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Région Publié le lundi 30 mars 2009 | Fraternité Matin

Bouaké : Fanny Ibrahima veut créer des richesses dans sa commune

Le maire de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahima, veut redorer le blason de sa cité ternie par la crise déclenchée en Côte d’Ivoire le 19 septembre 2002. C’est ce qui est à retenir au terme de la première session du conseil municipal qui s’est tenue samedi dernier dans la salle de mariage de la mairie de Bouaké. Pour atteindre son objectif, M. Fanny a affirmé que sa municipalité entend créer des richesses afin d’occuper sainement la jeunesse désœuvrée et surtout renflouer les caisses de sa commune. Ainsi, il se propose de construire plusieurs kiosques à café autour de l’hôtel Harmattan. En plus de cela, le maire de la commune de Bouaké veut s’attaquer aux problèmes de l’impôt foncier dont le recouvrement pourrait permettre à sa commune de disposer de moyens financiers supplémentaires. Aussi entend-il maintenir les taxes qui sont en vigueur dans sa commune surtout celles concernant les engins à deux roues. Qui s’élèvent à 500 Fcfa par engin et par jour. Mais le maire a tenu à préciser que dans les textes régissant les municipalités, il n’est pas autorisé aux engins à deux roues de faire du commerce comme c’est le cas à Bouaké. C’est pourquoi, il a affirmé que dès que les préfets auront la plénitude de leurs pouvoirs, il demandera au premier magistrat du département de Bouaké de prendre un arrêté mettant fin aux activités des motos- taxis dans sa commune. Car non seulement, ils exercent illégalement, mais ils sont responsables de la plupart des accidents de la circulation qui se produisent à Bouaké et qui très souvent endeuillent malheureusement des familles. Autre sujet abordé, l’épineux problème de l’état civil. Sur ce chapitre, Fanny Ibrahima a tenu à apporter un démenti cinglant aux prétendues fraudes sur l’état civil à la mairie de Bouaké. Car selon lui, ses agents ont toujours accompli leur devoir dans la transparence tout en restant honnêtes. Néanmoins, il a fait savoir que sa commune dispose d’un effectif pléthorique d’agents qu’elle ne peut plus les payer. Car les charges se sont augmentées avec le paiement de leurs primes de transport de 15 000 FCFA et de logement. Conséquence, la masse salariale s’élèverait aujourd’hui à 1.149.000.000 de Fcfa. Ainsi donc, son objectif est de réduire cet effectif qui doit passer de 671 à 400 agents. Le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, Traoré Vassiriki, représentant le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, a invité les conseillers municipaux à s’impliquer au quotidien dans la vie et dans le fonctionnement du conseil municipal. Parce qu’il a fait le constat qu’après les élections, les conseillers municipaux se désintéressent de la vie de la collectivité. Or, ils ont battu campagne et se sont fait élire sur la base d’un programme qu’ils doivent conduire jusqu’à son terme. Mais il reconnaît que depuis l’éclatement de la crise le 19 septembre 2002, la commune de Bouaké et celles de toute la zone Cno ont eu des difficultés de fonctionnement. Cependant, depuis un an, a-t-il poursuivi, elles ont été rétrocédées à leurs gestionnaires qui doivent se remettre au travail pour rattraper le temps perdu.




Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
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