La fondation Niangoran Bouah et l'Unesco ont officiellement lancé le jeudi dernier, les activités marquant les 50 ans de vie intellectuelle de l'éminent professeur d'université, Georges Niangoran Bouah. Dr Oregnézé Jacques, conseiller spécial du président de la République qu'il a représenté a, à cet effet, invité les chercheurs ivoiriens à ne pas confiner la drummulogie à la seule culture Akan. Mais plutôt, travailler à lui donner une dimension nationale. Car pour lui, le tambour est un élément de communication très important pour un peuple. Le conseiller spécial du président de la République chargé des cultes a salué la reconnaissance de l'Unesco des œuvres du professeur Niangoran Bouah. Etant donné que cela immortalise l'homme de culture. Le professeur Lou Mathieu Bamba, secrétaire général de la commission nationale ivoirienne pour l'Unesco a indiqué que sa structure prend part à cette célébration, dans le cadre du partenariat qui lie la fondation Niangoran Bouah à l'Institution internationale. Surtout que l'Unesco voit en la personnalité du professeur Niangoran Bouah, une grande figure de la promotion des idéaux de paix et de tolérance. Cela, à travers l'éducation, la science, la culture et la communication. Cette célébration a donné lieu à une visite des œuvres du professeur Niangoran Bouah. Une table ronde sur sa vie a permis à des amis, des étudiants, des collaborateurs et à sa femme de faire des témoignages. On retient alors que le professeur Niangoran Bouah aimait le travail bien fait. D'où la rigueur qu'il affichait chaque fois qu'il entreprenait quelque chose. Il était aussi un homme difficile mais épris d'un humanisme. Plusieurs manifestations sont annoncées dans le programme de cette célébration.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi