef du groupe, contre Dano Djédjé, ministre de la Réconciliation nationale. André Silver Konan sera encore avec Patrice Yao à la justice dans l'affaire précitée. Les deux cités et Coulibaly Foumséké, journaliste au groupe "Le Réveil" sont également en procès avec Mahan Gahé dans l'affaire "Dôni-dôni". La liste est longue, et montre à quel point, on en veut à cette entreprise de presse qui aura tout simplement choisi de pratiquer le métier de journaliste. Comme il faut. Sa direction et son personnel, conscients que le journalisme, exercé avec professionnalisme, peut aider la Côte d'Ivoire à se développer par la voie royale de la démocratie, ont fait le serment de vouer un respect certain aux règles d'or de cette grande profession. Qui confère de la contenance sociale à toutes celles et tous ceux qui l'exercent dans le monde. Evidemment, les gens ne lâcheront pas prise, mais, les journalistes sont assurés, quelle que soit leur ligne éditoriale, que la vérité triomphera et que la justice de Dieu honorera les journalistes de ce pays. Quoique, pour l'heure, hélas, la solidarité ne soit pas encore de mise au sein de la corporation. Nonobstant la noble leçon fait aux journalistes ivoiriens par les Avocats et d'autres corps de métier. Mais rendons gloire à Dieu, car Il nous rendra forts, très bientôt !
P. Tadjau
P. Tadjau